1.
Tonne, ô Seigneur, fais jaillir l'éclair de Ta foudre ; que Ta fulgurante Lumière atteigne tous les Saül de la Terre, qu'Elle en fasse des Paul et qu'ils aillent en Ton nom vers les peuples et les nations ; ouvre leurs yeux, qu'ils se détournent des ténèbres vers la Lumière, qu'ils quittent l'emprise de Satan pour se tourner vers le Dieu vivant ; Et qu'ils accueillent, par la Foi qui est en Toi, la Rémission des péchés et l'héritage parmi les sanctifiés
2.
Cette grosse tour, semblable à un tonneau dressé sur sa base, et près duquel la tonne d'Heidelberg n'eut été qu'un simple baril, servait de fort, et sur sa plate-forme veillaient des Beloutchis armés de lances, sorte de garnisaires fainéants et braillards
3.
L'hydrogène se rendait dans une vaste tonne centrale après avoir été lavé à son passage, et de là il passait dans chaque aérostat par les tuyaux d'introduction
4.
«Qu'est-ce que je demande? s'écriait lamentablement l'astronome en s'arrachant les cheveux, je demande uniquement qu'un coin du ciel, rien qu'un petit coin, celui dans lequel s'opérera l'occultation, soit pur de tout nuage, et pendant combien de temps? pendant quatre minutes seulement! Et puis après, qu'il neige, qu'il tonne, que les éléments se déchaînent, je m'en moque comme un colimaçon d'un chronomètre!»
5.
Il a fallu, en effet, établir des dépôts en plusieurs ports, et, dans ces mers éloignées, le charbon revient à quatre-vingts francs la tonne
6.
Qui le long des rochers se précipite et tonne;
7.
le baron de Bracieux est à lui seul assez riche pour boire une tonne de porto, fût-il obligé de la payer une pistole la goutte
8.
Pour parler de la foudre, j’attends qu’il tonne
9.
Mais qui est-ce qui tonne? Dis-le-moi
10.
Ils extorquent aux villes des cinquantaines de talents, les effrayant de leurs menaces et de leurs cris: «Payez le tribut, ou je tonne et je foudroie votre ville!» Et toi tu te contentes de grignoter les résidus de ton pouvoir
11.
Imagine-toi, ma pauvre petite, qu’il y a trois ans, monsieur Conrad de Witt, député de Pont-l’Évêque, a proposé un droit d’entrée de 3 francs par tonne sur les ouragans
12.
Voici les fêtes que remplit le majestueux éclat du Roi-Soleil, les batailles qui vont répandre au loin la gloire de son nom; voici les petites intrigues et les grands événements, les aventures galantes de la cour, et, devant le règne officiel des favorites, la foudroyante éloquence de l'orateur sacré qui tonne contre l'adultère; les spirituels caquets du monde et les grandes leçons de l'histoire; les mariages souvent basés sur l'intérêt, mais parfois illuminés d'un rayon d'amour; les morts des grands capitaines, «ce canon chargé de toute éternité» qui enlève Turenne au-milieu des cris et des pleurs de ses soldats ivres de vengeance, et qui conduit le cercueil du héros dans la royale nécropole de Saint-Denis, au milieu d'une pompe funèbre transformée en pompe triomphale par les populations éperdues et pleurant le suprême espoir de la France; puis c'est le grand Coudé montrant, à l'heure de sa mort, à l'heure des derniers combats, le calme, la sérénité que l'on admirait en lui aux jours de bataille
13.
De même pour le foin qui se vendait trente dollars la tonne ! Jamais les hommes, exigeants, n’avaient tant demandé à la terre ; et jamais la terre, généreuse, n’avait tant donné
14.
De l’intérieur du château on entend gronder une violente tempête qui s’est élevée pendant la nuit ; souvent un bruit formidable, pareil à celui d’une décharge d’artillerie, tonne dans le lointain et est répété par les échos du rivage : c’est la mer qui se brise avec fureur sur les falaises que domine l’antique manoir
15.
une tonne de briques
16.
avec une tonne de mots
17.
Les greniers étaient vides ; on avait saccagé les granges ; les champs ressemblaient à des cimetières ; c’est à peine si l’on avait pu sauver un peu de lard, de pommes de terre, de seigle pour quelques pains et quelquefois cacher une tonne de bière au fond des caves barricadées
18.
Elle n’en mangea pas une tonne mais il ne s’en fallut guère, car elle commença par dépêcher l’énorme assiettée qu’on lui avait apportée pour dévorer ensuite la moitié de la mienne
19.
Près du lac se trouve une tonne, dans laquelle on jette du gros sel et de l’eau, au besoin
20.
Le violon court, vole, tonne
21.
Après un repos de quelques minutes, Bazinet tonne :
22.
Quoi qu’il en soit, la question du Zambèze a eu comme un regain d’actualité, puisque des mineurs d’avant-garde n’ont pas craint, ainsi que nous l’avons écrit précédemment, de venir fouiller les terres dont les natifs n’osaient pas s’approcher, tant est grande la terreur inspirée par la fumée qui tonne
23.
Mais figurez-vous que soudain j’entends, dans l’obscurité, quelque chose qui rôdait, qui s’ébrouait, autour de ma tonne !
24.
– Ah çà ! dis-je, ce n’est pas tout : si cette bête vient a s’apercevoir que la tonne est défoncée, elle va sauter dedans et, d’un coup de dent, elle t’étrangle
25.
Ce ne sont plus seulement les plumes et l’ivoire que vous voulez maintenant, mais encore les pierres enfouies par nos pères dans les cavernes où tonne la voix de nos divinités
26.
» Mosi oa Tounya, la fumée qui tonne là-bas, a bel et bien, n’en déplaise au dicton, une origine rigoureusement aquatique
27.
de la Follette a épousé une simple ouvrière, mais s’il rencontre jamais un de ces pouilleux dans l’escalier, aussi vrai que Dieu tonne, il ira le déposer sur le trottoir, avec un coup de pied où vous savez
28.
Que l'époux de Hèrè, Zeus qui tonne dans les hauteurs, soit témoin de notre traité!
29.
Zeus qui tonne puissamment la protège de ses mains et a rempli son peuple d'une grande audace
30.
Il menace, dès les premières lueurs d'Éôs, de traîner à la mer ses nefs solides; et il exhorte les autres Argiens à retourner vers leur patrie, car il dit que vous ne verrez jamais le dernier jour de la haute Ilios, et que Zeus qui tonne puissamment la protège de ses mains et a rempli son peuple d'une grande audace
31.
Puisse Zeus qui tonne dans les hauteurs accabler les Argiens de mille maux et venir en aide aux Troiens aussi sûrement que je voudrais voir à l'instant ceux-là périr tous, sans gloire, loin d'Argos
32.
Si tu as parlé sincèrement, c'est que les dieux t'ont ravi l'intelligence, puisque tu nous ordonnes d'oublier la volonté de Zeus qui tonne dans les hauteurs, et les promesses qu'il m'a faites et confirmées par un signe de sa tête
33.
— Vous laisserez ainsi les nefs des cavaliers Danaens, ô parjures, insatiables de la rude bataille! Vous ne m'avez épargné ni un outrage, ni un opprobre, mauvais chiens, qui n'avez pas redouté la colère terrible de Zeus hospitalier qui tonne fortement et qui détruira votre haute citadelle; car vous êtes venus sans cause, après avoir été reçus en amis, m'enlever, avec toutes mes richesses, la femme que j'avais épousée vierge
34.
— Certes, tu dis vrai, et Zeus qui tonne dans les hauteurs n'y peut rien lui-même
35.
Si l'Époux de Hèrè, qui tonne au loin, te donne la victoire, ne dompte pas sans moi les Troiens belliqueux; car tu me couvrirais de honte, si, les ayant vaincus, et plein de l'orgueil et de l'ivresse du combat, tu menais l'armée à Ilios
36.
Et Aias, dans son coeur irréprochable, reconnut avec horreur l'oeuvre des dieux, et vit que Zeus qui tonne dans les hauteurs, domptant son courage, donnait la victoire aux Troiens
37.
Mais si Zeus qui tonne au loin ne t'envoie point ce signe, je ne te conseille point d'aller vers les nefs des Argiens, malgré ton désir
38.
— Ô dieux! combien, certes, Zeus qui tonne hautement n'a-t-il point haï la race d'Atreus à cause des actions des femmes! Déjà, à cause de Hélénè beaucoup d'entre nous sont morts, et Klytaimnestrè préparait sa trahison pendant que tu étais absent
39.
Et il dit comment il avait entendu la voix des Seirènes harmonieuses, et comment il avait abordé les roches errantes, l'horrible Kharybdis et Skillè, que les hommes ne peuvent fuir sains et saufs; et comment ses compagnons avaient tué les boeufs de Hèlios, et comment Zeus qui tonne dans les hauteurs avait frappé sa nef rapide de la blanche foudre et abîmé tous ses braves compagnons, tandis que lui seul évitait les kères mauvaises
40.
Il fut conduit dans le grenier où on le mit sous une tonne vide, que l’on assujettit fermement par le moyen d’une barre de bois, que l’on plaça en travers sur le dessus
41.
Laissons-le pour le présent sous sa tonne ; s’il n’était pas un homme loyal, ni un homme brave, il était au moins un homme de prudence ; il se résigna donc à rester tranquille et à ne pas faire le moindre bruit
42.
Édouard, qui se trouve maintenant seul, faisait sous sa tonne
43.
Aussitôt qu’il se sentit les mains libres, il essaya, tout doucement, de remuer la tonne ; mais elle était solidement fixée
44.
Quand il eut entendu partir le chef patriote avec la jeune femme, il commença alors à travailler tout de bon à se libérer, mais la barre de bois, qui retenait la tonne, était trop fermement assujettie, pour qu’il pût réussir à la remuer
45.
Édouard, voyant par la bonde de la tonne, une lumière, se mit à crier :
46.
– Je suis prisonnier sous la grosse tonne ! De grâce, délivrez-moi
47.
L’engagé qui, sans doute, avait peur des revenants, entendant un son caverneux que les cavités de la tonne, dans laquelle M
48.
En ouvrant la porte du grenier, ils entendirent la même voix caverneuse qui s’accompagnait, cette fois, de coups donnés avec la jointure des mains dans l’intérieur de la tonne afin d’attirer l’attention des visiteurs
49.
La sonorité de la tonne rendait effectivement les sons très effrayants dans la nuit et dans ce lieu où personne n’avait l’habitude d’entrer
50.
Édouard en frappant toujours sur la tonne
51.
Après avoir regardé derrière le tas de barils et de boîtes, qui étaient dans un coin du grenier d’où partait la voix, qui, à leurs oreilles, paraissait être rendue sépulcrale dans le dessein de les effrayer, ils arrivèrent à la tonne
52.
– Il est dessous, dit celui qui portait la lanterne qu’il donna à l’engagé prenant en échange le seau d’eau ; renverse la tonne
53.
– Oui, attends un peu, dit Daubreville ; puis le saisissant par le collet il le tira de dessous la tonne et commença à lui administrer une rude volée de coups de canne
54.
Il crie, il s'agite, il se roule à terre, il se relève, il tonne, il éclate; et du milieu de cette tempête il sort une lumière qui brille et qui réjouit
55.
Dans ces jours qu'on appelle saints le moine confesse, pendant que le curé tonne en chaire contre le moine et ses adhérents; telle femme pieuse sort de l'autel, qui entend au prône qu'elle vient de faire un sacrilège
56.
Vincent ne lui avait-il pas dit : « Il faut vous arrêter à Heidelberg, visiter le château, voir la grosse tonne et, si le ciel est pur, monter sur la tour et vous aurez un point de vue qui vous restera longtemps dans l’esprit
57.
Mais rien n’arrête ceux qui survivent ; l’artillerie tonne, les coups de feu éclatent, le sang ruisselle !
58.
Alors, il tourna comme pour valser, piqua du nez, embarqua une tonne d’eau sale et se dégagea
59.
— O mon Dieu! mettez une tonne de foutre dans les couilles de mon père, et que son vit divin le décharge au fond de mon con!
60.
En sortant dudict canal l'on va recognoistre la46/50 Bermude, qui est une isle montaigneuse, de laquelle il faict mauvais approcher, à cause des dangers qui sont autour d'icelle: il y pleut presque tousjours, & y tonne sy souvent, qu'il semble que le ciel & la terre se doibvent assembler; la mer est fort tempestueuse au tour de la dicte isle, & les vagues haultes comme les montaignes
61.
Gros comme une tonne, il se traînait à peine sur ses pattes écartées et raides, et il aboyait à la façon des chiens de bois qu'on donne aux enfants
62.
L’ivrogne du village sentait la tonne, comme d’autres sentent des pieds
63.
Dans l’entrepôt de la gare, où l’aération ne se pratique pas, les jours de pluie, le coffre d’Olivier Saint-Hubert sentait la tonne
64.
Dans le coffre de l’avare, au grenier, ou recouvert, à l’étable, d’une tonne d’avoine, les billets de banque n’ont pas d’avenir
65.
Il en fit venir une tonne que seize hommes des plus forts avaient peine à rouler ; mais l’hercule la saisit d’une main, et, la jetant dans le sac, se plaignit qu’on lui en eût apporté si peu, qu’il n’y en avait pas de quoi garnir seulement le fond
66.
Grognon pâma de joie en se figurant l’embarras de la malheureuse princesse ; elle l’envoya quérir, lui fit ses menaces ordinaires, et l’enferma avec la tonne dans la chambre des trois serrures, lui ordonnant que tout l’ouvrage fût fini au coucher du soleil
67.
Gracieuse prit quelques plumes, mais il lui était impossible de connaître la différence des unes aux autres ; elle les rejeta dans la tonne
68.
– J’y suis, princesse, s’écria Percinet en sortant du fond de la tonne, où il était caché, j’y suis pour vous tirer de l’embarras où vous êtes ; doutez-vous, après tant de preuves de mon attention, que je vous aime plus que ma vie
69.
Aussitôt, il frappa trois coups de sa baguette, et les plumes, sortant à milliers de la tonne, se rangeaient d’elles-mêmes par petits monceaux tout autour de la chambre
70.
– Eh ! mon cher et digne sire, comment serais-je mécontent de recevoir ce qui m’appartient ? qui hésite à accepter le légitime salaire de son travail ? qui repousse du seuil de sa porte le mauvais débiteur qui vient enfin payer l’argent qu’il devait apporter depuis longtemps ? Et vous, mes chers maîtres, ajouta-t-il en se tournant vers l’assemblée, avez-vous enfin eu l’idée que moi, moi, je devais être le syndic de votre honorable corporation ? – Qu’exigez-vous dans un syndic ? doit-il être le plus habile dans son métier ? Allez, et voyez ma tonne de deux foudres, achevée sans feu, mon beau chef-d’œuvre, et puis dites si quelqu’un se peut vanter d’avoir livré un morceau semblable par la force et la beauté du travail ? – Voulez-vous que votre syndic possède du bien et de l’argent ? Venez dans ma maison ; je vous ouvrirai mes caisses et mes coffres, et vous vous réjouirez à l’éclat de l’or et de l’argent qui y étincellent
71.
– Mais, reprit Spangenberg, mais si un jeune et digne maître d’une noble profession, un orfèvre peut-être, ou même un artiste, demandait la main de Rosa, et plût à votre fille par-dessus tous ses rivaux, que feriez-vous alors ? – Mon jeune ami, répliqua maître Martin en rejetant sa tête en arrière, mon jeune ami, lui dirais-je, montrez-moi la belle tonne que vous avez faite pour votre chef-d’œuvre ; et s’il ne pouvait le faire, je lui ouvrirais amicalement la porte et je le prierais poliment d’aller tenter fortune ailleurs
72.
Pensez-vous donc qu’il suffise de relever les cercles autour des douves, pour qu’une tonne soit faite ?
73.
Eh ! messire, le cœur me rit dans le ventre, quand je place une belle tonne sur les tréteaux pour l’achever, après qu’elle a été bien rabotée avec la hache, et quand les compagnons lèvent leurs maillets pour lui donner les derniers coups
74.
Le fiancé, dont la maisonnette amènera la richesse, le bonheur et le contentement dans ma maison, qui serait-ce donc, sinon un bon tonnelier qui fera chez moi son chef-d’œuvre, sa brillante tonne ? Dans quelle autre maisonnette que dans les tonneaux s’agitent des flots écumeux ? Et quand le vin travaille, alors il murmure et bouillonne ; ce sont les petits angelots qui chantent joyeusement
75.
Nous sommes devenus frères et amis ; dans peu de temps, nous ferons tous deux, à Nuremberg, notre œuvre de maître, une belle tonne poussée sans feu ; mais le ciel me préserve d’éprouver la moindre jalousie, si la tienne était mieux que la mienne, mon cher Reinhold
76.
Et en outre, voilà que le très digne évêque de Bamberg m’écrit et me commande une grande tonne : nous ne suffirons jamais à tout cela, et il faut que je me pourvoie d’un vigoureux compagnon
77.
– Mon cher ami, dit maître Martin, avez-vous dessein de jeter hors de la porte cette tonne de deux foudres, ou bien de briser tout dans l’atelier ? Vous pourriez prendre cette solive pour maillet ; et afin que vous ayez une hache, selon vos goûts, je vais envoyer chercher à la maison de ville, l’épée de Roland, qui est longue de trois aunes
78.
Reinhold venait de terminer le tracé de la grande tonne destinés à l’évêque de Bamberg, et il l’avait si bien entrepris, à l’aide de Frédéric et de Conrad, que la joie de maître Martin était extrême
79.
Celui-ci s’écria à plusieurs reprises : – Voilà ce qui se nomme un beau travail ! Ce sera une tonne comme il n’en est pas encore sorti de mon atelier, à l’exception de mon chef-d’œuvre !
80.
Et puis, mon cher maître Martin, j’ai besoin pour ma cave d’une tonne solide, et je viens vous prier de me la faire
81.
Reinhold, qui s’était assis quelques instants sur l’établi pour se reposer et prendre haleine, entendit les paroles de maître Holzschuer, et tournant vers lui la tête, il répondit : – Eh ! mon cher maître Holzschuer, renoncez à votre envie ; car cette tonne que nous travaillons là est destinée à son altesse l’évêque de Bamberg
82.
Maître Martin, les mains croisées sur le dos, le pied gauche en avant, sa tête rejetée en arrière, jeta un regard étincelant sur la tonne, et dit avec fierté : – Mon cher maître, seulement au choix du bois et à la propreté du travail, vous auriez pu remarquer qu’un tel chef-d’œuvre ne pouvait être destiné qu’à une cave de prince
83.
Renoncez à votre envie ; mais quand le temps des vendanges sera passé, je vous ferai faire une bonne tonne, bien solide, comme il en faut une pour votre cave
84.
Maître Holzschuer, irrité de l’orgueil de maître Martin, prétendit au contraire que ses pièces d’or étaient d’un aussi bon poids que celles de l’évêque de Bamberg, et que, pour son argent, il aurait quelque autre part une tonne tout aussi belle
85.
Rosa, femme Marthe elle-même et ses enfants, évitaient le lieu de cette scène folle, et les coups du maillet de Frédéric, qui travaillait seul à la grande tonne de l’évêque, retentissaient solitairement dans l’atelier, comme, au triste temps d’hiver, la cognée du bûcheron retentit dans les bois
86.
Le jour suivant, maître Martin travailla silencieusement et d’un air sombre à la tonne de l’évêque de Bamberg, et Frédéric, de son côté, fort affligé du départ de Reinhold, ne prononçait pas une parole, et se gardait surtout de chanter
87.
La grande tonne était achevée, et ce ne fut qu’en contemplant ce bel ouvrage, que maître Martin recouvra sa bonne humeur
88.
Frédéric tint parole, il acheva sa tonne et tous les maîtres déclarèrent qu’il était difficile de produire une plus belle pièce
89.
La tonne de Frédéric remplie de noble vin et ornée de fleurs, s’élevait devant la maison de Martin où se trouvaient les maîtres des métiers avec leurs femmes, les maîtres orfèvres, Paumgartner et Holzschuer
90.
Il appela ses gens, et deux valets apportèrent un grand tableau, entouré d’un beau cadre doré ; il représentait maître Martin dans son atelier, avec ses compagnons Reinhold, Conrad et Frédéric travaillant à la grande tonne, tandis que Rosa les regardait
91.
Mais, en l’abandonnant à une telle destinée, sa tonne d’argile n’aurait rien eu qui la fît vibrer à certaines heures ; et alors, le Créateur a trouvé cocasse de lui ajouter d’infimes grains de beauté, d’autres grains de talent, un rien de générosité, quelques brins d’intelligence aussi – à l’exemple du pâté de foie, auquel on ajoute une miette de truffe – puis, après avoir bien pétri sa marmelade, Notre Seigneur y a découpé ses créatures au hasard du couteau
92.
L’éhé, moré, éhé tonne maintenant au ciel, dans un chœur repris par quatre cents voix :
93.
Et la brûlure est encor là qui tonne,
94.
Montre un but et son oeil éclaire et son pied tonne,
95.
Il avait disparu dans la mer sans y faire un pli, comme s'il fût tombé dans une tonne d'huile
96.
Mortels, je fais un rêve: que la tonne de Heidelberg ait une attaque d'apoplexie, et être de la douzaine de sangsues qu'on lui appliquera
97.
Les deux hôtes de Gavroche regardèrent autour d'eux et éprouvèrent quelque chose de pareil à ce qu'éprouverait quelqu'un qui serait enfermé dans la grosse tonne de Heidelberg, ou mieux encore à ce que dut éprouver Jonas dans le ventre biblique de la baleine
98.
L'émeute est une sorte de trombe de l'atmosphère sociale qui se forme brusquement dans de certaines conditions de température, et qui, dans son tournoiement, monte, court, tonne, arrache, rase, écrase, démolit, déracine, entraînant avec elle les grandes natures et les chétives, l'homme fort et l'esprit faible, le tronc d'arbre et le brin de paille
99.
Je levai un écu de six livres ; la cantinière, à genoux derrière sa tonne, me tendit un grand verre d’eau-de-vie avec un morceau de pain blanc, en prenant mon écu
100.
Le 14 janvier 1814, deux mois et demi après la bataille de Hanau, je m’éveillai dans un bon lit, au fond d’une petite chambre bien chaude ; et, regardant les poutres du plafond au-dessus de moi, puis les petites fenêtres, où le givre étendait ses gerbes blanches, je me dis : « C’est l’hiver ! » – En même temps, j’entendais comme un bruit de canon qui tonne, et le pétillement du feu sur un âtre