1.
Et elle, elle occupait le même poste de directrice commerciale et gestion des ressources humaines comme son frère qui détaché aux USA exerçant sa fonction d’actionnaire et consultant avec la même société
2.
Vinka, ainsi que sa mère Dinh et son jeune frère Duon, avait presque vomi durant l’inspection des étals de bouchers par Pham, qui s’était contenté de regarder et poser quelques questions aux artisans locaux avant de continuer son chemin
3.
Trouvant rapidement et gardant avec elle la jeune Marie, elle passa une autre demi-heure avant que Marie soit réunie avec son frère Jean, qui avait été trouvé dans la ville côtière danoise de Ribe
4.
La jeune fille échangea un regard rapide avec le garçon, probablement son frère à en juger par leur ressemblance, avant de sourire de nouveau à Robert
5.
Il avait également rejoint d’autres prisonniers illustres, dont son neveu Louis II Le Jeune, présent Empereur d’Occident, ainsi que le frère cadet de ce dernier, Lothaire II, Roi de Lotharingie
6.
Quelques années plus tard, son frère aîné fit ses adieux à sa mère et quitta la Syrie pour la ville d’Istanbul où il avait trouvé un nouvel emploi
7.
Elle cherchait son petit frère sorti de la maison
8.
« Votre fille sortait chercher son petit frère
9.
» Il dira encore: «la prière est à Dieu, Ô mon frère, le Créateur des mondes
10.
Le frère du Prophète Joseph(Pbsl) et même ses parents sont tombés d’admiration pour lui en raison de sa foi élevé et sa piété et parce que leurs cœurs étaient épris de vertu et de perfection qu’ils préfèrent et placent au dessus de tout dans leur vie
11.
Cher frère lecteur, examinons maintenant un cas extrêmement important
12.
Mohammad Amin n’avait pas sept ans quand il prit la responsabilité de la protection de sa mère, la défendant et la mettant à l’abri de tout mal qui sévit au sein de sa famille après la disparition de son père, alors que son frère ainé Salim était parti pour la Turquie
13.
“Deux ans plus tard, frère RC quitta Fez pour l’Espagne, porteur de nombreux et
14.
Toi, mon ami, mon amie, frère ou soeur par l’esprit, persévère et ne perds pas
15.
Son frère, industriel vend tout et vient s'installer avec lui
16.
les ventes, son frère Daniel s’occupe de la production et de la logistique, et Michael évolue en ingénierie et au développement de nouveaux produits
17.
En bas, sous la porte, Denise trouva son frère Jean
18.
Écoute, petite soeur: c'est une grande brune, nous sommes allés au café en compagnie du frère, moi je ne me doutais pas que les consommations…
19.
Né à Dunkerque, fils cadet d'un épicier, il était venu à Paris, presque chassé par son père et son frère, qui le jugeaient trop bête
20.
Et, comme un escalier du sous-sol s'ouvrait derrière le rayon des cravates, elle y poussa son frère, elle le fit descendre vivement
21.
Oui, je passe les nuits… Sans compter que tu enlèves le pain de la bouche de ton frère
22.
Pourquoi ne pas s'expliquer, montrer son frère? On allait encore s'imaginer des vilenies; et elle aurait beau jurer, on ne la croirait pas
23.
Toujours son frère! c'était bête à la fin! Alors, Denise les regarda tous: Bourdoncle, qui dès la première heure ne voulait pas d'elle; Jouve, resté là pour témoigner, et dont elle n'attendait aucune justice; puis, ces filles qu'elle n'avait pu toucher par neuf mois de courage souriant, ces filles heureuses enfin de la pousser dehors
24.
Elle ne mentait pas, cette pauvre fille: c'était bien son frère, Campion l'avait parfaitement reconnu
25.
Mais elle se défendait plus difficilement contre l'affection désespérée de Deloche; il la guettait, n'ignorait aucun de ses soucis, l'attendait sous les portes; un soir, il avait voulu lui prêter trente francs, les économies d'un frère, disait-il, très rouge
26.
— C'est votre frère, n'est-ce pas? demanda-t-il encore, les yeux sur Pépé
27.
Denise cherchait des yeux son frère Jean
28.
Denise ramena son oncle et son frère, dans une voiture de deuil
29.
Son frère Jean, les mains embarrassées d'un paquet, se trouvait devant elle
30.
Comment êtes-vous avec votre frère le ministre?»
31.
Il n'a pas la corde très fraternelle, mon frère
32.
Je ne veux être avec vous que si votre frère y est aussi
33.
Je vous ai transmis la volonté de votre frère, je ne peux pas aller le relancer encore
34.
—Mon Dieu! reprit Saccard, moi, je me serais passé volontiers de mon frère
35.
Peut-être, dans la bousculade, son frère lâcherait-il plus facilement le mot attendu
36.
Il m'a répondu "Que mon frère réussisse!"»
37.
Son grand bon sens, sa nature droite flairaient toutes sortes de trous obscurs et malpropres; et elle tremblait surtout pour son frère, qu'elle adorait, qu'elle traitait parfois en riant de «grosse bête», malgré sa science; non qu'elle soupçonnât le moins du monde l'honnêteté parfaite de leur ami, qu'elle voyait si dévoué à leur fortune; mais elle avait une singulière sensation de terrain mouvant, une inquiétude de chute et d'engloutissement, au premier faux pas
38.
Puis, quand il eut donné à son frère des détails sur le syndicat, définitivement formé, elle intervint de son air paisible
39.
«C'est que j'aime beaucoup mon frère, c'est que je vous aime vous-même plus que vous ne pensez, et cela me ferait un gros chagrin de vous voir vous engager dans des trafics louches, où il n'y a, au bout, que désastre et que tristesse
40.
Seulement, l'outil que j'en veux faire surtout, c'est une machine à lancer les grands projets de votre frère: là sera son véritable rôle, ses bénéfices croissants, sa puissance peu à peu dominatrice
41.
—Et puis, c'est impossible: il traîne mon frère dans la boue, je ne peux pas me fâcher avec mon frère dès le début
42.
Il achetait L'Espérance, en éteignait les polémiques acerbes, la mettait aux pieds de son frère qui était bien forcé de lui en avoir de la reconnaissance, mais lui conservait son odeur catholique, la gardait comme une menace, une machine toujours prête à reprendre sa terrible campagne, au nom des intérêts de la religion
43.
Très surpris, Saccard l'écoutait, car, la veille encore, la chose était entendue; et il devinait l'influence de Mme Caroline sur son frère, sachant que, le matin, ils avaient eu une longue conversation ensemble
44.
Elle vit bien tout de suite, à l'embarras de son frère, qu'il venait de céder une fois encore, par faiblesse; et, un instant, elle en fut très fâchée
45.
Mon frère ne sera pas là, moi-même je n'entends rien à l'argent
46.
Son frère, resté silencieux, s'était approché et l'embrassait
47.
Merci, ma belle amie, de la peine que vous vous donnez, depuis que votre frère est absent
48.
Il faut écrire cela à votre frère, pour le rassurer
49.
«Bah! répondait gaiement Mme Caroline, mon frère a toujours été si sage, que la sagesse est pour lui une condition de nature, et non un mérite
50.
Elle ne connaissait pas ce nom, elle donna l'ordre de faire monter chez elle, dans le cabinet de son frère, où elle recevait
51.
D'autre part, si Busch avait tant tardé, c'était qu'il venait de passer des semaines d'affreuse inquiétude, près de son frère Sigismond, couché, terrassé par la phtisie
52.
Faire joujou avec ces bêtises-là, il le lui permettait, comme on permet des pantins à un enfant, lorsqu'il était en bonne santé; mais s'assassiner avec des idées folles, impraticables, vraiment c'était imbécile! Enfin, ayant consenti à être sage, par affection pour son grand frère, Sigismond avait repris quelque force, et il commençait à se lever
53.
Il venait de songer à son frère, il étouffait
54.
Ses soupçons de trafics louches, ses craintes qu'il ne les compromit elle et son frère, se dissipèrent même entièrement, à le voir sans cesse en lutte avec les difficultés, se dépensant du matin au soir pour assurer le bon fonctionnement de cette grosse mécanique neuve, dont les rouages grinçaient, près d'éclater; et elle lui en eut de la reconnaissance, elle l'admira
55.
Elle se tint encore dans la salle de la rue Blanche, où un entrepreneur de bals publics avait fait faillite; et, avant l'arrivée du président, dans cette salle déjà pleine, couraient les meilleurs bruits, un surtout qu'on se chuchotait à oreille: violemment attaqué par l'opposition grandissante, Rougon, le ministre, le frère du directeur, était disposé à favoriser l'Universelle, si le journal de la société, L'Espérance, un ancien organe catholique, défendait le gouvernement
56.
D'ailleurs, Hamelin, tout en désapprouvant cette tactique illégale, avait fini par s'en remettre complètement à Saccard, pour les opérations financières; et il y eut une conversation à ce sujet, entre eux et Mme Caroline, relative seulement aux cinq cents actions qu'il les avait forcés de prendre, lors de la première émission, et que la seconde, naturellement, venait de doubler: mille actions en tout, représentant, pour le versement du quart et la prime, une somme de cent trente-cinq mille francs, que le frère et la sœur voulurent absolument payer, un héritage inattendu d'environ trois cent mille francs leur étant tombé d'une tante, morte dix jours après son fils unique, tous deux emportés par la même fièvre
57.
Lorsque son frère fut reparti pour l'Orient, Mme Caroline se retrouva seule avec Saccard, reprenant leur étroite vie d'intimité, presque conjugale
58.
Est-ce qu'on le croyait à la solde de son frère? est-ce qu'on le payait pour qu'il laissât compromettre la ligne du journal par une approbation sans réserve des moindres actes du ministre? Lorsqu'il l'entendit parler de la ligne du journal, Jantrou eut un muet sourire
59.
Quand vous avez pris L'Espérance, cette feuille avancée du catholicisme et de la royauté, qui menait une si rude campagne contre Rougon, c'est vous qui m'avez prié d'écrire une série d'articles élogieux, pour montrer à votre frère que vous n'entendiez pas lui être hostile, et pour bien indiquer ainsi la nouvelle ligne du journal
60.
Est-ce que vous croyez que je veux m'inféoder à mon frère? Certes, je n'ai jamais marchandé mon admiration et mon affection reconnaissantes à l'empereur, je n'oublie pas ce que nous lui devons tous, ce que je lui dois, moi, en particulier
61.
Oui, plutôt que d'aider à l'évolution de son frère, plutôt que de laisser l'empereur se suicider par de nouvelles concessions, il rallierait les intransigeants de la dictature, il ferait cause commune avec les catholiques, pour enrayer la chute rapide qu'il prévoyait
62.
«J'en ai assez, comprenez-vous, Huret! et mettez-vous bien ça dans la tête c'est que, si mon frère ne me sert à rien, j'entends ne lui servir à rien non plus
63.
Mais, surtout, le capitaine Chave, le frère de Mme Maugendre, blâmait son beau-frère
64.
Ce n'était donc pas le grand homme qui s'était montré bon frère, en lui envoyant la nouvelle? Faudrait-il qu'il se passât de ce haut patronage, même qu'il attaquât le tout-puissant ministre? Brusquement, en face du palais de la Légion d'honneur, que surmontait une gigantesque croix de feu, brasillant dans le ciel noir, il en prit la résolution hardie, pour le jour où il se sentirait les reins assez forts
65.
Mais Mme Caroline n'en répondit pas moins gaiement à son frère, le plaisantant de ce qu'il devenait trembleur aujourd'hui, au point que c'était elle, jadis soupçonneuse, qui devait le rassurer
66.
Son frère, alors à Constantinople, où il s'occupait de sa grande affaire des chemins de fer d'Orient, l'avait chargée de revoir toutes les notes prises autrefois par lui, dans leur premier voyage, puis de rédiger une sorte de mémoire, qui serait comme un résumé historique de la question; et, depuis deux grandes semaines, elle tâchait de s'absorber tout entière dans cette besogne
67.
Alors, elle se souvint, son frère avait acheté ces images à Jérusalem, en grand enfant pieux
68.
Ah! ce frère, si intelligent, si longtemps méconnu, qu'il était heureux de croire, de ne pas sourire devant ce Saint-Sépulcre naïf pour boîte à bonbons, de puiser une sereine force dans sa foi à l'efficacité de cette prière, rimée en vers de confiseur! Elle le revoyait trop confiant, trop facile à se laisser duper peut-être, mais si droit, si tranquille, sans une révolte, sans une lutte même
69.
Cela la rendait soupçonneuse et méfiante, elle se remettait malgré elle à «faire le gendarme», comme disait son frère en riant, même au sujet des affaires de l'Universelle, qu'elle avait cessé de surveiller, tant sa confiance un moment était devenue grande
70.
Aussi, maintenant, se reprochait-elle, avec un violent remords, la lettre rassurante qu'elle avait écrite à son frère, lors de la dernière assemblée générale; car elle le savait, depuis que sa jalousie lui ouvrait de nouveau les yeux et les oreilles, les irrégularités continuaient, s'aggravaient sans cesse, ainsi le compte Sabatani avait grossi, la société jouait de plus en plus, sous le couvert de ce prête-nom, sans parler des réclames énormes et mensongères, des fondations de sable et de boue qu'on donnait à la colossale maison, dont la montée si prompte, comme miraculeuse, la frappait de plus de terreur que de joie
71.
Son pauvre frère, si crédule, séduit, emporté, allait-elle donc le trahir, l'abandonner à ce flot qui menaçait, un jour, de les noyer tous? Elle était désespérée de son inaction et de son impuissance
72.
«A propos, et mon petit frère, ce monstre?
73.
Il avait partagé sa femme avec son fils, vendu son fils, vendu sa femme, vendu tous ceux qui lui étaient tombés sous la main; il s'était vendu lui-même, et il la vendrait elle aussi, il vendrait son frère, battrait monnaie avec leurs cœurs et leurs cerveaux
74.
Et le besoin lui venait d'aller loin, très loin, de rejoindre son frère au fond de l'Orient, plus encore pour disparaître que pour l'avertir
75.
D'un coup d'œil machinal, Mme Caroline regarda les suscriptions et, dans le tas, reconnut une lettre de son frère, qui lui était adressée
76.
Elle se revoyait avec son frère en continuelles courses par cette merveilleuse contrée, dont les richesses incalculables se perdaient, ignorées ou gâchées, sans routes, sans industrie ni agriculture, sans écoles, dans la paresse et l'ignorance
77.
Si, là-bas, son frère s'égayait, chantait victoire, au milieu des chantiers qui s'organisaient, des constructions qui sortaient du sol, c'était qu'à Paris l'argent pleuvait, pourrissait tout, dans la rage du jeu
78.
Elle allait vivre dans un brasier, dans la forge haletante de la spéculation, sous l'incessante menace d'une catastrophe finale, où son frère pouvait laisser son honneur et son sang
79.
Pourquoi? pour rien raisonnablement, pour le plaisir d'être! Son frère le lui disait, elle était l'invincible espoir
80.
Elle désapprouvait cette nouvelle installation, beaucoup trop magnifique, sans pouvoir cependant la blâmer en principe, ayant reconnu la nécessité d'un local plus vaste, aux beaux jours de tendre confiance, lorsqu'elle plaisantait son frère qui s'inquiétait
81.
Elle travaillait pourtant beaucoup, toujours occupée par son frère, qui, d'Orient, lui envoyait des tâches d'écritures
82.
Saccard, qui les inspirait, n'y faisait pas encore attaquer ouvertement son frère, resté ministre d'État quand même, résigné, dans sa passion du pouvoir, à défendre aujourd'hui ce qu'il condamnait hier; mais on l'y sentait aux aguets, surveillant la situation fausse de Rougon, pris à la Chambre entre le tiers parti affamé de son héritage, et les cléricaux, ligués avec les bonapartistes autoritaires contre l'empire libéral; et les insinuations commençaient déjà, le journal redevenait catholique militant, se montrait plein d'aigreur, à chacun des actes du ministre
83.
Elle avait, au milieu du succès brutal qui se déclarait chaque jour davantage, la sensation d'un danger sourd, une crainte irraisonnée, dont elle n'osait même parler; et elle préférait que son frère fût là, à se rendre compte des choses par lui-même, car elle en arrivait à douter d'elle, craignant d'être sans force contre Saccard, de se laisser aveugler, au point de trahir ce frère qu'elle aimait tant
84.
Et c'est pourquoi elle se montra très heureuse du retour de son frère
85.
Mais le frère et la sœur devancèrent l'heure du rendez-vous, d'un tacite accord, et ils se trouvèrent un instant seuls, ils purent causer
86.
—Sans doute, mon frère vous l'a dit les cours, à partir de deux mille, sont absolument fous
87.
Elle rougit légèrement, car, la veille, elle avait précisément vendu mille de ses actions, pour obéir aux ordres de son frère, soulagée, elle aussi, par cette vente, comme par un acte tardif d'honnêteté
88.
Ce qu'il ignorait, c'était que Mme Caroline avait de nouveau vendu mille de ses actions, luttant elle-même contre la hausse déraisonnable, ainsi que son frère lui en avait laissé l'ordre
89.
Huret, en apprenant que Rougon allait décidément abandonner son frère, s'était remis avec le ministre; car il avait la conviction que, le jour où Saccard aurait Rougon contre lui, ce serait la catastrophe inévitable
90.
Voyons, vous êtes son frère, croyez-vous qu'il soit content?
91.
Voilà ce pauvre frère, qui, dans sa rage de rester ministre, gouverne au nom des principes qu'il combattait hier, et qui s'en prend à moi, parce qu'il ne sait plus comment se tenir en équilibre, entre la droite, tachée d'avoir été trahie, et le tiers état, affamé du pouvoir
92.
Et voilà mon imbécile de frère qui, pour garder le pouvoir six mois de plus, va me jeter en pâture aux sales juifs, aux libéraux, à toute la racaille, dans l'espérance qu'on le laissera un peu tranquille, pendant qu'on me dévorera
93.
—Dame! reprit Huret en exagérant son air simple, si un malheur vous arrivait, comme ça arrive à tout le monde, dans les affaires, votre frère veut que vous ne comptiez pas sur lui, pour vous défendre contre Delcambre
94.
Je croyais que c'était mon frère qui remontait et qui avait oublié sa clef
95.
Mon frère m'a dit qu'il ne faisait que descendre et remonter
96.
C'était Busch qui rentrait et qui jetait sur le visiteur un regard oblique d'amant jaloux dans sa continuelle crainte qu'on ne donnât une crise de toux son frère, en le faisant trop parler
97.
Elle lui avait pris les mains, elle les lui serrait, vraiment peinée, lui rappelant qu'elle et son frère l'avaient averti
98.
Il évitait Mme Caroline, dont les remontrances le gênaient, toujours à lui parler des lettres inquiètes qu'elle recevait de son frère, désespérée elle-même de sa campagne à la hausse, d'un effrayant danger
99.
Mme Caroline, épouvantée, envoya le soir même une dépêche à son frère, qui était à Rome pour une semaine encore; et, trois jours après, Hamelin débarquait à Paris, accourant au danger
100.
Au lieu de se contenter de vendre ses titres, simplement, afin d'entraver la hausse, n'aurait-elle pas dû trouver autre chose, prévenir les gens, agir enfin? Dans son adoration pour son frère, son cœur saignait, à le voir ainsi compromis, au milieu de ses grands travaux ébranlés, de toute l'œuvre de sa vie remise en question; et elle souffrait d'autant plus, qu'elle ne se sentait pas libre de juger Saccard: ne l'avait-elle pas aimé, n'était-elle pas à lui, de ce lien secret, dont elle sentait davantage la honte? C'était, placée ainsi entre ces deux hommes, tout un combat qui la déchirait