Usar "prude" en una oración
prude oraciones de ejemplo
prude
1. Pauline, d'abord flattée, eut une moue de prude, recula, en murmurant d'un ton fâché:
2. — Une prude qui vous disait chaque soir, en vous déshabillant, que c'était perdre votre âme que d'aimer un prêtre, comme si on était prêtre parce qu'on est cardinal
3. La malade m'a affirmé que, jusqu'à l'âge de dix-neuf ans, elle n'eut absolument aucune idée de la différence des sexes; car elle avait reçu d'une tante, une vieille vierge très prude, une éducation tout à fait claustrale
4. Vous n’êtes pas si prude, je pense ?
5. – Non, je ne suis pas prude, reprit-elle avec un sourire provocant qui laissa voir des dents éblouissantes
6. La hardiesse du langage de cette femme, le feu de ses regards, la provocante liberté de ses manières révélaient assez qu’elle n’était pas, ainsi qu’elle le disait, une prude
7. Car, enfin, je ne suis pas plus prude qu’une autre, mais il y a des moments où de plus solides que moi perdent le contact, s’affolent
8. Moi, qui ne suis ni coquette ni prude, je vous dis, au contraire, parlez m’en souvent, parlez m’en toujours
9. Une femme prude paye de maintien et de parole; une femme sage paye de conduite
10. Extrêmement gaie, nullement prude, comme les femmes honnêtes foncièrement, d’une intelligence très vive et très souple, d’un esprit très libre, affranchi de tous les préjugés, de toutes les superstitions qui déshonorent, habituellement, le cerveau de la femme, d’une spontanéité de sensations remarquable, amoureuse de la vie sous toutes ses formes, même les plus décriées, philosophe et artiste, j’ai rarement, ou plutôt, je n’ai pas encore rencontré un être humain, surtout un être de son sexe, avec qui l’on se sentît si vite, si complètement en confiance, avec qui l’on se trouvât tout de suite de plain-pied
11. Et puis, pour les quatres petits fuseaux maigres que j’ai entrevus, trottinant, ce n’est pas la peine de faire tant d’embarras ! J’ai cru que le feu était à la maison, moi, ou que vous étiez assaillies par une bande de brigands ! Qui donc tapait si fort à la muraille ? Et avec quoi ? Ce n’est pas possible que ce soit cette prude demoiselle ? J’ai tout juste pris le temps de m’habiller à la hâte et d’accourir, pensant vous trouver massacrées
12. Et, pour ne pas la ressentir, cette sensation amollissante qui lui avait fauché les jambes, l’autre jour, la prude jeune fille préférait subir les grands airs du monsieur et paraître plier devant son ascendant
13. S'il en est ainsi, ne vous laissez pas assaillir l'imagination par ces scrupules et ces pensées de prude; mais soyez assurée que Lothaire vous estime autant que vous l'estimez, et vivez joyeuse et satisfaite de ce qu'étant tombée dans les lacs de l'amour, celui qui vous y retient mérite son triomphe
14. Une seule personne précédait Tess sur le chemin montant ; c’était une jeune femme distinguée, assez intéressante, bien que l’air un peu prude et guindée
15. On ne réussit ni par une soumission absolue ni par une violence brutale faite à la volonté de la femme; la prude méprise, comme ne connaissant rien au coeur des femmes, l'homme qui tient trop de compte de ses refus; et d'un autre côté, la jeune fille violentée prend en haine celui qui a manqué de ménagements pour elle [41]
16. Si vous vous montrez trop savant avec une novice, trop entreprenant avec une prude, vous éveillerez leur méfiance, et elles se mettront sur leurs gardes
17. Cette jeune âme qui s'ouvrait passa d'une prude à un cuistre
18. On est vieille, on est prude, on est dévote, on est la tante; mais c'est toujours agréable de voir entrer dans sa chambre un lancier
19. Le bourgeois est avare, la bourgeoise est prude; votre siècle est infortuné
20. « – Oh ! allons donc ! Ne faites pas la prude, ma petite
21. – À une prude par excellence, fille d’un marchand de bas immensément riche
22. Lire une lettre d’amour bien écrite est le souverain plaisir pour une prude ; c’est un moment de relâche
23. Ne serait-ce point une prude lasse de son métier ?
24. Tout votre avenir, monsieur qui êtes amoureux, dépend de ce grand problème : Est-ce une prude lasse de son métier, et méchante parce qu’elle est malheureuse ?
25. – Oh ! si je pouvais tuer le baron, continua Vallombreuse que les arguments du chevalier ne convainquaient point, j’aurais bientôt réduit la donzelle malgré ses airs de prude et de vertueuse
26. La plus prude le peut supporter ; mais quand son impatience insolente se livre tout d’abord aux derniers excès et procède par le guet-apens, le rapt et la séquestration, comme vous n’avez pas craint de le faire, il n’est pas d’autre sentiment possible qu’une invincible répugnance
27. Le bourgeois est avare, la bourgeoise est prude ; votre siècle est infortuné
28. Oui, – qui ne voudrait être l’Orlando de cette Rosalinde, même au prix des tourments que j’ai soufferts ? – Aimer comme j’aimais d’un amour monstrueux, inavouable, et que pourtant l’on ne peut déraciner de son cœur ; être condamné à garder le silence le plus profond, et n’oser se permettre ce que l’amant le plus discret et le plus respectueux dirait sans crainte à la femme la plus prude et la plus sévère ; se sentir dévoré d’ardeurs insensées et sans excuses, même aux yeux des plus damnés libertins ; que sont les passions ordinaires à côté de celle-là, une passion honteuse d’elle-même, sans espérance, et dont le succès improbable serait un crime et vous ferait mourir de honte ? Être réduit à souhaiter de ne pas réussir, à craindre les chances et les occasions favorables et à les éviter comme un autre les chercherait, voilà quel était mon sort
29. Voici en quoi elle consiste : elle a fait semblant d’être la bien-aimée du malade d’amour, qui était obligé de lui faire la cour comme à sa maîtresse véritable, et, pour le dégoûter de sa passion, elle donnait dans les caprices les plus extravagants ; tantôt elle pleurait, tantôt elle riait ; un jour elle l’accueillait bien, l’autre mal ; elle l’égratignait, elle lui crachait au visage ; elle n’était pas une seule minute pareille à elle-même ; minaudière, volage, prude, langoureuse, elle était cela tour à tour, et tout ce que l’ennui, les vapeurs et les diables bleus peuvent faire naître de fantaisies désordonnées dans la tête creuse d’une petite-maîtresse, il fallait que le pauvre diable le supportât ou l’exécutât
30. Ce que je fais, toute femme, même la plus vertueuse ou la plus prude, en eût fait autant
31. – Oh Dieu ! dit-elle, cette grande dame n’est point étrangère à ces choses ; elle a essayé d’entretenir des dames qui étaient en votre condition, mais elle n’a pu s’assurer de la paroisse ; et, d’ailleurs, une dame fort prude, ainsi que vous l’avez très bien vu ; toutefois, puisque vous partez, n’engagez point de discussion avec elle ; mais je vais veiller à ce que vous soyez un peu mieux soignée pendant que vous êtes encore ici, et il ne vous en coûtera pas davantage
32. Madame de Tècle, il le comprenait, n’était pas simplement une honnête femme, c’est-à-dire qu’elle n’avait pas seulement l’habitude du devoir, elle en avait la passion ; elle n’était pas prude, elle était chaste ; elle n’était pas dévote, elle était pieuse
33. Julie s’imagina que son irrésolution l’avait choqué, et qu’il la prenait pour une prude ridicule
34. L’amie de Léon n’était pas une prude ; mais il y a des choses qu’on n’aime pas à entendre, même en tête-à-tête avec l’homme qu’on aime
35. On devine bien que je ne contai pas mon histoire au palais Aldobrandi : la marquise était trop prude, don Ottavio trop exclusivement occupé de politique pour être de bon conseil dans une amourette
36. – Supposez, Yorke, qu’elle ait été bien élevée (chose rare à cette époque) ; supposez qu’elle ait eu un esprit réfléchi et original, l’amour de la science ; qu’elle ait reçu avec un plaisir naïf l’instruction qui coulait de vos lèvres ou que lui mesurait votre main ; supposez que sa conversation, lorsqu’elle se trouvait assise à vos côtés, ait été fertile, variée, empreinte d’une grâce pittoresque et d’un doux intérêt, coulant tranquillement, mais claire et abondante ; supposez que, lorsque vous étiez assis auprès d’elle par hasard ou à dessein, le plaisir ait été votre atmosphère, et le contentement votre élément ; supposez que toutes les fois que son visage était devant vos yeux ou que son souvenir remplissait vos pensées, votre dureté et votre inquiétude aient disparu graduellement, et qu’une pure affection, l’amour du foyer, la soif des tendres discours, le désir généreux de protéger et de chérir, aient remplacé les calculs sordides et rongeurs de votre commerce ; supposez, avec tout cela, que plus d’une fois, lorsque vous auriez été assez heureux pour posséder la petite main de votre Marie, vous l’ayez sentie trembler dans la vôtre, comme tremble le petit oiseau que l’on prend dans son nid ; supposez qu’elle ait eu l’habitude de se retirer à l’écart lorsque vous entriez dans un appartement où elle se trouvait, et cependant, si vous alliez la chercher dans sa retraite, qu’elle vous ait accueilli avec le plus doux sourire qui eût jamais illuminé un visage de vierge, se contentant de baisser les yeux devant les vôtres, de peur que leur expression ne parlât trop clairement ; supposez enfin que votre Marie ait été, non pas froide, mais modeste, non pas nulle, mais réfléchie, non pas obtuse, mais sensitive, non pas vide, mais innocente, non pas prude, mais pure, l’eussiez-vous laissée pour courtiser une autre femme pour sa richesse ? »