1.
-Deuxièmement, les révélations de Jésus battent en brèche l’idée répandue dans l’opinion selon laquelle « la compassion est individuelle, tandis que l’affliction est collective »
2.
Or de nombreux préjugés doivent ici être battus en brèche
3.
Car plus on se montrait capable de pénétrer par quelque barrière, d’ouvrir une brèche et de la fermer à nouveau, meilleure était l’opinion qu’on avait de soi, et plus on était envié par les autres
4.
Non, non, tu ne me déranges pas… Et, d'ailleurs, tu n'as qu'à me suivre, si tu veux tout voir, car aujourd'hui je reste sur la brèche
5.
Mais ce qui parut toucher ces messieurs davantage, ce fut le bruit des bons rapports de Robineau avec Gaujean: celui-ci, disait-on, poussait le premier à s'établir à son compte dans le quartier, lui offrait les crédits les plus larges, afin de battre en brèche le Bonheur des Dames
6.
— Voilà, il faut que vous battiez en brèche leur Paris-Bonheur, qui a fait leur succès, cette année… Je me suis entendu avec plusieurs de mes confrères de Lyon, je vous apporte une offre exceptionnelle, une soie noire, une faille, que vous pourrez vendre à cinq francs cinquante… Ils vendent la leur cinq francs soixante, n'est-ce pas? Et bien! ce sera deux sous de moins, et cela suffit, vous les coulerez
7.
Ensuite, son audace croissant avec ses victoires, il ne cacha plus son plan de s'attaquer à la haute banque juive, dans la personne de Gundermann, dont il s'agissait de battre en brèche le milliard, jusqu'à l'assaut et à la capture finale
8.
Le repas du soir fut préparé ; les voyageurs, excités par leur promenade aérienne, firent une large brèche à leurs provisions
9.
John, comme un officier sur le couronnement d’une brèche, ne quittait pas le bord du vent, et du haut de la dunette il essayait d’arracher ses secrets à ce ciel orageux
10.
Nous nous mîmes en route pour le manoir, nous longeâmes les abords du parc jusqu’à un endroit où la clôture présentait une brèche, nous nous glissâmes par cette ouverture, et, dans l’ombre croissante, marchant derrière Holmes, nous arrivâmes à un massif d’arbustes situé en face de la porte principale et du pont-levis
11.
La cheminée dans laquelle se précipite le torrent est une immense brèche formée dans des rochers noirâtres et brillants
12.
Cette brèche se resserre tout à coup en une cavité sans fond, d’où l’écume jaillit avec rage sur les parois effritées
13.
En attendant que le public se décidât à venir, Christophe dut trouver un moyen pour réparer la brèche qu’il avait faite à son petit pécule ; et il n’avait pas à être difficile : car il fallait vivre et payer ses dettes
14.
Ouvrant la fenêtre aussi doucement que possible, ils attendirent le passage d’un nuage épais qui vint obscurcir la nuit, puis l’un derrière l’autre ils se mirent à traverser le jardin ; rampant, trébuchant, retenant avec soin leur respiration, ils parvinrent à gagner l’abri de la haie, qu’ils voulaient longer jusqu’à la brèche donnant dans les champs
15.
En même temps une silhouette vague, indécise se profila dans la brèche même et répéta ce plaintif signal jusqu’à ce qu’un second individu apparût dans l’obscurité
16.
Mais tous ces raisonnements étaient battus en brèche, détruits, renversés par ce sentiment de douleur intime, qui dans certaines occasions, s'empare de tout notre être et nous crie, par tout ce qui est destiné chez nous à entendre, qu'un grand malheur plane sur nous
17.
Au-delà des fortifications auxquelles Athos avait fait brèche pour sortir et qui se composaient de fagots, de planches et de futailles vides entassées selon toutes les règles de l'art stratégique, on voyait çà et là, nageant dans les mares d'huile et de vin, les ossements de tous les jambons mangés, tandis qu'un amas de bouteilles cassées jonchait tout l'angle gauche de la cave et qu'un tonneau, dont le robinet était resté ouvert, perdait par cette ouverture les dernières gouttes de son sang
18.
— Oui, monsieur, répondit d'Artagnan en s'inclinant, nous avons eu cet honneur, nous avons même, comme vous avez pu l'entendre, introduit sous un des angles un baril de poudre qui, en éclatant, a fait une fort jolie brèche; sans compter que, comme le bastion n'était pas d'hier, tout le reste de la bâtisse s'en est trouvé fort ébranlé
19.
Mais Athos ne tint aucun compte de l'avis, et, montant sur la brèche, son fusil d'une main et son chapeau de l'autre:
20.
«Grimaud, un autre mousquet!» dit Athos toujours sur la brèche
21.
Arrivés au bas du bastion, les ennemis étaient encore douze ou quinze; une dernière décharge les accueillit, mais ne les arrêta point: ils sautèrent dans le fossé et s'apprêtèrent à escalader la brèche
22.
Il y avait, dans le mur du jardin, une brèche jadis faite par une crue de la rivière et que Sheila avait remarquée lors de sa première visite avec Sydney et Georgina ; elle la franchit
23.
Milady avait donc fait brèche, avec sa fausse vertu, dans l'opinion d'un homme prévenu horriblement contre elle, et par sa beauté, dans le coeur et les sens d'un homme chaste et pur
24.
Aujourd'hui la brèche, demain le balcon; le matin ferraillant avec le mari ou l'amant, le soir buvant avec les plus basses courtisanes
25.
Le vaisseau fut jeté en travers de la lame qui le frappa sur l'arrière et lui fit une brèche effrayante
26.
Un jour enfin, au matin d'une débauche folle, le malheureux, resté seul parmi les débris du festin et les lustres qui pâlissaient, s'épouvanta de l'énorme brèche qu'il avait déjà faite à son lingot; il était temps de s'arrêter
27.
—Vous étiez le premier sur la brèche?
28.
Aussi, lorsque le désordre des finances força la royauté à faire appel au pays en convoquant les États Généraux, toutes les légitimes revendications des droits de l'homme et du citoyen se firent jour à travers cette brèche faite au bon vouloir royal
29.
Les charpentiers avaient fini par faire dans les palissades une large brèche qui permit au gros de la troupe d'arriver sur le parapet
30.
Mais comme il est préférable que l’ennemi ignore autant que possible nos rapports, m’autorisez-vous à faire une brèche dans la palissade qui sépare nos propriétés, pour que je puisse venir directement par votre parc, au lieu d’emprunter le chemin ?
31.
Peut-être pourrait-on faire remonter au mécontentement de Lauzun en cette circonstance, mécontentement qui trouvait un aliment dans les idées libérales qu'il venait de puiser en Amérique, la cause du peu de soutien qu'un prêta à l'autorité royale lorsque, dix ans plus tard, elle était battue en brèche
32.
– Assez, Lise ! Votre sensibilité est insupportable, il est bon qu’elle soit battue en brèche, je m’en aperçois
33.
Le coup de mer, en emportant le tambour et en brisant une des roues de la machine, avait aussi emporté presque tout le plat-bord du même côté ; les vagues, entrant à chaque instant par cette large brèche, balayaient le pont avec une violence irrésistible, et chaque fois enlevaient quelque victime
34.
C’est ce qui justifie peut-être, dans une certaine mesure, le dédain dont les matelots, si actifs, si accablés de besogne et de dangers, si constamment sur la brèche pour le salut et l’entretien du navire, gratifient les soldats d’infanterie de marine de marsouins, comme ils les appellent
35.
Par bonheur, il y en a qui sont morts et qui ont laissé brèche
36.
Se glissant, lui aussi, par la brèche qui avait donné passage à son neveu, il mit habit bas et commença d’ausculter la paroi du rocher du dos de la hache vers le centre du demi-cercle
37.
Deux heures plus tard, la brèche était enfin faite
38.
Malheureusement Lanzi en disant ces paroles s’était laissé aller à jeter un regard de triomphe du côté du corral ; le chef intercepta ce regard au vol, il se précipita vers le corral, ouvrit la porte et poussa un cri de désappointement à la vue de la brèche faite dans la clôture : la vérité venait de lui apparaître
39.
Quand l’aube devint plus claire, nous pûmes mieux distinguer, à travers la brèche du mur, le corps d’un Martien, en sentinelle, sans doute, auprès d’un cylindre encore étincelant
40.
Il faisait encore jour et je l’aperçus à l’autre bout de la pièce contre la brèche triangulaire qui donnait vue sur les Martiens
41.
Le plâtre, en se détachant, avait ouvert une fente verticale dans les décombres, et, me soulevant avec précaution contre une poutre, je pouvais voir par cette brèche ce qu’était devenue la tranquille route suburbaine de la veille
42.
Et pendant le combat, ils furent toujours à la brèche
43.
Pendant très longtemps, je demeurai à l’ouverture de la brèche, sans oser écarter les tiges rouges qui l’encombraient
44.
Et une nouvelle brèche s’ouvrait dans la masse blanche qui couvrait la peau toute amincie et fripée du crâne
45.
C' [illisible] est parfait de fauves,—en liberté! et encore une fois, je vous le présente, ce «numéro», comme autrefois dans ce petit journal de combat mort en pleine brèche Lutèce, de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces
46.
Rester sur la brèche
47.
Cette entreprise réussit, et le reste de l’armée pénétra, par la brèche, dans la cité assiégée
48.
Il est inutile de dire que toutes ces pièces, meublées avec un goût exquis, avec une recherche véritablement sardanapalesque, avaient pour ornement des Watteau peu connus, des Boucher inédits, des groupes de biscuit ou de terre cuite de Clodion, et, sur des socles de jaspe ou de brèche antique, quelques précieuses copies des plus jolis groupes du musée, en marbre blanc
49.
À quoi cela pouvait-il leur servir, qu’il se révoltât au dedans de lui-même contre la calomnie ? Si injustes, si fausses que fussent au fond les accusations contre Lina, n’avait-on pas fait à sa bonne renommée une brèche irréparable ? Comme elle allait souffrir ! Ne succomberait-elle pas sous le coup de cette honte imméritée ?
50.
L’un et l’autre le connaissant, – car il se souvenait très bien de ce jardinier sourd que la comtesse, disait-elle, ne gardait que par charité, – il leur raconterait que, se promenant dans la forêt, il avait vu une brèche dans la clôture et avait eu l’idée de venir faire un tour dans ce parc dont il avait gardé un très bon souvenir
51.
La cour de marbre, vaste hémicycle, est ainsi appelée parce qu’à l’exception d’un large chemin de ceinture où circulent les voitures, elle est dallée de marbres de toutes couleurs, formant de magnifiques mosaïques au centre desquelles se dessine un immense bassin revêtu de brèche antique, alimenté par d’abondantes eaux qui tombent incessamment d’une large vasque de porphyre
52.
On essaya d’aveugler cette brèche, mais ce fut en vain
53.
Une brèche dans le récif forme l’entrée du port intérieur qui est excellent et peut abriter un grand nombre de bâtiments de toutes dimensions
54.
J’ai cru jusqu’ici qu’il fallait leur immoler tout, et voici que toi, le chef de famille, tu viens les battre en brèche ! Que dois-je pense maintenant ?
55.
En effet l’eau qui avait sans doute trouvé une brèche se répandait de plus en plus sur la rive
56.
L'emploi des tours rondes ou carrées dans les enceintes fixes des Romains était général, car, comme le dit Végèce, «les anciens trouvèrent que l'enceinte d'une place ne devait point être sur une même ligne continue, à cause des béliers qui battraient trop aisément en brèche; mais par le moyen des tours placées dans le rempart assez près les unes des autres, leurs murailles présentaient des parties saillantes et rentrantes
57.
De tous temps la mine avait été en usage pour détruire des pans de murailles et faire brèche
58.
Ce curieux passage fait connaître quels étaient les moyens employés alors pour battre de près les murailles, lorsqu'on voulait faire brèche, et que la situation des lieux ne permettait pas de percer des galeries de mines, de poser des étançons sous les fondations, et d'y mettre le feu
59.
L'ennemi pouvait entrer dans la ville par escalade, ou par une brèche, sans que pour cela la garnison se rendit; car alors, renfermée dans les tours qui, je le répète, sont autant de forts, elle résistait longtemps, épuisait les forces de l'ennemi, lui faisait perdre du monde à chaque attaque partielle; car il fallait briser un grand nombre de portes bien barricadées, se battre corps à corps sur des espaces étroits et embarrassés
60.
On annoncera d'avance le moment où la brèche sera praticable, où les colonnes d'attaque entreront dans tel ouvrage
61.
La brèche est praticable; on capitule; tout tombe le même jour; on a abattu un pan de mur, bouleversé un peu de terre, et la ville, les bastions qui n'ont même pas vu la fumée des canons, les magasins, arsenaux, tout est rendu
62.
Il était plus facile à un assiégeant de battre une tour qu'une courtine (22); car une fois logé au point A, du moment qu'il avait détruit ou brûlé les hourds de B en C, l'assiégé ne pouvait l'inquiéter, mais dans les enceintes des villes toutes les tours étant fermées à la gorge en D, lorsque l'assaillant avait fait un trou en A ou fait tomber la demi-circonférence extérieure de la tour, il n'était pas dans la ville, et trouvait de nouvelles difficultés à vaincre, c'est pourquoi dans les siéges des places on s'attaquait de préférence aux courtines, quoique les approches en fussent plus difficiles que celles des tours (23); l'assiégeant, arrivé au point A après avoir détruit les défenses supérieures des tours B C, et fait son trou ou sa brèche, était dans la ville, à moins, ce qui arrivait souvent, que les assiégés n'eussent élevé promptement un second mur E F; mais il était rare que ces défenses provisoires pussent tenir longtemps
63.
A la fin du XIVe siècle et au commencement du XVe, les artilleurs emploient déjà les canons à lancer des boulets de pierre, de plomb ou de fer, horizontalement; on ne s'attaque plus alors seulement aux créneaux et aux défenses supérieurs des murailles, mais on les bat en brèche à la base; on établit de véritables batteries de siége
64.
Lorsque l'artillerie à feu fut assez bien montée et assez nombreuse pour battre les murailles et faire brèche à distance, l'ancien système défensif parut tellement inférieur aux moyens d'attaque qu'il fallut le modifier profondément
65.
Des pièces de canon étaient amenées à découvert en face de la fortification, et avant que l'assiégé eût eu le temps de mettre en batterie les quelques bombardes et ribaudequins qui garnissaient les tours, la brèche était faite, et la ville gagnée
66.
Les murs dépassant le niveau des crètes des revêtements des fossés offraient une prise facile au tir de plein fouet des batteries de siége, et à une assez grande distance on pouvait détruire ces ouvrages découverts et faire brèche
67.
Mais lorsque la muraille tombait sous les coups de l'artillerie de siége, ces amas de terre, en s'éboulant avec elle, facilitaient l'accès de la brèche en formant un talus naturel, tandis que les murailles seules non terrassées à l'intérieur ne présentaient en tombant que des brèches irrégulières et d'un accès très-difficile
68.
Pour parer à ces inconvénients, lorsque l'on conservait d'anciennes fortifications, et qu'on les appropriait à la défense contre l'artillerie, on farcit quelquefois les terrassements intérieurs de longrines de bois, de branchages résineux ou flambés pour les préserver de la pourriture; ces terrassements avaient assez de consistance pour ne pas s'ébouler lorsque la muraille tombait, et rendaient la brèche impraticable
69.
Si les vieilles murailles avaient été simplement remblayées à l'intérieur de manière à permettre de placer du canon au niveau des parapets, si les anciens crénelages avaient été remplacés par des merlons épais et des embrasures en maçonnerie, lorsque l'assiégé était assuré du point attaqué, et pendant que l'assiégeant faisait ses dernières approches et battait en brèche, on élevait en arrière du front attaqué un ouvrage en bois terrassé, assez peu élevé pour être masqué du dehors, on creusait un fossé entre cet ouvrage et la brèche; celle-ci devenue praticable, l'assiégeant lançait ses colonnes d'attaque qui se trouvaient en face d'un nouveau rempart improvisé bien muni d'artillerie; c'était un nouveau siége à recommencer
70.
Outre les moyens indiqués ci-dessus, soit pour mettre les murailles en état de résister au canon, soit pour présenter un nouvel obstacle à l'assaillant lorsqu'il était parvenu à les renverser, on remparait les places, c'est-à-dire, que l'on établissait en dehors des fossés au sommet de la contrescarpe, ou même comme garde du mur pour amortir le boulet, ou en dedans, à une certaine distance, des remparts de bois et de terre, les premiers formant un chemin couvert ou un revêtement de la muraille et les seconds un boulevard derrière lesquels on plaçait de l'artillerie, 1° pour gêner les approches et empêcher de brusquer l'attaque, ou préserver le mur contre les effets du canon, 2° pour arrêter l'assiégeant lorsque la brèche était praticable
71.
Lorsque l'assiégé arrivait au moyen des tranchées à établir ses dernières batteries très-près de la place et que celle-ci était munie de bons remparts extérieurs et de murailles d'un commandement considérable, force était de protéger la batterie de brèche contre les feux rasants et plongeants par des épaulements en terre surmontés de gabionnades ou de palis fortement reliés et doublés de clayonnages
72.
Cet ouvrage fut fréquemment employé pendant le XVIe siècle et depuis, et prit le nom de cavalier ou plate-forme; il devint d'une grande ressource pour la défense des places, soit qu'il fût permanent soit qu'il fùt élevé pendant le siége même, pour découvrir les boyaux de tranchées, pour prendre en écharpe les batteries de siége, ou pour dominer une brèche profonde et enfiler les fossés lorsque les embrasures des flancs des bastions étaient détruites par le feu de l'ennemi
73.
C'était là déjà un grand progrès, car les bastions circulaires, comme les tours rondes, étaient faibles si on les prenait de face, ils n'opposaient aux feux convergents d'une batterie de brèche qu'une ou deux pièces de canon
74.
2° De masquer l'artillerie destinée à battre les courtines lorsque celles-ci étaient détruites et que l'assiégeant tentait le passage du fossé pour s'emparer de la brèche
75.
Ces bastions enfilaient les fossés au moyen des pièces masquées derrière les orillons, mais ne se défendaient que sur la face, ne résistaient pas à des feux obliques et surtout ne se protégeaient pas les uns les autres; en effet (71) leurs feux ne pouvaient causer aucun dommage à une batterie de brèche dressée en A qui ne se trouvait battue que par la courtine
76.
On était encore tellement préoccupé de la défense rapprochée et de donner à chaque partie de la fortification une force qui lui fût propre (et c'était un reste de l'architecture militaire féodale du moyen âge, où chaque ouvrage, comme nous l'avons démontré, se défendait par lui-même et s'isolait) que l'on regardait comme nécessaire les fronts droits C D qui devaient détruire les batteries placées en B, réservant seulement les feux E enfilant le fossé pour le moment où l'ennemi tentait de passer le fossé et de livrer l'assaut par une brèche faite en G
77.
Quoi qu'il en soit, renonçant aux bastions plats, les ingénieurs français de la seconde moitié du XVIe siècle les construisirent avec deux faces formant un angle obtus A (72), ou formant un angle droit ou aigu B, afin de battre les abords des places par des feux croisés, en réservant des batteries casematées en C, quelquefois même à deux étages, et garanties des feux de l'assiégeant par les orillons, pour pouvoir prendre une colonne d'assaut en flanc et presque en revers, lorsque celle-ci s'élançait sur la brèche
78.
Dans la figure que nous donnons ici (72 bis), où se trouve représentée cette action, on reconnaîtra l'utilité des flancs masqués par des orillons: une des faces du bastion A a été détruite pour permettre l'établissement de la batterie de brèche en B; mais les pièces qui garnissent le flanc couvert de ce bastion restent encore intactes et peuvent jeter un grand désordre parmi les troupes envoyées à l'assaut, au moment du passage du fossé, si au sommet de la brèche la colonne d'attaque est arrêtée par un rempart intérieur C élevé en arrière de la courtine, d'une épaule de bastion à l'autre, et si ce rempart est flanqué de pièces d'artillerie
79.
On dut commencer les boyaux de tranchée à une grande distance des places, établir des premières batteries éloignées pour détruire les parapets des bastions dont les feux pouvaient bouleverser les travaux des pionniers, puis arriver peu à peu à couvert jusqu'au revers du fossé en se protégeant par des places d'armes pour garder les batteries et les tranchées contre les sorties de nuit des assiégés, et établir là sa dernière batterie pour faire la brèche
80.
Borgia, ayant battu un de ces quartiers avec son artillerie, fit une brèche à la muraille que ne songea point à défendre M
81.
Il crut pouvoir abandonner cette brèche pour se retirer dans les autres quartiers
82.
L'ennemi faisant une brèche dans le front C D qui se trouvait être le plus faible puisqu'il n'était pas flanqué, traversant le fossé et arrivant dans la place d'armes E, était battu par les deux demi-bastions F G, et exposé à des feux de face et croisés
83.
De Ville recommande les fausses braies en avant du rempart comme donnant beaucoup de force aux places, en ce qu'étant masquées par le profil du chemin couvert, elles retardent l'établissement des batteries de brèche et battent le débouchement des boyaux de tranchée dans le fossé: il les fait en terre (75) et ainsi que l'indique le profil, en A
84.
Les bretèches dont parle le sénéchal Guillaume des Ormes dans son rapport adressé à la reine Blanche, étaient des ouvrages provisoires que l'on élevait derrière les palis pour battre les assaillants lorsqu'ils avaient pu faire brèche
85.
Nos millions sont comme un rempart autour de nous, c’est vrai, mais il saura s’ouvrir une brèche
86.
– Bast ! répliqua le jeune Auvergnat, ne pouvant cependant retenir un soupir au souvenir de la brèche qu’il y avait faite le matin, vous me rendrez tout cela quand vous serez chirurgien en chef de l’hôpital
87.
Ces palissades longues chacune de trois ou quatre kilomètres s’étendent, sans la moindre brèche, à travers la plaine en formant un V colossal, dont l’ouverture est égale à la longueur d’un des côtés
88.
Albert et Joseph, voyant Alexandre franchir la brèche pratiquée dans la palissade et se mettre à la poursuite du couagga, ne s’étaient pas autrement inquiétés du chasseur dont la prudence et l’adresse leur étaient bien connues
89.
– La brèche
90.
Pendant ce temps, nous allons, Joseph et moi pratiquer une brèche
91.
Pour n’être pas gêné au moment de la sortie qui pouvait être tumultueuse, le jeune homme donna à la brèche une largeur d’environ trois mètres
92.
Si, domptant toute émotion, si, surmontant toute velléité de vertige, il escalade la rampe du précipice et porte son regard sur la droite, il voit le Zambèze se dérober tout à coup et rouler tout d’une pièce dans une énorme brèche basaltique coupant transversalement son lit, comme une auge immense
93.
Le comte de Calonne, leur homme de confiance, leur ministre, le personnage le plus puissant de l’émigration, jalouse le baron de Breteuil, l’homme de confiance du roi, et le baron de Breteuil jalouse le comte de Calonne, lequel, en sa qualité d’ami du comte d’Artois, est battu en brèche par le comte de Jaucourt, ami de Monsieur, comte de Provence
94.
Le cadeau de gibier, malgré la brèche que Germain y avait faite pour son propre compte, était encore assez copieux pour produire de l’effet
95.
Roumanille, vaillamment et toujours sur la brèche, lançait aux adversaires le feu grégeois que nous apprêtions, un peu l’un, un peu l’autre, dans le creuset du Gai-Savoir
96.
Au fond du jardin de l’hôtel de Malincourt, une brèche dans la muraille donnait accès à l’ancien couvent, pour lequel, lors de la mise en vente des biens ecclésiastiques, ne s’était pas présenté d’acquéreur et où se trouvaient la chapelle et le cloître
97.
M'ouvrirez-vous la porte, ou dois-je entrer dans le jardin aux orties, par la brèche?
98.
Une brèche restait ouverte
99.
Lentement, avec des soins infinis, elle achevait de consommer amoureusement cette lumière éparse ; elle en concentrait le faisceau en un seul point de son être, comme si elle eût espéré faire ainsi sauter un dernier obstacle et se perdre en Dieu par cette brèche
100.
D’où venait-elle ? Comment était-elle entrée dans sa poitrine ? Par quelle brèche ? Sans doute, si terriblement que chancelât sa raison, il n’était pas encore dupe d’une hallucination si grossière