1.
On filait à flanc de coteau, on ne l'abandonnait à Bonnières, que pour la retrouver brusquement à Rosny, au sortir du tunnel de Rolleboise
2.
Après plusieurs essais stériles, il se redressa et promena sur le coteau un regard plein de confiance
3.
Ligne par ligne, il sondait le coteau
4.
Mais ce mort savait ressusciter, car il se tourna soudain sur le coude, pour regarder le coteau
5.
Il considéra son foyer, puis le coteau, hésita, mais résista à la tentation et ralluma son feu
6.
Comme il passait le gué pour retourner au coteau, une pensée soudaine l’effleura et il s’arrêta
7.
La largeur de la couche riche décroissait régulièrement et l’homme pouvait, en imagination, prolonger les jambages du « V » jusqu’à leur point d’intersection, là-haut dans le coteau
8.
Plus il montait au flanc du coteau, plus il lui fallait creuser
9.
Il bâilla et, se tournant vers son coteau :
10.
Dans ce puissant bouleversement du globe, rien n’évoquait à ses yeux la présence ou l’œuvre de l’homme, rien, à part le flanc saccagé du coteau
11.
Cependant, le filon pénétrait de plus en plus profondément dans le coteau
12.
Seules les empreintes de sabots dans l’herbe et le bouleversement du coteau trahissaient le passage de l’homme qui avait un instant troublé la sérénité
13.
Quatre batteries ont ouvert le feu sur nous, des shrapnells, à une portée d’un kilomètre, et il nous fallait parcourir huit cents mètres à flanc de coteau pour nous mettre à l’abri
14.
Dick réussit à abattre un nouvel écureuil et examina mélancoliquement le flanc du coteau pour en découvrir d’autres
15.
Le petit temple sur le coteau
16.
Lors de ses visites à la maison paternelle ce qui impressionnait surtout Clamer c’était, le soir en se rendant à la gare, de passer avec son frère devant le petit temple au haut du coteau où la congrégation chantait des cantiques en chœur
17.
Que les bords du Cher étaient beaux, pourtant ! Sur la rive où l’on s’arrêta, le coteau venait finir en pente douce et la terre se divisait en petits prés verts, en saulaies séparées par des clôtures, comme autant de jardins minuscules
18.
Sur un riche coteau ceint de bois et de prés,
19.
Et l’on en voyait suffisamment pour reconnaître la conformation approximative du coteau de Cormonville, avec par ici sa banquette en surplomb, et par là son ravin, dont la plage antédiluvienne épousait la courbure
20.
Au milieu du fer à cheval, l’arête du coteau se laissait voir par-dessus les bois, nue, chauve et rougeaude contre l’azur violacé du temps
21.
« Des ouvriers étaient employés à écorcer des chênes sur l’un des penchants d’un coteau situé entre deux vallées, dans la propriété que j’habite
22.
» En effet, j’avais donné l’ordre au berger d’amener le sien sur le revers du coteau où travaillaient les ouvriers
23.
Il ne resta bientôt plus dans la ville que les étrangers, contraints par leurs fonctions publiques à ce stationnement sans trêve, ou les Viennois assez avisés pour avoir élu domicile sur le verdoyant coteau, dominé par la statue colossale de Notre-Dame-de-Pipet, où l’on arrive par une pente raide, pittoresquement nommée Coupe-Jarrets
24.
Il n’y avait qu’un inconvénient, – mais où n’y en a-t-il pas ? – la pente du sol était des plus rapides, au point que, par les grosses pluies d’orage, les terres risquaient d’être entraînées et de rouler jusqu’au bas du coteau
25.
Elle s’inclina d’abord doucement sur le flanc du coteau, décrivit une première révolution sur elle-même, puis une seconde, accéléra de plus en plus son mouvement de rotation et de descente, se mit bientôt à bondir et tournoyer comme un énorme ballon, brisant, écrasant ou arrachant tout sur son passage, et elle finit par plonger dans le canal et en crever la digue, à quelques pas d’un bateau qui sortait de l’écluse
26.
Rivière et coteau enserrent un triangle de terre dont la ville couronne la pointe extrême, terre dont la richesse visible est un délice pour les yeux de Moisan
27.
Au pied du coteau tout au fond, un autre rang égrène ses maisons paysannes avec leurs dépendances blanchies à la chaux
28.
Et tous, route, fleuve, coteau et rangs, insensiblement convergent, sont jetés les uns sur les autres, par l’attraction de la petite ville et de sa flèche lumineuse
29.
Des ouvriers étaient arrivés ; le chemin qui montait doucement vers le coteau, sur la terre de Phydime, s’était creusé sous les roues des voitures qui charroyaient la terre rouge vers la gare
30.
La défense finit par prouver sans trop de difficulté que depuis la vente, vingt-huit ans auparavant, Ravmond avait apparemment considéré le flanc du coteau, le long « du bois d’érable d’amont la côte », comme faisant partie de son bien, et qu’il avait agi en conséquence
31.
Ses yeux ne fuyaient les bâtiments trop neufs que pour tomber sur le flanc de coteau d’où Phydime, goguenard et triomphant, avait tiré une richesse volée
32.
Là-bas, au pied d'un coteau, il vient d'apercevoir un petit bois de chênes verts qui semble lui faire signe
33.
Voyez, d’ailleurs, ce coteau d’où sort votre ruisseau, voyez le bord du lac ! Nos ennemis peuvent-ils désirer mieux pour avoir sur nous tous les avantages ?
34.
Muller, nous allons, maintenant, monter derrière la maison jusqu’au sommet du coteau
35.
Ma foi, je commence à être de votre avis ; car, tout bien réfléchi, ce grand pendard a fort bien pu monter sur le coteau qui domine la citadelle ; dans ce cas, sa lumière se montrait précisément à la hauteur du belvédère
36.
Une route ombragée, longeant la base d’un coteau couvert de hêtres, conduisait à la modeste demeure du vieux paralytique
37.
Chacun des Martiens, placé ainsi que je l’ai indiqué et obéissant à quelque signal inconnu, avait déchargé, au moyen du tube en forme de canon qu’il portait, une sorte d’immense obus sur tout taillis, coteau ou groupe de maisons, sur tout autre possible abri à canons, qui se trouvait en face de lui
38.
– Portez vos quatre batteries au flanc de ce coteau, pour commander la route !
39.
Il vit la lune disparaître derrière la crête d’un coteau, et la nuit se fit dans sa pensée comme dans les gorges d’Apremont
40.
À travers les persiennes vertes à demi fermées, on voyait la prairie, la petite rivière, et au-delà le coteau planté de châtaigniers
41.
de Sorignan dans les jardins et le parc qui s’élevait au flanc du coteau
42.
Quant aux granges et à la vieille maison – qui servira au fermier – nous les ferons transporter, dès le mois de mai, au bas du coteau ; c’est leur place naturelle
43.
De l'autre côté de la petite rivière s'élève un coteau tout planté de vieux châtaigniers, au milieu desquels on aperçoit le clocher de l'église
44.
À travers les persiennes vertes à demi fermées, on voyait la prairie, la petite rivière, et au delà le coteau planté de châtaigniers
45.
La ville de Cluny, qui est bâtie au midi de l'abbaye sur le rampant d'un coteau s'inclinant vers l'église, renferme encore une grande quantité de charmantes maisons des XIIe et XIIIe siècles; elle fut entourée de murs vers la fin du XIIe siècle par les abbés, et pour reconnaître ce service, la ville s'engagea dès lors à payer des dîmes au monastère
46.
Près de Prague, sur le coteau vineux de Kosoheez, au pied duquel coulent à grand bruit les eaux belles et rapides de la Moldau, qui vont se perdre dans les vertes forêts de la Bohême, était bâtie une modeste maison qui jadis avait appartenu à Dussek
47.
– Ça fatiguera peut-être Fédérica, dit Wolfgang, mais moi je ne me fatigue pas si aisément ; j’ai descendu et monté au moins vingt fois aujourd’hui le coteau où nous sommes, et, certes, je recommencerais si papa voulait
48.
Vouliez-vous, pour berceau d’un rêve glorieux, pour l’épanouissement d’une fleur d’idéal, un lieu plus favorable que cette cour d’amour discrète, au belvédère d’un coteau, au milieu des lointains azurés et sereins, avec une volée de jeunes qui adoraient le Beau sous les trois espèces : Poésie, Amour, Provence, identiques pour eux, et quelques demoiselles gracieuses, rieuses, pour leur faire compagnie !
49.
D’un côté, elle allait vers Épinal ; de l’autre, par une montée très dure, vers le village de Saint-Baslemont qu’on apercevait au sommet du coteau que couronnait, comme une forteresse, le vieux château apporté en dot au comte de Malincourt par la riche héritière qu’il avait épousée
50.
De tous les villages qui environnent Paris, Chènevières est assurément le mieux situé pour la vue, et le panorama qui se déroule du haut de son coteau ne le cède en rien à celui qu’offre la terrasse de Saint-Germain
51.
En explorant les montagnes, il avait trouvé des buissons d’une sorte de vigne sauvage et il en avait replanté les ceps avec grand soin sur la pente d’un coteau bien exposé au soleil ; il comptait avant peu faire déguster aux Martiens un cru de sa façon, et devenir le Bacchus ou le Noé de ces braves gens, comme il avait été déjà leur Prométhée, leur Solon et leur Annibal
52.
Toujours est-il que déjà, sur un coteau dans la distance, commençait à apparaître la blanche toiture des cases des nègres de la plantation ; plus loin on aperçoit la maison de l’économe ; plus loin encore on distingue, à travers un massif de palmiers et d’orangers, la splendide demeure du propriétaire de la Campagna, avec ses petites tourelles à l’antique et sa façade de marbre blanc
53.
Il s'y serait levé de bon matin, stimulé par une perspective de promenades encore vierges (il y a le petit village, la plage, le maquis sur le coteau dominant la jetée), laissant Claire-Anne ou Laura se reposer des fatigues du voyage tandis qu'il leur préparerait le café
54.
Elles vous diront quand sont à point les violettes des bois, les primevères des talus, les marguerites des prés, les coquelicots de la plaine, la bruyère des landes, la marjolaine et le thym du coteau, puis les champs de sarrasin et de trèfle blanc, puis encore les tilleuls de l’avenue, les cytises de la forêt, les saules du bord de la rivière, enfin les vergers où les fruits trop mûrs éclatent au soleil
55.
les grands érables, les noyers sur le coteau, le vieux tronc d’arbre jeté en travers de la ravine, les coins de soleil où les neiges au printemps sont plus vite parties
56.
de Solignac avait loué une maison sur le coteau qui s’étend entre Andilly et Montmorency, et il avait fait aux convenances le sacrifice de s’établir pour trois mois, dans cette maison, une des plus charmantes de ce charmant pays
57.
Or, je remarquai, avec une grande mélancolie, que la Seine, tout à l’heure, large et gaie, se resserre à La Bouille, s’étrangle contre le coteau, et s’attriste, reflétant les nostalgies de ce petit village, dont les Rouennais troublent la paix rurale
58.
Après avoir passé entre deux îles, l'Hirondelle suivit un coteau tournant dont la verdure était pleine de maisons blanches
59.
Ma chambre donnait sur la plaine, une plaine sans fin, toute nue, un océan d'herbes, de blés et d'avoine, sans un bouquet d'arbres ni un coteau, image saisissante et triste de la vie qu'on devait mener dans cette maison
60.
Quelques bandes de Montagnais et d'Algonquins, cabanes à la pointe aux Alouettes au bas d'un petit coteau, attendaient l'arrivée des Français
61.
Un de ses premiers soins fut ensuite de faire commencer, sur le coteau qui dominait l'habitation, un petit fort, qu'il jugea plus que jamais nécessaire «pour éviter aux dangers qui peuvent advenir en un pays éloigné presque de tout secours
62.
C’est, au bas d’un coteau pelé, lépreux, tapissé çà et là de maigres bruyères jamais fleuries, un vaste trou qu’on dit avoir été jadis une fontaine
63.
Pourtant, à la droite du trou, dans une fente du coteau, une oseraie pousse très fraîche, très puissante de végétation, et dont les longs brins brillent comme des tiges d’or
64.
Il est encore accrédité, parmi nous, que des fantômes y reviennent la nuit, et des bergers, en traversant le coteau de bruyères, ont, même en plein jour, vu distinctement flotter, au-dessus du trou, des âmes, les unes toutes blanches, les autres toutes rouges, et qui ne semblaient guère catholiques
65.
Je me disais aussi que ce coteau sinistre, ce trou noir, cette mâchoire sombre, cette eau brune, ces ronces, cette herbe conviendraient à l’état de mon âme, mieux que les coins de terre féconde où poussent les fleurs, les fruits, l’espoir
66.
Je me laissai tomber, près du trou, sur une grosse pierre, La tourbière était sinistre, le coteau plus pelé, plus lépreux que jamais
67.
Au contact de cette laideur humaine, les mornes bruyères du coteau paraissaient des plus splendides
68.
Tout était désert, le coteau, la tourbière, l’oseraie
69.
Elle examine le coteau pelé, où les bruyères ne parvenaient pas à fleurir ; puis elle suivit, dans l’air, le vol d’un corbeau
70.
Jadis, quand je rentrais de la promenade, le soir, et que j’apercevais sur le coteau notre maison, surgissant de son bouquet d’arbres verts, notre maison avec ses fenêtres pareilles à de bons regards, je sentais descendre, couler en moi, quelque chose d’infiniment doux : une paix délicieuse, la conscience d’avoir accompli un devoir d’amour et de solidarité humaine
71.
– Notre maison est en face, de l’autre côté du coteau
72.
Le salon, à huit fenêtres, en avait quatre ouvrant sur la pièce d'eau et sur le sombre bois de pins qui remontait le coteau juste en face
73.
» Le petit jour pointait très pâle, derrière le coteau
74.
Ses regards se portèrent sur le coteau verdoyant qu’escaladaient les vignes dans lesquelles il s’était engagé
75.
Tandis que l’homme, dans sa chaloupe mal gréée, court la mer, à la poursuite de l’improbable sardine, la femme cultive, comme elle peut, la terre marécageuse et le coteau de landes au-dessus, où çà et là, entre les touffes des ajoncs, apparaissent de tristes emblaves, ainsi que, sur des crânes de vieilles, des plaques de peau dartreuse
76.
Ancien sardinier de Concarneau, il avait gagné, rapidement, une jolie fortune, et s’était retiré au Kernac, où il possédait quelques terres et une confortable maison, sur le coteau, le seul coin riant du pays, le seul où il y eût quelque chose qui ressemblât à des arbres, à de la verdure, à des fleurs, à un peu de vie
77.
Monsieur le docteur tenait ses lanières, les coudes hauts, on eût dit les ailes rognées d’un héron posé sur le coteau, et pour mieux rendre cette image dont s’effrayaient les grenouilles, le cheval du docteur allongeait le cou
78.
On eût dit que cet emplacement était juché au faîte d’un coteau, à la séparation même des eaux
79.
Chaque printemps, ou après la pluie, il ne pourra jamais se gonfler autant que mon chagrin, et ses eaux tumultueuses rendent, au pied d’un coteau, la sinistre rumeur d’une ruche en panique
80.
Cette veille de la Noël, sur une neige ancestrale, et sous une lune qui découpait, en ombre chinoise, tout passant sur le coteau, un beau Santa Claus pliait sous une besace remplie de cadeaux appropriés
81.
Sur le coteau, le bâton de Joë Folcu-Santa Claus crissait comme une canne de pionnier
82.
Ce dimanche de novembre, le tocsin avait amené presque toute la paroisse au pied du coteau, « près les concessions de l’arrière »
83.
Sur le coteau, lorsque l’incendie s’y était allumé, l’hôtel Charbonneau, désaffecté pour l’hiver, se trouvait à la merci des paroissiens et des flammes
84.
En mai suivant, l’hôtel Charbonneau, garni de ses anciens meubles, recevait encore ses vieux clients, sur le coteau, et la même jeunesse, au grand désespoir de Joë Folcu, montrait ses cheveux courts sur les nouvelles galeries
85.
Toutefois, le novembre subséquent, lorsque l’hôtel prit feu de nouveau, le tocsin n’attira cette fois que les pompiers du village au pied du coteau, « près les concessions de l’arrière »
86.
Mourir ! Édith, vers qui il croyait redescendre, disparut instantanément de sa pensée, comme une sirène au fond de la mer, et fut remplacée par le pays de son enfance, par le coteau de la Vigie, par sa famille
87.
Quelle différence entre l’homme absorbé par sa méditation, assis là devant cette table, et celui qui, debout au sommet du coteau, aux vendanges de l’année précédente, profilait sur le ciel sa silhouette robuste et joyeuse !
88.
À droite, au-delà du ruisseau qui sert de limite aux deux communes voisines, ce coteau dégarni qu’un seul arbre dominait, c’était le bois de hêtres, de fayards et de chênes qu’il avait acquis de son épargne pour arrondir sa propriété, et dont il avait ordonné la coupe
89.
Puis il commença de gravir le coteau, non sans peine, car il glissait et devait enfoncer sa canne pour se maintenir
90.
Pourquoi avait-il gravi ce coteau dont la pente, avec ses arbres abattus qui jonchaient le sol blanc, lui apparaissait semblable à un cimetière ? Venait-il ici, en face du vieux domaine abandonné après l’effort conservateur de plusieurs siècles, contempler sa ruine et mener le deuil de ses espérances ? Il pouvait distinguer, de l’autre côté du vallon, les bâtiments et les terres qui, par héritage, lui avaient appartenu
91.
Le long des vignes, au sommet du coteau atteint plus directement par les flèches presque horizontales du soleil, au lieu d’un terrain uniforme dans sa blancheur, le propriétaire dépossédé distinguait maintenant, reconnaissait les mouvements du sol qui lui rappelaient l’emplacement des cultures, et voici que de-ci, de-là, les arbres, – hauts peupliers calmes et fiers comme des palmes droites, tilleuls aux branches en fusées, minces bouleaux, châtaigniers massifs, délicats arbres fruitiers aux membres chétifs et pourtant si experts à porter leur charge, – tout à l’heure anonymes et brouillés, lui parurent surgir comme des personnages
92.
J’ai vu des maisons habitées sur un coteau, mais dont une seule fenêtre bâillait au bas-côté
93.
Une pointe, ici, alignée avec le sommet d’un coteau, peut indiquer une course
94.
La petite ville de Popey-sur-Ornain ou Popey-en-Barrois, dont les maisons s’étagent sur les hauteurs et le flanc d’un coteau et se pressent au pied de ce monticule, dans une étroite vallée qu’arrose la maigre rivière d’Orne ou Ornain, se trouve tout naturellement divisée en deux parties, ville haute et ville basse
95.
Les terres des Angers et des Arseneau se touchent au faîte d’un coteau, et la clôture mitoyenne joue ici le rôle d’une ligne de séparation des eaux, tant les deux sols s’abaissent après s’être touchés
96.
Note 534: (retour) C'est probablement ce que l'on a appelé plus tard le désert des Sauvages, qui était situé à la Canardière, au pied du second coteau parallèle au fleuve
97.
Était-ce ce coteau qu’il fallait interroger ? Cette forêt ? Les maisons de ce village ? Était-ce parmi les paroles insignifiantes de ce paysan qu’il récolterait le petit mot révélateur ?
98.
Autrefois, tu t’en souviens, nous habitions près de la Terrucole, la maison blanche qui est en haut du coteau
99.
Je me rappelle aussi que le père Busson, une bêche sur l’épaule, sa fille avec une balle de fourrage vert sur le dos, montaient en ce moment l’échine d’un coteau, pour rentrer à la ferme, et qu’ils avaient l’air, dans le soir, plus grands que nature, et que le chien hurlait comme s’il se fût douté de quelque chose, et que les chats-huants, qui sont nombreux dans les vieilles souches, interrompaient de leurs cris, plus tôt que de coutume, le roucoulement des ramiers branchés sur nos peupliers
100.
– Jean du Guenfol, je te ferai bâtir une maison neuve au bas de mon coteau, pour ta grand-mère et pour toi, et je t’abandonnerai un de mes champs grand comme trois fois le vôtre