1.
«Nous sommes écoeurés des faux culs qui maltraitent des femmes au cráne rasé pour avoir couché avec des allemands
2.
En haut, dans la salle des épures, Mme Caroline resta surprise devant ce gros homme mal rasé, à la figure plate et sale, vêtu d'une belle redingote graisseuse et cravaté de blanc
3.
Puis, assis contre la vitrine, toujours en paletot, rasé et peigné, il causait poliment, avec les manières d'un homme qui aurait reçu de l'instruction
4.
L'appétit, lui aussi, était rasé
5.
C'était un homme petit et assez fort, entièrement rasé, grisonnant déjà
6.
C'était un grand garçon osseux, soigneusement rasé, avec un nez maigre et des lèvres minces, qui demeurait rue Vavin, derrière le Luxembourg
7.
Sur la table d'étalage, des poulets plumés montraient leur poitrine charnue, tendue par l'arête du brochet; des pigeons, serrés sur des claies d'osier, avaient des peaux nues et tendres d'innocents; des canards, de peaux plus rudes, étalaient les palmes de leurs pattes; trois dindes superbes, piquées de bleu comme un menton fraîchement rasé, dormaient sur le dos, la gorge recousue, dans l'éventail noir de leur queue élargie
8.
Cependant, elle regarda Quenu; il avait à la nuque une peau rude, une couenne rougeâtre, et son menton rasé était d'une rugosité de bois noueux; tandis que la nique et le menton de l'autre semblaient du velours rosé
9.
Monsieur Jules était là, se dandinant sur une chaise retournée, rasé et frais comme un chérubin
10.
Et je me pris à contempler, comme fasciné, ce colosse au teint bronzé, dont le profil, fraîchement rasé, avait la pureté d’un camée
11.
Sous sa direction, je nettoyai la plaie et la recousis après en avoir rasé les bords
12.
En examinant attentivement cette masse, je crus reconnaître les formes épaissies d'un navire, rasé de ses mâts, qui devait avoir coulé par l'avant
13.
J’avais perdu dans ce pré plus de temps que je n’avais prévu et ce n’est que quand Ethelbertha vint me dire qu’il était sept heures et demie et que le déjeuner était servi, que je me rappelai ne m’être pas encore rasé
14.
L'Henrietta n'était plus qu'un bâtiment rasé comme un ponton
15.
Le major, rasé de frais, et les voyageurs, après une rapide toilette, prirent place à la table
16.
Le Macquarie se trouvait alors rasé comme un ponton
17.
- Seigneur, me dit alors le barbier, qu'entendez-vous, s'il vous plaît, par ce discours? Ce n'est pas moi qui suis venu vous chercher, c'est vous qui m'avez fait venir; et cela étant ainsi, je jure, foi de musulman, que je ne sortirai point de chez vous que je ne vous aie rasé
18.
Vous devriez déjà m'avoir rasé
19.
«Le barbier, continua le jeune boiteux, quitta encore son rasoir, prit une seconde fois son astrolabe, et me laissa à demi rasé pour aller voir quelle heure il était précisément
20.
Tout cela avait été rasé, détruit, anéanti, s’était effondré, était réduit en poussière
21.
Le greffier était grand et tout rasé
22.
Prichibèiév, vieux sous-off ridé, mal rasé, porte militairement ses mains à la couture de son pantalon et répond d’une voix rauque, étouffée, en martelant chaque mot, comme s’il commandait :
23.
Au milieu de ses confrères était assis Déréviâchkine, garçon d’un âge indéterminé, rasé, de grands yeux immobiles, le nez aplati et des cheveux si rudes que, à les voir, on éprouvait le désir de se cirer les bottes
24.
Là aussi une lampe de porcelaine était allumée et un vieillard au doux visage, creusé et rasé, presque toujours silencieux comme un homme accablé par l’âge et les souvenirs, était assis auprès de Florentin devant deux verres de marc
25.
C’est à toi que l’on parle, toi, le rasé !
26.
Vous savez que jusqu’à la fin de ses jours il resta célibataire ! Et qui nous le remplacera en tant que camarade ? Je vois, comme s’il était sous mes yeux, son visage rasé, attendri, tourné vers nous avec un bon sourire
27.
Près du monument, en effet, se trouvait Prokôfy Ôssipytch, vieux fonctionnaire au visage rasé
28.
Ses yeux étaient cernés de taches de rousseur ; son menton, mal rasé ; ses cheveux trop longs traînaient sur son col sale
29.
Au même instant, un jeune homme de haute taille, tout rasé, vif, et qui se dandinait en marchant, s’approcha du puits
30.
En face de lui était assis un homme d’un certain âge, rasé, l’air d’un capitaine au long cours, – un Finnois aisé ou un Suédois, selon toute apparence, – qui ne cessait de sucer sa pipe et de répéter pour unique refrain :
31.
Gillais qui se soignait un peu plus depuis quelque temps – on l’avait vu rasé de frais, la capote boutonnée et les mains propres (Dame ! quand on a un notaire dans ses amis !) – retomba dans la plus profonde abjection
32.
Le petit homme était étroit de poitrine, rasé ; il avait un petit nez rouge
33.
Soigneux de sa personne comme un chat de sa fourrure – c’est une de ses caractéristiques – il s’était arrangé pour avoir son menton aussi finement rasé et son linge aussi irréprochable que s’il fût sorti de son cabinet de toilette de Baker street
34.
Figurez-vous un monsieur de grande taille, maigre, âgé d’environ trente ans, rasé de près, frisé comme un agneau, et élégamment vêtu
35.
Petit et trapu, une grosse tête au nez court, le crâne chauve rissolé par le soleil, avec une couronne de cheveux qui avaient été blonds et frisottaient par boucles épaisses comme un Saint-Jean de Dürer bien rasé, la figure impassible, sa longue pipe au coin de la bouche, il causait très lentement avec d’autres paysans, tout en suivant du coin de l’œil la mimique de Christophe ; et il avait un rire silencieux
36.
Deux d’entre eux étaient bruns et barbus ; le troisième, rasé et gros, était évidemment un acteur
37.
Son menton rond, bien rasé, bien dessiné, ressemblait à un talon
38.
Il ressemblait énormément à celui que j’avais vu la veille au soir ; même tournure, même voix, mais il était complètement rasé et ses cheveux étaient moins foncés
39.
Lorsque l'opération fut terminée, lorsque Edmond sentit son menton entièrement rasé, lorsque ses cheveux furent réduits à la longueur ordinaire, il demanda un miroir et se regarda
40.
C’était un respectable vieillard, au large visage rasé, en gilet de fourrure et en manches de chemise
41.
Son visage rasé, granulé de traces de boutons, exprimait deux sentiments contradictoires : la soumission à l’inscrutable destin et un dédain obtus et illimité, pour les cafetans et les fichus bigarrés des paysans et des paysannes, défilant devant lui
42.
Tu ne rencontreras pas Hyperbolos, inassouvi de chicanes; tu ne seras pas abordé, en parcourant l'Agora, par Kratinos, toujours rasé à la fine lame, comme les galants; ni par le pervers Artémôn, trop alerte à la musique, exhalant de ses aisselles la mauvaise odeur d'un bouc de sa patrie Tragasa
43.
Dix minutes plus tard il était chez elle, la mine fatiguée, pas rasé et couvert de poussière
44.
Julius était étendu sur le lit, sale, sans col, pas rasé, profondément endormi
45.
Abel Bellamy, non rasé et la figure couverte de sueur, l’attendait
46.
Aussitôt qu’il se fut changé et rasé, il se rendit au Manoir, s’attendant à apprendre que Valérie s’était couchée
47.
Il est très admissible que l'homme dont il est ici question ait considéré l'acte d'être rasé (ou les préparatifs par le savonnage) comme la réalisation symbolique d'idées de blessures et d'égorgement, de fantaisies sanguinaires, comme les idées qui hantèrent, dans un autre cas, un homme d'un certain âge pendant sa jeunesse, et que c'est cette symbolisation qui lui a procuré l'excitation et la satisfaction sexuelles
48.
Raymond, comme il se faisait appeler, portait une barbe blanche luxuriante et se procurait d’élégants revenus en écrivant des lettres de sollicitation et en allant interviewer des femmes crédules et sympathiques, il n’était point connu sous ce nom et ne jouissait pas alors de la considération dont on l’entourait à présent dans Montague Street ! Maintenant, toujours rasé de frais, il avait l’air d’un amiral en retraite, et recevait quatre livres sterling par semaine pour quitter la maison chaque matin à dix heures, avec son chapeau de soie délibérément posé sur le coin de la tête, son parapluie roulé et sa boutonnière soigneusement fleurie !
49.
Je sortais d’un théâtre où je m’étais terriblement rasé, bien résolu à ne plus y remettre les pieds avant deux ou trois ans
50.
Homme grave et onctueux, au visage rasé de frais à l’exception des favoris gris, les gens qui ne le connaissaient pas l’auraient pris facilement pour un avoué à clientèle ecclésiastique et prospère
51.
Il fume peu et seulement des cigarettes, boit très peu, aime les sucreries, la musique, les beaux-arts, l'élégance, les fleurs, et se meut de préférence dans les cercles de femmes; il porte moustache, mais le reste de la figure est rasé
52.
Levé à huit heures, rasé, chaussé, fébrile, Chéri secoua Desmond qui dormait livide, affreux à voir et gonflé dans le sommeil comme un noyé :
53.
Le pont de son vaisseau avait été complètement rasé par les boulets ennemis, et l'amiral avec deux officiers restaient seuls debout et sans blessure quand il se rendit 221
54.
A présent le barbier, pour mener à perfection son ouvrage, étalait à nouveau sur le visage déjà rasé une mousse onctueuse et, du clair d'un second rasoir qu'il affilait au creux de sa main moite, raffinait
55.
Son menton prononcé étant partout rasé, les tons bleuâtres de sa barbe, fraîchement coupée, contrastaient avec le vif incarnat de ses lèvres et la blancheur de ses dents, qu’il avait très belles
56.
L’autre voyageur se nommait Émile Gagnepain ; il avait de trente à trente-deux ans ; sa taille était ordinaire, mais bien prise et fortement charpentée ; ses épaules larges, sa poitrine bombée ; la santé semblait lui sortir par tous les pores : ses bras sur lesquels saillaient des muscles gros comme des cordes et durs comme du fer, témoignaient d’une vigueur corporelle peu commune ; son visage respirait la franchise et la bonne humeur ; ses traits réguliers, ses yeux bruns pleins de finesse, sa bouche rieuse, ses cheveux d’un blond fauve, frisés comme ceux d’un nègre ; sa moustache, cirée avec soin et coquettement relevée ; son menton rasé et ses favoris touffus qui atteignaient presque les coins de sa bouche, lui formaient une physionomie pleine de franchise et d’énergie qui, au premier coup d’œil, attirait la sympathie
57.
Misérable théâtre ! Le public ne supporte le génie qu’à des doses infinitésimales, rasé, rogné, épilé, frotté des onguents à la mode
58.
Assis à côté de son fils, sur le bord de leur mince couchette, le soldat, qui, dès l’aube du jour, s’était vêtu et rasé avec son exactitude militaire, tenait entre ses mains les deux mains d’Agricol ; sa figure rayonnait de joie, il ne pouvait se lasser de le contempler
59.
Rien dans son costume ne décelait, pour ainsi dire, le prêtre, sauf peut-être le manque absolu de favoris, remarquable sur une figure aussi virile ; son menton, fraîchement rasé, s’appuyait sur une haute et ample cravate noire nouée avec une crânerie militaire qui rappelait que cet abbé-marquis, que ce prédicateur en renom, alors l’un des chefs les plus actifs et les plus influents de son ordre, avait, sous la Restauration, commandé un régiment de hussards après avoir fait la guerre avec les Russes contre la France
60.
Autour des chevaux, c’était un mélange bizarre d’acheteurs, de curieux, de maquignons, de cosaques montés sur leurs maigres chevaux, au milieu desquels on reconnaissait nos Petits-Russiens, si habiles en affaires, à la mèche de cheveux qu’ils conservent sur le haut de la tête, pendant que tout le reste est rasé
61.
En m’entendant approcher, il jeta sur moi un regard vif, par-dessus des lunettes d’or, et me laissa entrevoir un frais visage rasé respirant la franchise et la bonté
62.
Si encore l’arsenal était resté debout ça nous aurait servi de point de repère, mais il avait été rasé net, et à la place qu’il occupait, il n’y avait plus qu’un grand trou dans le sable
63.
Il passa lentement sur son mince visage rasé sa main maigre, aux veines un peu saillantes, et dit d’un ton conciliant :
64.
– Grand, maigre, visage rasé, vêtu d’un complet gris, et coiffé d’une casquette, répondit le lieutenant
65.
Alors, héroïquement, j’ai rasé ma tête
66.
Elle pose ses deux mains sur son crâne rasé, disant :
67.
Ce monsieur bien rasé et de mœurs décentes (les fous ont généralement une façon de mettre leur pantalon
68.
Et d’autres ensuite plus sombres encore ! Si bien qu’au bout de quinze jours, mon jeune crâne raclé, rasé, battait le record des plus polis éburs
69.
Quant à l’inexistence des trottoirs, serait-ce par une mesure radicale des pères Lapudeur piémontais qui, ne pouvant faire disparaître, en leur ville, la galanterie dite « de trottoir », auraient purement et simplement rasé ce théâtre habituel des sollicitations impudiques ?
70.
Murph, tel est le nom de ce personnage, avait cinquante ans environ ; quelques mèches blanches argentaient deux petites touffes de cheveux d’un blond vif qui frisaient de chaque côté de son crâne presque entièrement chauve : son visage large, coloré, était complètement rasé, sauf des favoris très courts, d’un blond ardent, qui ne dépassaient pas le niveau de l’oreille, et s’arrondissaient en croissant sur ses joues rebondies
71.
Sa physionomie avait subi la même métamorphose ; il avait dépouillé avec ses haillons son air sauvage, brutal et turbulent ; à le voir marcher ses deux mains dans les poches de sa longue et chaude redingote de castorine couleur noisette, son menton fraîchement rasé enfoui dans une cravate blanche à coins brodés, on l’eût pris pour le bourgeois le plus inoffensif du monde
72.
Que cela était frais, joli, gracieux, et, pour lui, troublant par l’évocation des souvenirs ! Mais ce qui, tout autant que le bruit des eaux bouillantes, le bleu du ciel, la verdure des arbres, réveilla instantanément en lui les impressions de ses années de jeunesse, ce fut la vue d’un char qui arrivait à l’autre bout du pont : formé d’un tronc de sapin dont l’écorce n’avait même pas été enlevée, il était posé sur quatre roues avec des claies de coudrier pour ridelles ; deux bœufs au pelage bringé, habillés de toile, encapuchonnés d’une résille bleue, le traînaient d’un pas lent, et devant eux marchait leur conducteur, la veste jetée sur l’épaule, une ceinture rouge serrée à la taille, les espadrilles aux pieds, un long aiguillon à la main ; pour s’abriter du soleil il avait tiré en avant son béret qui formait ainsi visière au-dessus de ses yeux brillants dans son visage rasé de frais
73.
L’inspecteur, médita un moment, en passant la main sur son menton rasé de près
74.
Brun, de taille moyenne et bien proportionnée, un beau visage calme et bienveillant, tout dans sa personne, depuis ses cheveux noirs coupés très court et son menton rasé de frais, jusqu’à son uniforme, était simple et parfaitement élégant
75.
Toujours rasé jusqu’aux tempes, ce visage blafard avait une expression à la fois austère et béate, impassible et rigide, froide et réfléchie ; ses petits yeux noirs, vifs, perçants, mobiles, disparaissaient sous de larges lunettes vertes
76.
Il affectait dans son habillement une négligence qui allait jusqu’à la malpropreté, ou plutôt il était naturellement sordide ; son visage rasé tous les deux jours, son crâne sale et rugueux, ses ongles plats cerclés de noir, son odeur de bouc, ses vieilles redingotes râpées, ses chapeaux graisseux, ses cravates en corde, ses bas de laine noirs, ses gros souliers, recommandaient encore singulièrement sa vertu auprès de ses clients, en donnant à cet homme un air de détachement du monde, un parfum de philosophie pratique qui les charmait
77.
Rébenine était un homme d’âge moyen, grand et maigre, portant moustaches ; son menton proéminent était rasé ; il avait les yeux ternes et à fleur de tête
78.
Le dimanche, j’avais remarqué à la grand-messe ce petit vieillard propret, au visage rasé, au crâne poli entouré de légers cheveux blancs
79.
Mourir de faim en habit noir, rasé de frais et le sourire aux lèvres ! Les civilisations raffinées ont inauguré ce supplice qui fait pâlir les cruautés du poteau des sauvages
80.
On se dit : ah ! c’est donc fini ! On est ruiné, nettoyé, rasé, mais c’est fini
81.
Cependant le grand gaillard rasé qui avait, le premier, pris la parole, dit à Beaucaire :
82.
Murph, tel est le nom de ce personnage, avait cinquante ans environ; quelques mèches blanches argentaient deux petites touffes de cheveux d'un blond vif qui frisaient de chaque côté de son crâne presque entièrement chauve: son visage large, coloré, était complètement rasé, sauf des favoris très-courts, d'un blond ardent, qui ne dépassaient pas le niveau de l'oreille, et s'arrondissaient en croissant sur ses joues rebondies
83.
C'était un monsieur grave et bien rasé, vêtu comme un notaire pour une signature de contrat
84.
Sa physionomie avait subi la même métamorphose; il avait dépouillé avec ses haillons son air sauvage, brutal et turbulent; à le voir marcher ses deux mains dans les poches de sa longue et chaude redingote de castorine couleur noisette, son menton fraîchement rasé enfoui dans une cravate blanche à coins brodés, on l'eût pris pour le bourgeois le plus inoffensif du monde
85.
C’était un monsieur grave et bien rasé, vêtu comme un notaire pour une signature de contrat
86.
À midi, bien vêtu, rasé de frais, parfumé, il descend
87.
Millet était un gros homme, de haute taille, aux épais sourcils, à figure rougeaude, mal rasé et crasseux, en plus, des yeux de porc, des pieds d’éléphant, et de vilains doigts carrés qui enfournaient sans cesse la prise dans son nez
88.
Il s'était lavé, rasé et habillé proprement, non pas si brave qu'elle l'avait vu une fois, mais aussi gentil de sa mine et assez bien couvert pour lui faire honneur
89.
La balle alla se loger dans un des piliers de l’entrée, après avoir rasé la tête du cavalier qui s’élançait sur la route
90.
Plus de force, rasé
91.
Trois jours après, correctement ganté et rasé, Ralph se présentait à l’hôtel Téramond et demandait à être reçu par miss Alberte
92.
gé de près de soixante-dix ans, mais vigoureux encore, sanglé dans des bricoles qui le soutenaient ; teint du plus beau noir, rasé deux fois par jour, la bouche garnie d’un magnifique râtelier, monsieur Descloizeaux, qui portait sur sa personne toutes les élégances et dans son cœur tous les vices, s’attachait depuis quarante ans aux jeunes femmes, et, à l’affût dans leur ménage comme un chasseur dans un bois, il guettait celles que l’inexpérience ou un moment d’oubli pouvait lui livrer
93.
Le taillis avait été rasé, je vous en réponds : mais la morille était encore fidèle
94.
Mis comme une gravure de son journal l'Écharpe d'Iris, ganté, verni, rasé, frisé, la moustache en crocs, le stick en main, le monocle à l'œil, épanoui, rajeuni, tout à fait joli: tel on eût pu voir, un soir du mois de novembre, notre ami le poëte Rodolphe, qui, arrêté sur le boulevard, attendait une voiture pour se faire reconduire chez lui
95.
Cheyne venait de scruter tous les visages – celui de Disko, d’un jaune d’ivoire, rasé, à physionomie sévère ; celui de l’oncle Salters, avec son collier de barbe d’homme des champs ; l’air de simplicité étonnée de Pen ; le tranquille sourire de Manuel ; la grimace de joie de Long Jack, et la balafre de Tom Platt
96.
Les fouilles que nous avons faites derrière le pronaos nous ont convaincus que le temple proprement dit a été rasé jusqu'aux fondements
97.
Il est rasé de près, arborant cet air de fraîche vitalité que nous avons tous au sortir de la salle de bains
98.
"Si je nous mettais un peu de musique ?" propose Bernard en voyant Maurice faire son entrée au salon, chaussé, cravaté, fraîchement rasé lui aussi, si bien que les deux hommes, après s'être mutuellement considérés dans ces tenues inhabituelles, ne peuvent faire autrement qu'échanger un sourire, presque gênés de se trouver là inoccupés dans l'attente d'une ouverture officielle des festivités
99.
Tout fut rasé, sans merci, pour que s’édifiât une bâtisse presque vaste, à trois étages, dont le mur était criblé de fenêtres prétentieuses
100.
Ménalque descend son escalier, ouvre sa porte pour sortir, il la referme: il s'aperçoit qu'il est en bonnet de nuit; et venant à mieux s'examiner, il se trouve rasé à moitié, il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons, et que sa chemise est par-dessus ses chausses