1.
Seul le capitaine d’un navire venu du Caire s’était alors montré amical envers lui, ce qui lui avait permis d’apprendre les dernières nouvelles concernant la dynastie locale des Aghlabides, partiellement indépendante du Calife de Bagdad
2.
En effet, imaginons qu’un homme (A) ait cassé un vase de la dynastie des Ming
3.
Unprénom qui n'est pas un nom propre puisque justement le propre d'un nom estqu'il ne nous est pas propre: c'est celui d'une dynastie, d'une série de pèresdéposée chez notaires
4.
, Littérature et Politique dans l'Égypte de la XII Dynastie, París, 1956,
5.
–«Le Role des femmes dans le clergé d'Amon a la 18e dynastie», en BSFE, 75, 1976, pp
6.
dynastie, Bruselas, 1979
7.
N'allait-on pas la sacrifier à cette dernière, en profitant d'un prétexte quelconque? Son masque d'empereur soufflé de graisse semblait avoir maigri de la honte qui entachait maintenant la dynastie des Lhomme: et elle affectait de s'en aller chaque soir au bras de son mari, rapprochés tous deux par l'infortune, comprenant que le mal venait de la débandade de leur intérieur; tandis que le pauvre homme, plus affecté qu'elle, dans la peur maladive qu'on ne le soupçonnât lui-même de vol, comptait deux fois les recettes, bruyamment, en faisant avec son mauvais bras de véritables miracles
8.
Déjà Bourdoncle regardait Mme Aurélie d'un air mécontent, surpris qu'elle n'eût pas le tact de prendre sa retraite: trop vieille pour la vente! ce glas allait sonner bientôt, emportant la dynastie des Lhomme
9.
La voilà, la ligne du journal dévouement à la dynastie, mais indépendance entière à l'égard des ministres, des personnalités ambitieuses qui s'agitent et qui se disputent la faveur des Tuileries!»
10.
Kennedy mangeait, buvait et causait comme quatre ; il était enivré ; il proposa sérieusement à son ami le docteur de s'établir dans cette forêt, d'y construire une : cabane de feuillage, et d'y commencer la dynastie des Robinsons africains
11.
C'est à peine si ses habitants commencent à devenir propriétaires d'un sol qui appartenait tout entier aux princes régnants, descendant d'une dynastie persane
12.
On prétend qu'il est interdit d'enterrer ces cercueils, tant qu'une même dynastie occupe le trône du Fils du Ciel, et ces dynasties durent des siècles! Que l'interdiction soit vraie ou non, il est certain que les cadavres, couchés dans leurs bières, celles-ci peintes de vives couleurs, celles-là sombres et modestes, les unes neuves et pimpantes, les autres tombant déjà en poussière, attendent pendant des années le jour de la sépulture
13.
Les gazettes publiaient moqueusement un bulletin de sa santé avec commentaires ironiques, comme s'il eût appartenu à la dynastie régnante des Tsing
14.
Le philosophe ne serait-il pas venu se retremper dans ces glorieux souvenirs, sur le tombeau même où reposait le fondateur de la dynastie des Ming?
15.
A l'horizon se dessinèrent quelques montagnes, couronnées de fortifications, élevées sous l'ancienne dynastie des Ming
16.
Ce fut à cheval — de mauvais chevaux, on peut le croire — que Kin-Fo et ses compagnons firent leur entrée à Si-Gnan-Fou, l'ancienne capitale de l'Empire du Milieu, dont les empereurs de la dynastie des Tang faisaient autrefois leur résidence
17.
Au centre de la cité tartare, la ville jaune, d'une superficie de six cent soixante hectares, desservie par huit portes, renferme une montagne de charbon, haute de trois cents pieds, point culminant de la capitale, un superbe canal, dit «Mer du Milieu», que traverse un pont de marbre, deux couvents de bonzes, une pagode des Examens, le Peï-tha-sse, bonzerie bâtie dans une presqu'île, qui semble suspendue sur les eaux claires du canal, le Peh-Tang, établissement des missionnaires catholiques, la pagode impériale, superbe avec son toit de clochettes sonores et de tuiles bleu lapis, le grand temple dédié aux ancêtres de la dynastie régnante, le temple des Esprits, le temple du génie des Vents, le temple du génie de la Foudre, le temple de l'inventeur de la soie, le temple du Seigneur du ciel, les cinq pavillons des Dragons, le monastère du «Repos Éternel», etc
18.
Là s'élèvent le temple des Ancêtres de la dynastie tartare, abrité sous un double toit de tuiles multicolores; les temples Che et Tsi, consacrés aux esprits terrestres et célestes; le palais de la «Souveraine Concorde», réservé aux solennités d'apparat et aux banquets officiels; le palais de la «Concorde moyenne», où se voient les tableaux des aïeux du Fils du Ciel; le palais de la «Concorde Protectrice», dont la salle centrale est occupée, par le trône impérial; le pavillon du Nei-Ko, où se tient le grand conseil de l'Empire, que préside le prince Kong, ministre des Affaires étrangères, oncle paternel du dernier souverain; le pavillon des «Fleurs littéraires», où l'empereur va une fois par an interpréter les livres sacrés; le pavillon de Tchouane-Sine- Tiène, dans lequel se font les sacrifices en l'honneur de Confucius; la Bibliothèque impériale; le bureau des Historiographes; le Vou-Igne-Tiène, où l'on conserve les planches de cuivre et de bois destinées à l'impression des livres; les ateliers dans lesquels se confectionnent les vêtements de la cour; le palais de la «Pureté Céleste», lieu de délibération des affaires de famille; le palais de l'«Élément Terrestre supérieur», où fut installée la jeune impératrice; le palais de la «Méditation», dans lequel se retire le souverain, lorsqu'il est malade; les trois palais où sont élevés les enfants de l'empereur; le temple des parents morts; les quatre palais qui avaient été réservés à la veuve et aux femmes de Hien-Fong, décédé en 1861; le Tchou-Siéou-Kong, résidence des épouses impériales; le palais de la «Bonté Préférée», destiné aux réceptions officielles des dames de la cour; le palais de la «Tranquillité Générale», singulière appellation pour une école d'enfants d'officiers supérieurs; les palais de la «Purification et du jeûne»; le palais de la «Pureté de jade», habité par les princes du sang; le temple du «Dieu protecteur de la ville»; un temple d'architecture tibétaine; le magasin de la couronne; l'intendance de la Cour; le Lao-Kong- Tchou, demeure des eunuques, dont il n'y a pas moins de cinq mille dans la ville Rouge; et enfin d'autres palais, qui portent à quarante-huit le nombre de ceux que renferme l'enceinte impériale, sans compter le Tzen-Kouang-Ko, le pavillon de la «Lumière Empourprée», situé sur le bord du lac de la Cité jaune, où, le 19 juin 1873, furent admis en présence de l'empereur les cinq ministres des États-Unis, de Russie, de Hollande, d'Angleterre et de Prusse
19.
[18] Haroun, surnommé Alraschid, le Juste, est un des plus célèbres princes de la dynastie des Abbassides, dont il est le cinquième calife
20.
[24] Bagdad, ville fondée par Almansour, second calife de la dynastie des Abbassides
21.
[37] Mamoun, l'un des plus célèbres califes de la dynastie des Abbassides, succéda en l'année 198 de l'hégire (813 de J
22.
Ce prince, l'un des meilleurs de sa dynastie, se recommande par sa justice et par une libéralité extraordinaire
23.
Mais, malheureux, il y a un second tragique de la dynastie des Karkinos, qui se présente: c'est le frère de l'autre
24.
Mais ils n’en étaient pas les inventeurs, car on a trouvé dans un tombeau égyptien, contemporain de la XIIe dynastie, – c’est-à-dire plus de deux mille ans avant notre ère – une balle de peau comme les nôtres, en assez mauvais état, mais encore bourrée de sciure de bois
25.
Ce fut vers l’année 1830 avant l’ère chrétienne que les souverains de la dynastie thébaine commencèrent à se soulever contre les Hycsos
26.
Suivant la légende rapportée dans le Vay-Ky, recueil d'une grande autorité en Chine, et qui fut composé par Léon-Tao-Yuen, sous la dynastie des Soms, il y a sept ou huit cents ans, l'empereur Fo-hi méditant un jour au bord d'une rivière sur les grands secrets de la nature, vit sortir de l'eau un sphinx, c'est-à-dire, un animal allégorique ayant la forme mixte d'un cheval et d'un dragon
27.
Les Égyptiens connaissaient les éléphants de toute antiquité; peut-être même les ont-ils rencontrés dans la Thébaïde, au moment où ils s'y installèrent, car le nom de l'île d'Éléphantine est écrit avec l'image d'un de ces animaux, dès la Ve dynastie
28.
Quelques-uns de ces objets sont de véritables oeuvres d'art: ainsi, à Boulaq, un manche de poignard qui représente un lion, les reliefs plaqués sur la boîte à jeu de Touaï, qui vivait à la fin de la XVIIe dynastie, une figurine de la Ve dynastie malheureusement mutilée, mais qui garde encore des traces de couleur rose, et la statue en miniature d'Abi, qui mourut sous la XIIIe
29.
La meilleure peut-être est au musée de Turin, et appartient à la XXe dynastie
30.
Très fréquente à la XIe dynastie, elle n'est souvent, alors, qu'un tronc d'arbre évidé, où l'on a sculpté grossièrement une tête et des pieds humains
31.
Les plus soignés parmi les cercueils des rois de la XVIIIe dynastie, que j'ai déterrés à Déir-el-Baharî, appartiennent à ce type et ne se signalent que par le fini du travail et par la perfection vraiment extraordinaire avec laquelle l'ouvrier a reproduit les traits du souverain
32.
Vers le milieu de la XIXe dynastie, la mode changea
33.
Le détail ne nous en serait guère connu que par les monuments figurés, si, en 1884 et 1885, je n'en avais découvert deux complets, l'un à Thèbes, dans une tombe de la XIIIe dynastie, l'autre à Akhmîm, dans la nécropole gréco-romaine
34.
Le baldaquin du lit de la XIIIe dynastie est beaucoup plus simple, une sorte de balustrade en bois découpé et enluminé, à l'imitation des paquets de roseaux qui décorent le haut des parois de temple, le tout surmonté de la corniche ordinaire
35.
Plusieurs des fauteuils du Louvre et du British Museum ont été fabriqués vers la XIe dynastie
36.
Quelques-unes des figures qui proviennent de Thèbes sont bien certainement de la XVIIIe et de la XIXe dynastie: la tête de lion ciselée qui était avec les bijoux de la reine Ahhotpou, l'Harpocrate de Boulaq, qui porte le prénom de Kamos et le nom d'Ahmos Ier, plusieurs Ammon du même musée, qu'on dit avoir été découverts à Médinét-Habou et à Shéikh Abd-el-Gournah
37.
Les pièces les plus importantes appartiennent à la XXIIe dynastie, ou lui sont postérieures et contemporaines des Pharaons saïtes; beaucoup ne remontent pas plus haut que les premiers Ptolémées
38.
Les pharaons de la XVIIIe et de la XIXe dynastie, qui puisaient presque à volonté dans les trésors de l'Asie, renchérirent sur ce qu'avaient fait leurs prédécesseurs
39.
Ahhotpou était femme de Kamos, roi de la XVIIe dynastie et peut-être mère d'Ahmos Ier
40.
Sa momie avait été enlevée par une des bandes de voleurs qui exploitaient la nécropole thébaine, vers la fin de la XXe dynastie
41.
La décadence, déjà sensible sous la XIXe dynastie, s'accentue à mesure que nous nous rapprochons de l'ère chrétienne
42.
La poésie n'existe pas seulement dans le désordre de l'existence, dans les bonheurs improvisés, dans des amours qui durent l'existence d'une chandelle, dans des rébellions plus ou moins excentriques contre les préjugés qui seront éternellement les souverains du monde: on renverse plus facilement une dynastie qu'un usage, fût-il même ridicule
43.
d'Anastasy à Thèbes, nous avons tous pris la route de la vallée de Biban-el-Molouk, où sont les tombeaux des rois de la XVIIIe et de la XIXe dynastie
44.
C'est le roi Rhamsès (le quatrième de la XIXe dynastie) qui nous donne l'hospitalité, car nous habitons tous son magnifique tombeau, le second que l'on rencontre à droite en entrant dans la vallée de Biban-el-Molouk
45.
La première de ces chapelles (la plus au sud) a été creusée dans le roc sous le règne du Pharaon Ousireï de la XVIIIe dynastie; elle est détruite en très-grande partie
46.
On trouve, plus au nord de ces chapelles, une suite de tombeaux creusés pour recevoir deux ou trois corps embaumés; tous remontent jusqu'aux premiers Pharaons de la XVIIIe dynastie, et quelques-uns appartiennent à des chefs de travaux ou inspecteurs supérieurs des carrières de Silsilis
47.
Cette belle excavation a été commencée sous le roi Horus de la XVIIIe dynastie; on en voulait faire un temple dédié à Ammon-Ra d'abord, et ensuite au dieu Nil, divinité du lieu, et au dieu Sévek (Saturne à tête de crocodile), divinité principale du nome ombite, auquel appartenait Silsilis
48.
Tous les autres bas-reliefs de ce spéos, soit stèles, soit tableaux, appartiennent à diverses époques postérieures, mais qui ne descendent pas plus bas que le troisième roi de la XIXe dynastie
49.
Il existe enfin à Silsilis des stèles semblables relatives à quelques autres rois de la XVIIIe et de la XIXe dynastie
50.
Il est certain qu'après la XIXe dynastie, ces carrières ont toujours fourni des matériaux pour la construction des monuments de la Thébaïde
51.
J'ai copié dans son hypogée ce qui reste d'une inscription de plus de trente colonnes, dans laquelle cet Ahmosis adresse la parole à tous les individus présents et futurs, et leur raconte son histoire que voici: Après avoir exposé qu'un de ses ancêtres tenait un rang distingué parmi les serviteurs d'un ancien roi de la XVIe dynastie, il nous apprend qu'il est entré lui-même dans la carrière nautique dans les jours du roi Ahmosis (le dernier de la XVIIe dynastie légitime); qu'il est allé rejoindre le roi à Tanis; qu'il a pris part aux guerres de ce temps, où il a servi sur l'eau; qu'il a ensuite combattu dans le Midi, où il a fait des prisonniers de sa main; que, dans les guerres de l'an VI du même Pharaon, il a pris un riche butin sur les ennemis; qu'il a suivi le roi Ahmosis lorsqu'il est monté par eau en Éthiopie pour lui imposer des tributs; qu'il se distingua dans la guerre qui s'ensuivit; et qu'enfin il a commandé des bâtiments sous le roi Thouthmosis Ier
52.
Pour ne pas trop allonger l'article d'Éléthya, je terminerai par l'indication d'un tombeau presque ruiné; il m'a fait connaître quatre générations de grands personnages du pays, qui l'ont gouverné sous le titre sou-ten-si de Sowan (princes d'Éléthya), durant les règnes des cinq premiers rois de la XVIIIe dynastie, savoir: Aménothph Ier (Aménoftep), Thouthmosis Ier, Thouthmosis II, Amensé et Thouthmosis III (Moeris), auprès desquels ils tenaient un rang élevé dans leur service personnel, ainsi que dans celui des reines Ahmosis-Ataré et Ahmosis, femmes des deux premiers rois nommés, et de Ranofré, fille de la reine Amensé et soeur de Moeris
53.
Le fondateur du palais de Louqsor, ou plutôt des palais de Louqsor a été le Pharaon Aménophis-Memnon (Aménothph III), de la XVIIIe dynastie
54.
, l'ancienne décoration de la grande porte située entre ces deux massifs du pylône était, par une cause quelconque, en fort mauvais état, et qu'on en refit les masses entièrement à neuf; les bas-reliefs de Rhamsès le Grand furent alors remplacés par de nouveaux, qui existent encore et qui représentent le chef de la XXIVe dynastie, le conquérant éthiopien Sabaco ou Sabacon, qui, pendant de longues années, gouverna l'Égypte avec beaucoup de douceur, faisant les offrandes accoutumées aux dieux protecteurs du palais et de la ville de Thèbes
55.
Viennent ensuite le tombeau de Rhamsès-Meïamoun et ceux de six autres Pharaons, successeurs de Meïamoun et appartenant à la XIXe ou à la XXe dynastie
56.
On n'a suivi aucun ordre, ni de dynastie, ni de succession, dans le choix de l'emplacement des diverses tombes royales: chacun a fait creuser la sienne sur le point où il croyait rencontrer une veine de pierre convenable à sa sépulture et à l'immensité de l'excavation projetée
57.
Il est probable que tous les rois de la première partie de la XVIIIe dynastie reposaient dans cette même vallée, et que c'est là qu'il faut chercher les sépulcres d'Aménophis Ier et II, et des quatre Thouthmosis
58.
Son successeur, dont le nom monumental est Rhamerri, ne s'était probablement pas beaucoup inquiété du soin de sa sépulture: au lieu de se faire creuser un tombeau comme ses ancêtres, il trouva plus commode de s'emparer de la catacombe voisine de celle de son père, et l'étude que j'ai dû faire de ce tombeau palimpseste m'a conduit à un résultat fort important pour le complément de la série des règnes formant la XVIIIe dynastie
59.
Comme j'aurai l'occasion de décrire une fête semblable existant dans tout son entier au palais de Médinet-Habou, je me contenterai de dire que c'est ici qu'existe une série de statuettes de rois rangées par ordre de règne; ce sont: 1° Mènes (le premier roi terrestre); 2° un prénom inconnu, antérieur à la dix-septième dynastie; 3° Amosis; 4° Aménothph Ier; 5° Thouthmosis Ier; 6° Thouthmosis III; 7° Aménothph II; 8° Thouthmosis IV; 9° Aménothph III; 10° Hôrus; 11° Rhamsès Ier; 12° Ousereï; 13° Rhamsès le Grand lui-même
60.
C'est en rapprochant ces faits et ces diverses circonstances de plusieurs observations du même genre, premiers résultats de mes courses dans le grand palais et dans le propylon de Karnac, que je suis parvenu à compléter mes connaissances sur le personnel de la première partie de la XVIIIe dynastie
61.
Quelques bas-reliefs de ce dernier genre présentent un grand intérêt, parce qu'ils fournissent des détails précieux sur les familles des premiers rois de la XVIIIe dynastie
62.
Ce sont là les titres et noms du troisième Aménophis de la XVIIIe dynastie, lequel occupait le trône des Pharaons vers l'an 1680 avant l'ère chrétienne
63.
On y trouve en effet réunis, un temple appartenant à l'époque pharaonique la plus brillante, celle des premiers rois de la XVIIIe dynastie; un immense palais de la période des conquêtes, un édifice de la première décadence sous l'invasion éthiopienne, une chapelle élevée sous un des princes qui avaient brisé le joug des Perses; un propylon de la dynastie grecque; des propylées de l'époque romaine; enfin, dans une des cours du palais pharaonique, des colonnes qui jadis soutenaient le faîte d'une église chrétienne
64.
Et, en effet, ce qui reste de ce palais occupe seulement l'extrémité d'une butte factice sur laquelle existaient aussi jadis d'autres constructions liées sans doute avec l'édifice encore debout; tous les débris épars sur le sol portent du moins des noms royaux appartenant aux derniers Pharaons de la XVIIIe dynastie, ou au premier de la XIXe
65.
J'ai réuni aussi une collection d'objets choisis d'un très-grand intérêt, parmi lesquels se trouve une statuette de bronze d'un travail exquis, entièrement incrustée en or, et représentant une reine égyptienne de la dynastie des Bubastites
66.
C'est sous la IIIe dynastie que furent bâties les pyramides de Dahschour et de Sakkarah, les plus anciens monuments dans le monde connu
67.
Les pyramides de Ghizéh sont les tombeaux des trois première rois de la Ve dynastie, nommés Souphi Ier, Sensaouphi et Mankhéri
68.
C'était le chef de la XVIIIe dynastie
69.
Cette prospérité date de l'époque des derniers rois de la XVIIIe dynastie, à laquelle appartient RHAMSÈS LE GRAND ou Sésostris; les sages et nombreuses institutions de ce souverain terrible à ses ennemis, doux et modéré envers ses sujets, en assurèrent la durée
70.
Mais peu de temps après lui, la dynastie éthiopienne fut chassée d'Égypte, et une famille égyptienne occupa le trône des Pharaons; ce fut la XXVIe dynastie, appelée saïte parce que son chef, STÉPHINATHI, était né dans la ville de Saï (aujourd'hui Ssa-el-Hagar), en Basse-Égypte
71.
Cette dynastie s'étant affermie, voulut relever l'influence de la patrie sur les États asiatiques voisins, et ressaisir ainsi la suprématie commerciale
72.
Ptolémée, l'un d'eux, se déclara roi d'Égypte, et fut le chef de la dynastie grecque, qui gouverna l'Égypte pendant près de trois siècles
73.
Les Beaumanor partirent avec la conviction que leur dynastie verrait encore de beaux jours, et après avoir entortillé la frêle Arsénie de tous les genres de fourrures propices contre le rhume
74.
– Vous avez hérité de votre père deux sentiments qui dominent toute votre vie, un amour effréné pour cette dynastie des Hohenzollern à qui il semble que le hasard d’un caprice impérial, ou plutôt royal, ait rattaché votre père, et une haine féroce, sauvage, contre cette France à laquelle il regrettait de ne pas avoir fait assez de mal
75.
L’amour de la dynastie, vous l’avez concentré tout entier, aussitôt femme, sur celui qui la représente actuellement, et, cela, à un tel point qu’après avoir eu l’espoir invraisemblable de monter sur le trône, vous lui avez tout pardonné, même son mariage, même son ingratitude, pour vous dévouer à lui, corps et âme
76.
Il n'y avait pas un officier un peu marquant à qui quelque agent du prince de la Paix n'eût dit: «Vous voyez l'état misérable de l'Espagne; la dynastie des Bourbons est absolument dégénérée; le roi est sur le point de mourir; le prince est un imbécile; il faut prendre des mesures; vous êtes bon Espagnol, nous comptons sur vous
77.
de San Carlos, de l'Infantado et d'Escoïquiz; il leur dit qu'il était déterminé à changer la dynastie qui régnait sur le trône d'Espagne, et, oubliant qu'il avait répété mille fois que son existence à la tête de la France était incompatible avec celle d'un prince de la maison de Bourbon sur un des trônes de l'Europe, il donna avec ruse, pour date et pour motif à ses projets sur l'Espagne, la proclamation faite par le gouvernement espagnol à l'époque de la bataille d'Iéna
78.
Puis entrant dans l'examen des conséquences politiques de la résolution de l'empereur, ils prédirent que les colonies espagnoles, dont la fidélité sous la dynastie actuelle n'était rien moins qu'assurée, deviendraient sous une autre dynastie une conquête de l'Angleterre ou une puissance indépendante; qu'alors l'Angleterre y verserait le produit de ses manufactures, et que ce nouveau et grand débouché lui assurerait une supériorité commerciale écrasante pour les autres puissances du monde
79.
C'est moi qui dois fonder une dynastie; je ne puis la fonder qu'en m'alliant à une princesse qui appartienne à une des grandes maisons régnantes de l'Europe
80.
– Changement de dynastie
81.
Pour n'en citer qu'un exemple, c'est ainsi qu'en France le chef de la race carlovingienne a succédé aux descendants de Clovis, et la dynastie de Hugues Capet à celle de Charlemagne[4]
82.
C'est l'intérêt même de ma dynastie qui me commanderait ces mesures financières
83.
Voulez-vous connaître les derniers moyens à l'aide desquels je pousserai jusqu'aux dernières couches du sol les racines de ma dynastie?
84.
Dites-moi si les classes privilégiées, qui tremblent bien naturellement pour leur fortune, ne feront pas cause commune, et la cause la plus étroite avec les classes ouvrières pour me maintenir, moi ou ma dynastie; si d'autre part, l'intérêt de la tranquillité européenne n'y rattachera pas toutes les puissances de premier ordre
85.
Il est possible que ces conceptions vous paraissent bizarres, mais ce que je vous affirme, c'est qu'elles feront plus pour la consolidation de ma dynastie que les lois les plus sages
86.
Chacun de mes actes, quelque inexplicable qu'il soit en apparence, procède d'un calcul dont l'unique objet est mon salut et celui de ma dynastie
87.
Le Conseil de Régence, fortement influencé par la Cour de Berlin, avait soumis la question aux électeurs du grand-duché, et les électeurs, fortement influencés par le Conseil de Régence, avaient affirmé leur attachement inébranlable à la vieille dynastie des Veldenz
88.
La grosse mouche verte lui tambourina à l’oreille qu’elle avait omis de fermer la porte de la porcherie, et que toute la dynastie avait fiché le camp
89.
Le petit doigt du faux D’Urberville peut faire plus pour vous que toute la dynastie des véritables qui sont là-dessous
90.
Il nous accueillit avec beaucoup de cordialité, parlant avec un fort accent napolitain ; ensuite il pria son secrétaire de continuer à me montrer les souvenirs dont le salon était plein, et qui attestaient sa fidélité à la dynastie des Bourbons
91.
Ce fut peut-être leur refus qui coupa l’élan à son projet de fonder une dynastie – toujours est-il qu’il tomba dans une immédiate décadence
92.
—Soyons justes, mes amis! être l'empire d'un tel empereur, quelle splendide destinée pour un peuple, lorsque ce peuple est la France et qu'il ajoute son génie au génie de cet homme! Apparaître et régner, marcher et triompher, avoir pour étapes toutes les capitales, prendre ses grenadiers et en faire des rois, décréter des chutes de dynastie, transfigurer l'Europe au pas de charge, qu'on sente, quand vous menacez, que vous mettez la main sur le pommeau de l'épée de Dieu, suivre dans un seul homme Annibal, César et Charlemagne, être le peuple de quelqu'un qui mêle à toutes vos aubes l'annonce éclatante d'une bataille gagnée, avoir pour réveille-matin le canon des Invalides, jeter dans des abîmes de lumière des mots prodigieux qui flamboient à jamais, Marengo, Arcole, Austerlitz, Iéna, Wagram! faire à chaque instant éclore au zénith des siècles des constellations de victoires, donner l'empire français pour pendant à l'empire romain, être la grande nation et enfanter la grande Armée, faire envoler par toute la terre ses légions comme une montagne envoie de tous côtés ses aigles, vaincre, dominer, foudroyer, être en Europe une sorte de peuple doré à force de gloire, sonner à travers l'histoire une fanfare de titans, conquérir le monde deux fois, par la conquête et par l'éblouissement, cela est sublime; et qu'y a-t-il de plus grand?
93.
(Il y avait une dynastie de Brujon; nous ne renonçons pas
94.
Le dernier cabaretier de la dynastie, le père Hucheloup, ne sachant même plus la tradition, avait fait peindre le poteau en bleu
95.
» Nous avons gagné, tâchons de conserver notre gain ; et pour cela, messieurs, que chacun se mette bien dans la tête qu’il est souverain, entendez-vous, souverain ! que tous les fonctionnaires, depuis le premier jusqu’au dernier, depuis le roi jusqu’au garde champêtre, sont établis, non pour leurs intérêts particuliers ou pour l’intérêt d’une dynastie, mais pour le nôtre, à nous qui les avons nommés et qui travaillons pour les payer
96.
Dans le fait, le retour de Richard avait détruit tout espoir de restauration de la dynastie saxonne en Angleterre ; car, quelques forces que les Saxons eussent pu réunir en cas de guerre civile, il était évident que rien ne pouvait être entrepris sous la domination incontestée de Richard, populaire comme il l’était devenu par ses grandes qualités personnelles et par sa renommée militaire, quoiqu’il tînt les rênes du gouvernement avec une sorte d’insouciance qui tendait tantôt à l’indulgence et tantôt au despotisme
97.
Deux obstacles seulement s’opposaient encore au consentement que les deux amants désiraient obtenir de Cédric : son opiniâtreté et son aversion pour la dynastie normande
98.
La haine de Cédric pour la race des rois normands était en outre très affaiblie, d’abord par l’impossibilité de débarrasser l’Angleterre de la nouvelle dynastie, pensée qui tendait à le rendre sujet loyal envers le roi de facto ; en second lieu, par les attentions personnelles du roi Richard, à qui plaisait l’humeur franche de Cédric ; et, selon le manuscrit de Wardour, le roi se conduisit si bien envers le noble Saxon, qu’une semaine à peine s’était écoulée depuis son arrivée à la Cour, que déjà il avait donné son consentement au mariage de sa pupille Rowena avec son fils Wilfrid d’Ivanhoé
99.
Toutes ses idées trahissaient l’homme de la dynastie de Juillet, de même que son extérieur, son costume, sa haute cravate, ses favoris et le toupet qui bouclait son front décelaient l’admirateur et l’ami du roi-citoyen