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    Usa "glèbe" in una frase

    glèbe frasi di esempio

    glèbe


    1. Cette mimique suffit à réduire le nombre de couvertures à deux cents et à éliminer complètement la place au foyer, condition inouïe dans les mariages entre hommes blancs et filles de la glèbe


    2. À cette saison de l’année, dès cinq heures, en effet, les petits chevaux canadiens et de grands bœufs, attelés à la charrue, tournent la glèbe avec une sorte de lenteur active, à croire qu’ils ne s’arrêteront jamais, pendant que l’on entend les chants des oiseaux, les cris des hommes des champs et les mugissements des troupeaux de vaches et de génisses qui paissent éparpillées aux environs, dans les prés de chaume non encore labourés ou sur la lisière de la forêt déjà verdoyante


    3. L’arpenteur Glèbe Gavrîlovitch Smirnov arriva à la station « Gniloûchki »(1)


    4. Ne pourroit-on pas, si on n'osoit être juste tout-à-fait, changer l'esclavage personnel des nègres en un esclavage de la glèbe, tel que celui sous lequel gémissent encore les habitants d'une partie de l'Europe? L'exécution de ce projet seroit plus aisée


    5. En lisant les volumes de Herder et de Fichte, que le vieux Schulz lui avait légués, il y retrouvait des âmes comme la sienne – non « des fils de la terre », servilement attachés à la glèbe, mais « des esprits, fils du soleil », qui se tournent invinciblement vers la lumière


    6. Les soleils se succèdent, le ciel fondant la neige et libérant la terre ; puis la terre poussant vers le ciel les tiges nées de la bonne chaleur de juin où les rayons tombent presque d’aplomb sur les sillons et éclatent la semence au cœur de la glèbe


    7. Et c’est ainsi qu’Euchariste Moisan, solidement enraciné à ses trente arpents de glèbe laurentienne, cheminait vers la vieillesse et la mort placide des gens de terre, sûr que, lui tombé, il resterait toujours un Moisan sur cette glèbe ; toujours


    8. Tout ce qu’ils demandaient, c’était qu’on les laissât en paix fouiller la lourde glèbe, cultiver leurs arpents de bonne terre familière, sans autre ambition que d’en tirer des moissons et d’y paître le bétail


    9. En lui toute vigueur avait disparu maintenant qu’il n’avait plus contact avec la glèbe


    10. Avec les ans sa condition de patiras toujours rabrouée s’était faite plus lourde, – l’hiver hersant le champ ou brouettant les fumiers, l’été fauchant ou fanant sous les plombs solaires, au printemps bêchant avec le père la glèbe pierreuse où le soir sous elle lui mangeait son ombre

    11. ) ; Roumanille, un propagandiste qui, sans en avoir l’air, attisait incessamment le feu sacré autour de lui ; Aubanel, que Roumanille avait conquis à notre langue et qui, au soleil d’amour, ouvrait en ce moment le frais corail de sa grenade ; Mathieu, ennuagé dans les visions de la Provence redevenue, comme jadis, chevaleresque et amoureuse ; Brunet, avec sa face de Christ de Galilée, rêvant son utopie de Paradis terrestre ; le paysan Tavan qui, ployé sur la houe, chantonnait au soleil comme le grillon sur la glèbe ; et Frédéric, tout prêt à jeter au mistral, comme les pâtres des montagnes, le cri de race pour héler, et tout prêt à planter le gonfalon sur le Ventoux


    12. — Eurymakhos, plût aux dieux que nous pussions lutter en travaillant, au printemps, quand les jours sont longs, promenant, tous deux à jeun, la faux recourbée dans un pré, et jusqu'au soir, tant qu'il y aura de l'herbe à couper! Plût aux dieux que j'eusse à conduire deux grands boeufs gras, rassasiés de fourrage, et de force égale, dans un vaste champ de quatre arpents! Tu verrais alors si je saurais tracer un profond sillon et faire obéir la glèbe à la charrue


    13. Dans la nuit sereine et douce, que troublaient seuls les bruits sourds et mystérieux du soir, il sentit vibrer l’âme des siens, de ces pionniers de la glèbe qui avaient identifié leur vie à cet humble coin du sol et qui, à travers les âges, lui envoyaient l’hommage de leur reconnaissance


    14. Là, jamais la hache n’avait déshonoré les branches des arbres, jamais le soc de la charrue et la dent aiguë des herses n’avaient déchiré le sein de la vieille glèbe maternelle


    15. À ces paysans de la plaine ou de la montagne qui composaient le jury et qui, par nature et par réflexion, ne pouvaient être insensibles à ce récit d’humanité réelle dont la vérité et l’exemple frapperaient leur esprit, il lit la longue suite des Roquevillard, le premier ancêtre posant la première pierre de la vieille maison, plantant dans le sol natal les racines de son arbre de vie, les efforts successifs des générations s’ajoutant les uns aux autres, la sueur répandue sur la terre défrichée, l’obstination devant les résistances de la glèbe, devant les intempéries et les injures des saisons, devant ces ruines accidentelles des récoltes qu’une grêle ou une gelée anéantit, et la sobriété qui se contente de peu, et l’épargne qui, aux dépens de la jouissance personnelle, prépare l’avenir, l’épargne qui, en même temps qu’elle est un acte de désintéressement, est un acte de foi dans sa descendance


    16. Elle songeait elle aussi, à ces fils de la glèbe, morts sur le même coin de terre qui les avait vus naître, et qui avaient tout sacrifié, pour être fidèles eux-mêmes


    17. La glèbe fumait au soleil tardif


    18. Libres fils de la forêt, fiers guerriers que le fer n’avait pu dompter, ils venaient humblement se courber sur la glèbe, après avoir enterré la hache de guerre et rejeté loin le tomahawk, afin de vivre, l’âme en paix, à l’ombre de la croix


    19. On était alors au commencement de l’été ; les feuilles poussaient aux arbres comme par enchantement, l’herbe verdissait dans les champs, les épis blonds couvraient les collines, mille oiseaux voyageurs chantaient sous la feuillée leurs folles chansons de joie et d’amour, et des troupeaux nombreux, conduits par les serfs attachés à la glèbe, allaient, peuplant le désert des montagnes


    20. C'étaient nos gens de mainmorte: attachés à la glèbe, exclus de la milice et des assemblées, et, du reste, jouissant de tous leurs autres droits civils

    21. – Oh ! grande, oh ! sainte révolution ! Que celui des paysans de France qui serait capable de te renier apprenne la chanson de ses anciens ; et si cette chanson ne le convertit pas, que lui, ses enfants et descendants la chantent encore une fois à la glèbe


    22. » Je vous le déclare franchement, celui qui laisse violer la loi dans sa personne est un lâche ; il mérite d’être foulé aux pieds et rattaché à la glèbe ; et celui qui ne vient pas au secours d’un citoyen qu’on opprime est un traître à la nation


    23. Qu’ils te tiennent haut ; qu’ils ne te laissent jamais pencher, et que tu deviennes l’épouvante de ceux qui veulent rattacher le peuple à la glèbe ; que ta vue les fasse frémir, et que les siècles apprennent que de l’abaissement le plus grand, par la fermeté, le courage, les vertus de tes défenseurs, tu es arrivé à la plus haute gloire !


    24. Dans la Tourgue étaient condensés quinze cents ans, le moyen âge, le vasselage, la glèbe, la féodalité; dans la guillotine une année, 93; et ces douze mois faisaient contre-poids à ces quinze siècles


    25. Né dans une ferme, il était l’hôte et le commensal quotidien des plus grands personnages du pays, chez lesquels il portait le respect un peu servile d’un fils de la glèbe pour son seigneur


    26. et le serf du moyen âge courbé sur la glèbe


    27. Eh bien, oui, cet homme-là, déguenillé, affamé, saignant sur la glèbe, devait être plus heureux dans sa vie et dans sa mort qu’un de tes ouvriers bien vêtus et bien payés, qui savent que ce n’est pas Dieu qui tonne, qui ne croient ni aux anges ni aux fées, qui travaillent le dimanche, et qui n’ont d’autre fête que l’ivresse morne du lundi !


    28. Cette vie étroitement attachée à la terre me convenait; j’aimais à pousser mes bons boeufs limousins dans le champ que déchirait l’araire, enfonçant mes sabots dans la terre fraîche, et suivi de toutes nos poules qui venaient manger les vers dans la glèbe retournée


    29. De taille moyenne, elle n’avait donc point de ces perfections de forme de la femme des temps antiques : ses hanches larges, sa poitrine robuste, ses bras forts, accusaient la fille d’un peuple sur lequel pèse le dur esclavage de la glèbe, qui depuis des siècles et des siècles, peine et ahane, vit misérablement, loge dans des tanières, et néanmoins puise dans notre sol pierreux et sain la force de suffire à sa tâche, le travail et la génération : on voyait qu’elle était faite pour le devoir, non pour le plaisir


    30. La neige fondante laissait paraître la glèbe jaune de loin en loin ; ailleurs elle formait de grosses vagues percées par la bise

    31. C’était la Complainte de la Faulx, une chanson qui disait le rude travail de tous les jours, les continuelles privations, les soucis pour conserver la terre ingrate, l’avenir incertain, la vieillesse lamentable, une vie de bête de somme ; puis la fin, la mort, pauvre et nu comme en naissant, et le même lot de misères laissé en héritage aux enfants sortis de son sang, qui perpétueront la race des éternels exploités de la glèbe


    32. Et la fumée s’était dissipée ; mais il en restait quelque chose, par quoi la glèbe était invisiblement pénétrée et gâtée


    33. Les moissonneurs, armés de leurs faucilles, une main protégée par la mitaine de cuir rouge, sont penchés sur la glèbe


    34. – Seul, un homme à la barbe rousse inculte, aux vêtements tachés de glèbe, un « gratteur de placers », comme on désigne là-bas les « tard-venus », qui glanent les rares parcelles d’or oubliées dans les gisements abandonnés, arma son revolver, et d’une voix rauque :


    35. Et dire que, de l’un et de l’autre côté de la ligne de combat, sur plus de cent kilomètres peut-être, il y avait une quantité d’ambulances semblables où les hommes moribonds affluaient de toutes parts, et qu’en outre il restait sur le champ de bataille des milliers de blessés non recueillis, qui hurlaient en vain sur la glèbe, qui traînaient dans la poussière et dans la boue leurs plaies béantes, et qui expiraient en se roulant dans les mares de leur propre sang !


    36. Les pneumatiques s’enfonçaient dans la glèbe et aplatissaient les sillons ouverts par la charrue ; car le travail de l’homme avait recommencé sur ces charniers où les labours s’étendaient à côté des fosses et où la végétation naissante annonçait le printemps prochain


    37. Ils avaient tous l’esprit hanté de questions sinistres, en songeant à ce cadavre que la glèbe recouvrait de son mystère


    38. Et le mouvement de translation du groupe continua en s’accélérant à travers les airs, pendant que le vieux savant, plongé dans ses réflexions, apercevait au-dessous de lui des ruisseaux, des rivières, des bois, des champs, des habitations, des Mao-Tchin courbés sur la glèbe ou évoluant péniblement sur des routes, pendant que passaient près de lui, par troupes ou isolés, les hommes à grosse tête, les cérébraux, glissant indolemment, ou filant comme des éclairs, au gré de leur fantaisie


    39. En passant près de la mare, j’y jetai les yeux, elle me sembla aride et morte ; seulement je regardai avec quelque envie les trois canards qui se récréaient au soleil du soir sur cette glèbe où ils étaient sûrs de demeurer heureux et paisibles ; et, songeant aux heures si douces que j’avais passées dans leur société, je m’éloignai d’eux avec un vif regret


    40. Alors tous se penchent sur la glèbe et enlèvent, dans leurs bras, une javelle qu’ils viennent déposer sur le lien de saule étendu au milieu d’une planche

    41. Cela serre le cœur, inquiète l’imagination, et l’on comprend qu’à la misérable humanité rivée par des siècles de misère à cette inféconde glèbe, les légendes consolatrices, les prières qui ouvrent la porte mystique des Espoirs, soient plus nécessaires que le pain


    42. (C'est un paysan attaché à la glèbe, un serf domestique, un bourgeois ou un soldat


    43. Ce Louka Kouzmitch était le plus petit et le plus fluet de toute notre caserne, il était né dans le Midi: il avait été serf, de ceux qui ne sont pas attachés à la glèbe, mais servent leur maître en qualité de domestique


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