1.
Le château de feuil es mortes,
2.
Le comte et sa famille, à dos de cheval dans le cas de Raymond et de ses fils et dans un chariot dans le cas de sa femme et de sa fille, sortirent de la ville par la Porte du Château Narbonnais avec une escorte de six cavaliers armés et de six gens d’armes à pied
3.
La première place visitée par Pham, le marché aux fruits et légumes près de la porte du Château Narbonnais, avait actuellement été supportable
4.
Deuxièmement, il allait arriver plus tard que prévu à son château et, troisièmement, le fait qu’un vil manant aie osé tenté de lui barrer le chemin un peu plus tôt n’avait qu’augmenté son mépris pour les basses classes
5.
Il remit dans la nuit aux révolutionnaires ces armes que la France avait stockées au château d’Anjar au Liban
6.
1805-1809 l’Institut au château
7.
Au cours de son exil au château des Zerotin, protecteurs de l'Unité, et en pleine
8.
la belle au bois dormant et son château, tout un monde qui attend que nous lui permettions de
9.
belle au bois dormant et son château, tout un monde qui attend que nous lui permettions de
10.
Mes guides me réconfortèrent et m’encouragèrent à visiter le château de Fortune, et nous passâmes outre
11.
Le pèlerin observe la roue de la fortune En arrivant devant ce beau château, je remarquai, tout d’abord une grande foule, venant de toutes les rues de la ville, qui cherchait à y entrer
12.
Seul un unique portail, étroit et bloqué, en ruines, menait au château
13.
Je fus informé de ce que, auparavant, c’était l’unique voie d’accès au château, mais qu’il fut bientôt détruit par quelque accident
14.
encore du château, mais de son parvis
15.
Je m’informai de la raison de leur attente et compris que c’était là des suppliants, qui attendaient que la gracieuse Dame Fortune veuille bien leur jeter un regard et leur permettre d’entrer au château
16.
Je réalisai que cette immortalité tant vantée, non seulement ne possédait aucune valeur intrinsèque, mais dépendait entièrement des caprices injustifiés de cette Dame qui conservait les portraits dans son château, ou ordonnait de les jeter
17.
Quand elle par-courait le château, elle traitait ses enfants de la même manière, augmentant ou diminuant les plaisirs des voluptueux ou la richesse des riches, leur ôtait tout sub-itement, et les expulsait
18.
La Mort, dont j’observai l’apparition au château, les enlevait un par un - bien que pas tous de la même façon
19.
Je commençai à craindre que la vraie paix de l’esprit, tranquille certitude, ne se trouve ni dans le monde, ni dans le château
20.
Quand aux autres, ils devaient se contenter d’admirer bouche bée l’extérieur du château (
21.
: les gardes me barrèrent la route, exigèrent de savoir ce qui m’amenait au château; ils commencèrent ensuite à me reconduire rapidement vers la sortie, me repoussant et me menaçant physiquement
22.
Je ne sais ce qu’il leur dit, mais Passe-partout, bien connu au château, finit par me prendre par la main et m’introduisit dans la premiè-
23.
J’observai le château en tant que tel, et remarquai les éblouissants murs d’albâtre, dont on m’avait parlé
24.
Je t’autorise donc à demeurer au château afin que tu puisses mieux le comprendre et mieux comprendre mon autorité
25.
Cette autre femme à la coiffe couverte de broderies d’or, qui porte une collerette et une couronne, s’occupe du château des bénédictions : on l’appelle Dame Fortune
26.
C’ était l’ordre établi, il ne pouvait être changé : Fortune doit remplir son château, et Industrie ses ateliers
27.
De la même façon tu as observé ce que les hommes recherchaient dans le château de la prétendue fortune, et en quoi consistaient leur bonheur: richesses, plaisir et gloire
28.
—Très bonne… Et vous, mon cher juge, vous êtes-vous remis de la peur que mon cocher vous a faite? Ce garçon m'a raconté qu'il avait failli verser en vous ramenant, à deux kilomètres à peine du château
29.
Par occasion et par goût, elle avait aimé dans la magistrature, recevant au château, depuis vingt-cinq ans, le monde judiciaire, tout ce monde du Palais que ses voitures amenaient de Rouen et y ramenaient, dans une continuelle fête
30.
Ils se promenaient comme au fond d'un château à eux, certains que personne ne les dérangerait, heureux de ce silence bourdonnant, de ces lueurs louches, de cette discrétion de souterrain, où leurs amours d'enfants gouailleurs avaient des frissons de mélodrame
31.
Au loin, il me semblait découvrir les hautes tours d’un château, et je m’attendais à voir, au prochain tournant, un palais féerique, entouré d’un parc où des jets d’eau montaient des bassins ; partout des fleurs à profusion, et sur les pelouses des paons faisaient la roue
32.
Le fleuve passe ensuite au milieu de forêts rocheuses entre des murs de rocs abrupts, dont chaque pointe est couronnée d’une forteresse en ruines, d’une église ou d’un château
33.
Ils arrivèrent bientôt au beau château qui était le but de leur voyage et ils y passèrent de longs jours, à se divertir
34.
Et ils allaient dans le pays de Kent, et la première chose qu’ils y voyaient en arrivant, c’était Henry et Anne batifolant autour du château de Hever
35.
Collins s’étendit sur l’importance de lady Catherine et de son château en ajoutant quelques digressions sur son modeste presbytère et les améliorations qu’il tâchait d’y apporter et il ne tarit pas jusqu’à [ 69 ]l’arrivée des messieurs
36.
Collins et qu’elle accueillît avec une légère indifférence les renseignements qu’il lui donnait sur le nombre des fenêtres du château et la somme que sir Lewis de Bourgh avait dépensée jadis pour les faire vitrer
37.
Collins passa toute la matinée à se promener en vue de l’entrée du château afin d’en être le premier témoin ; après avoir fait un profond salut du côté de la voiture qui franchissait la grille, il se précipita chez lui avec la grande nouvelle
38.
Plusieurs jours s’écoulèrent cependant sans amener de nouvelle invitation, – la présence des visiteurs au château rendait les Collins moins nécessaires, – et ce fut seulement le jour de Pâques, à la sortie de l’office, qu’ils furent priés d’aller passer la soirée à Rosings
39.
Dans le château, il y avait bien lady Catherine, une bibliothèque et un billard ; mais des jeunes gens ne peuvent rester enfermés du matin au soir
40.
Au cours de la troisième rencontre, cependant, elle fut frappée des questions bizarres et sans lien qu’il lui posait sur l’agrément de son séjour à Hunsford ; sur son goût pour les promenades solitaires ; sur ce qu’elle pensait de la félicité du ménage Collins ; enfin, comme il était question de Rosings et de la disposition intérieure des appartements qu’elle disait ne pas bien connaître, Darcy avait eu l’air de penser que lorsqu’elle reviendrait dans le Kent, elle séjournerait cette fois au château
41.
C’est au château que se passa la dernière soirée
42.
Gardiner exprima le désir de revoir le château, et son mari ayant déclaré qu’il ne demandait pas mieux, elle dit à Elizabeth :
43.
Le château, grande et belle construction en pierre, se dressait avantageusement sur une petite éminence derrière laquelle s’étendait une chaîne de hautes collines boisées
44.
Devant le château coulait une rivière assez importante que d’habiles travaux avaient encore élargie, mais sans donner à ses rives une apparence artificielle
45.
En traversant la pelouse pour descendre vers la rivière Elizabeth se retourna pour jeter encore un coup d’œil à la maison ; ses compagnons l’imitèrent, et, pendant que son oncle faisait des conjectures sur la date de la construction, le propriétaire en personne apparut soudain sur la route qui venait des communs situés en arrière du château
46.
Elizabeth aurait bien désiré en suivre [ 226 ]les détours mais quand ils eurent traversé le pont et se furent rendu compte de la distance qui les séparait encore du château, Mrs
47.
Darcy offrit à Elizabeth d’entrer au château, mais elle déclara qu’elle n’était pas fatiguée et ils demeurèrent sur la pelouse
48.
Darcy les pressa d’entrer au château et d’accepter quelques rafraîchissements ; mais cette proposition fut déclinée et l’on se sépara de part et d’autre avec la plus grande courtoisie
49.
La fin de la journée lui parut longue mais ne le fut pas encore assez pour lui permettre de déterminer la nature exacte des sentiments qu’elle éprouvait à l’égard d’un des habitants du château, et elle resta éveillée deux bonnes heures, cherchant à voir clair dans son esprit
50.
Gardiner partit lui-même ce matin-là peu après le « breakfast » ; on avait reparlé la veille des projets de pêche, et il devait retrouver vers midi quelques-uns des hôtes du château au bord de la rivière
51.
Gardiner et deux ou trois hôtes du château, et les avait quittés seulement quand il avait appris que Mrs
52.
Quand on a vu le château qui s’élève au sud-est de la ville, la maison et le jardin du gouvernement, la bourse, le musée, la croix de pierre plantée par Barthélemy Diaz au temps de sa découverte, et lorsqu’on a bu un verre de pontai, le premier cru des vins de Constance, il ne reste plus qu’à partir
53.
On se serait cru dans quelque château de France ou d’Angleterre
54.
Il y eut force remercîments et promesses de se revoir en Europe, au château de Malcolm
55.
Mais rien ne parut sur les antiques murailles; le château est, d'ailleurs, beaucoup plus jeune que l'héroïque prince de Danemark
56.
Le château de Krongborg disparut bientôt dans la brume, ainsi que la tour d'Helsinborg, élevée sur la rive suédoise, et la goélette s'inclina légèrement sous les brises du Cattégat
57.
Elle lui dit qu'elle avait pour marraine une fée qu'on nommait Soussio, qui était fort célèbre; qu'elle était d'avis d'aller à son château
58.
Le château était si bien éclairé, qu'en arrivant le roi aurait connu son erreur, si la princesse ne s'était soigneusement couverte de son voile
59.
Pendant qu'on tâchait de les raccommoder, la fée enleva la reine dans son char volant, et elle l'emporta dans un beau château
60.
Elle se rendit en diligence à son beau château, où la reine était occupée à filer de la soie
61.
La fée dit: "Ne nous amusons point, il faut faire un coup d'État: allons dans la grande salle du château haranguer le peuple
62.
" Fleur-d'Amour monta sur l'arbre: quand elle eut vu le château, elle ne s'en pouvait taire
63.
"Est-il possible, leur dit-elle, que vous ayez le courage de me mener au château sans me parer et me faire belle?--Nous n'en avons pas trop pour nous, répliqua Fleur-d'Amour; tu n'auras que des coups si tu nous importunes
64.
Quand elles furent à la porte du château, elles frappèrent: aussitôt une vieille femme épouvantable leur vint ouvrir; elle n'avait qu'un oeil au milieu du front, mais il était plus grand que cinq ou six autres, le nez plat, le teint noir et la bouche si horrible, qu'elle faisait peur; elle avait quinze pieds de haut et trente de tour
65.
Ignorez-vous que c'est le château de l'Ogre, et qu'à peine pouvez-vous suffire pour son déjeuner
66.
Avant de partir, ils allèrent dans un château qui n'était qu'à une lieue de la ville
67.
Enfin ils partirent, réglant qu'ils se trouveraient à leur retour dans le même château, pour aller ensuite chez le roi
68.
Ainsi guidé par la lumière qu'il voyait, il arriva à la porte d'un château, le plus superbe qu'il ne se soit jamais imaginé
69.
Il revint à la porte d'or; il vit un pied de chevreuil attaché à une chaîne toute de diamants; il admira cette magnificence, et la sécurité avec laquelle on vivait dans le château: car enfin, disait-il, qui empêche les voleurs de venir couper cette chaîne, et d'arracher les escarboucles? ils se feraient riches pour toujours
70.
Il rêvait aux différentes choses qui lui étaient déjà arrivées dans ce château, lorsqu'il vit entrer une petite figure qui n'avait pas une coudée de haut
71.
--Madame la Chatte, dit le prince, vous êtes bien généreuse de me recevoir avec tant d'accueil: mais vous ne me paraissez pas une bestiole ordinaire; le don que vous avez de la parole, et le superbe château que vous possédez, en sont des preuves assez évidentes
72.
Il regarda dans la cour du château; il aperçut plus de cinq cents chats dont les uns menaient des lévriers en laisse, les autres donnaient du cor
73.
Elle retourna au château avec ce pompeux cortége, et pria le prince d'y venir
74.
Le prince arriva le premier au château où le rendez-vous avait été réglé avec ses frères
75.
Notre prince reprit son cheval de bois; et, sans vouloir chercher d'autres secours que ceux qu'il pourrait espérer de l'amitié de Chatte Blanche, il partit en toute diligence, et retourna au château où elle l'avait si bien reçu
76.
Chatte Blanche, prenant un air plus sérieux, lui dit que c'était une affaire à laquelle il fallait penser, que par bonheur elle avait dans son château des chattes qui filaient fort bien, qu'elle-même y mettrait la griffe, et qu'elle avancerait cette besogne; qu'ainsi il pouvait demeurer tranquille, sans aller bien loin chercher ce qu'il trouverait plus aisément chez elle qu'en aucun lieu du monde
77.
Chatte Blanche, qui veillait toujours aux intérêts du prince, l'avertit que le temps de son départ approchait, qu'il pouvait se tranquilliser sur la pièce de toile qu'il désirait, et qu'elle lui en avait fait une merveilleuse; elle ajouta qu'elle voulait cette fois lui donner un équipage digne de sa naissance, et, sans attendre sa réponse, elle l'obligea de regarder dans la cour du château
78.
L'on aurait de la peine à croire la diligence qu'il fit, si l'on ne savait déjà de quelle manière le cheval de bois l'avait porté, en moins de deux jours, à plus de cinq cents lieues du château, de sorte que le même pouvoir qui anima celui-là pressa si fort les autres, qu'ils ne restèrent que vingt-quatre heures sur le chemin
79.
Elle savait le jour et le moment qu'il devait arriver: tout était jonché de fleurs sur le chemin, mille cassolettes fumaient de tous côtés, et particulièrement dans le château
80.
Comme elle était en chemin, on lui disait qu'il y avait proche du lieu où elle passait un ancien château de fées, le plus beau du monde, tout au moins qu'on le croyait tel par une tradition qui en était restée; car d'ailleurs, comme personne n'y entrait, on n'en pouvait juger; mais qu'on savait très-sûrement que ces fées avaient dans leur jardin les meilleurs fruits, les plus savoureux et délicats qui se fussent jamais mangés
81.
Elle voyait de grands arbres chargés de fruits qu'elle croyait délicieux, elle en voulait manger ou mourir; de sorte qu'elle fit tendre des tentes fort riches devant le château, et elle y resta six semaines avec toute sa cour
82.
Elle ne dormait ni ne mangeait, elle soupirait sans cesse, elle ne parlait que des fruits du jardin inaccessible; enfin elle tomba dangereusement malade, sans que qui que ce fût pût apporter le moindre remède à son mal, car les inexorables fées n'avaient pas même paru depuis qu'elle s'était établie proche de leur château
83.
Mais il ne se contenta pas de cela: il la fit enfermer dans une tour, et mit des gardes de tous côtés pour empêcher qu'elle n'eût commerce avec qui que ce fût au monde que les officiers qui la servaient; encore changea-t-il ceux qui avaient été avec elle au château des fées
84.
"Le roi mon père m'aimait chèrement; mais ne voyant point d'autre moyen de sauver ses royaumes, et de se délivrer du fatal dragon, il dit à son amie qu'il était résolu de la croire, qu'il voulait bien me donner aux fées, puisqu'elle assurait que je serais chérie et traitée en princesse de mon rang; qu'il ferait aussi revenir la reine, et qu'elle n'avait qu'à lui dire à qui il me confierait pour me porter au château de féerie
85.
Elles se rendirent ainsi à leur château
86.
Il me fit une profonde révérence, il attacha ses yeux sur moi, et me parut très en peine de quelle manière il pourrait m'entretenir; car ma fenêtre était fort haute, il craignait d'être entendu, et il savait bien que j'étais dans le château des fées
87.
Lorsqu'ils furent près du château, où les deux frères aînés du prince doivent se trouver, la reine entra dans un petit rocher de cristal, dont toutes les pointes étaient garnies d'or et de rubis
88.
Mais comme sa chère fille approchait du temps où elle devait sortir de ce château, elle la fit peindre; son portrait fut porté dans les plus grandes cours de l'univers
89.
Prenez soin de la santé de ma fille; mais surtout soyez soigneuse d'empêcher qu'elle ne voie le jour, tout serait perdu: vous savez de quels maux elle est menacée, et je suis convenue avec l'ambassadeur du prince Guerrier que, jusqu'à ce qu'elle ait quinze ans, on la mettrait dans un château, où elle ne verra aucune lumière que celles des bougies
90.
Le roi et le prince, transportés de colère, ne daignèrent pas lui répondre: ils remontèrent chacun dans leur litière; et sans autre cérémonie, un garde du corps mit la princesse en trousse derrière lui, et la dame d'honneur fut traitée de même; on les mena dans la ville, et par ordre du roi elles furent enfermées dans le château des Trois Pointes
91.
Le prince regarda, et reconnut aussitôt sa princesse; il serait mort de plaisir, s'il n'eût craint d'être déçu par quelque enchantement; car enfin, comment accommoder une rencontre si surprenante avec Longue Epine et sa mère, qui étaient renfermées dans le château des trois Pointes, et qui prenaient le nom, l'une de Désirée, et l'autre de sa dame d'honneur?
92.
Le marchand remercia Dieu du secours qu'il lui envoyait, et se hâta d'arriver à ce château; mais il fut bien surpris de ne trouver personne dans les cours
93.
Vous êtes bien ingrat! lui dit la bête d'une voix terrible; je vous ai sauvé la vie en vous recevant dans mon château, et, pour ma peine, vous me volez mes roses, que j'aime mieux que toutes choses au monde! Il faut mourir pour réparer cette faute; je ne vous donne qu'un quart d'heure pour demander pardon à Dieu
94.
Elle résolut de se promener en attendant, et de visiter ce beau château
95.
A peine la Belle eut-elle prononcé ces paroles, qu'elle vit le château brillant de lumière: les feux d'artifice, la musique, tout lui annonçait une fête; mais toutes ces beautés n'arrêtèrent point sa vue: elle se retourna vers sa chère Bête, dont le danger la faisait frémir
96.
Ils allèrent ensemble au château, et la Belle manqua mourir de joie en trouvant dans la grand salle son père et toute sa famille, que la belle dame qui lui était apparue en songe avait transportés au château
97.
Enfin il arriva proche du château de Galifron; tous les chemins étaient couverts d'os et de carcasses d'hommes qu'il avait mangés ou mis en pièces
98.
Il était une fois un roi qui soutenait depuis longtemps une guerre contre ses voisins: après plusieurs batailles, on mit le siége devant sa ville capitale; il craignit pour la reine et il la pria de se retirer dans un château qu'il avait fait fortifier et où il n'était jamais allé qu'une fois
99.
Cependant il ordonna à ses gardes de l'accompagner, et lui promit de se dérober le plus secrètement qu'il pourrait pour l'aller voir: c'était une espérance dont il la flattait, car le château était fort éloigné, environné d'une épaisse forêt, et à moins d'en savoir bien les routes l'on n'y pouvait arriver
100.
On la conduisait à petites journées, de crainte qu'elle ne fût malade de la fatigue d'un si long voyage; enfin elle arriva dans son château, bien inquiète et bien chagrine