1.
Je t’ai aperçu un soir de dur labeur,
2.
Une journée de dur labeur,
3.
Pourtant, après cette journée de dur labeur,
4.
… Par ailleurs, le corps en ce moment n’avait besoin de rien puisque dans le monde où ils étaient auparavant, il n’a y avait pas de soif, ni de colère, ni de chaleur, ni de labeur, ni de peine ou de fatigue
5.
Dieu, il leur faut adopter le dur labeur et la prudence, et elle exercera son œuvre durant leur
6.
dépendance, ici liberté; dans le monde tout n’était que peine et labeur, ici tout était facile, là
7.
Evidemment, si toutes ces personnes étaient persuadées qu’ à ce jour tout était prêt et disponible pour la tâche qu’elles envisagent, elles se reposeraient, tranquilles et confiantes sur les ouvrages existants et ne se créeraient pas de nouveau tracas, tout en s’épargnant bien du labeur
8.
De fait, en ce cas, nous demandons à Dieu de bien vouloir apporter sa bénédiction sur ce pain déjà trouvé par chacun dans le fruit de son labeur et qui nourrit chacun à la sueur de son visa-127
9.
27 - Il y en aura pour soulever le fait que cela parait être une grosse somme de labeur : Mais en fait cela est moins laborieux qu'il n'y paraît, à condition d'engager ce travail avec méthode et de s'y employer sérieusement
10.
Ils n’épargnent ni labeur ni effort pour accroître la sagesse et l’art en partageant avec autrui leurs brillants dons
11.
Un homme se présenta pour être admis parmi les immortels; quand on lui demanda de quel acte digne d’une gloire immortelle il se prévalait, il répondit qu’il avait détruit l’objet le plus glorieux qu’il connaissait au monde - un temple construit avec le labeur et les finan-ces de dix-sept royaumes pendant trois cents ans
12.
Cette réponse, rendue publique, motiva d’autres à se présenter un peu plus tard avec une pétition des indus-triels, dont l’objet était le suivant : les employés qui exerçaient tous leurs talents dans leurs entreprises et vocations respectives devraient être assurés d’obtenir le fruit de leur labeur et de leur désir, au lieu d’être abandonnés purement et simplement à la chance aveugle
13.
Tout change en ce monde, quoique ton esprit ou ton désir s’attache à atteindre, sauf moi; tout le reste n’apporte que dur labeur, mécontentement, et finalement t’abandonnera, et la joie que tu y avais pris se changera en peine
14.
Un joli rôle, et propre, et intelligent, que de bâiller d'ennui devant le labeur des autres!
15.
Et, le lendemain, la même journée recommençait, ces journées si actives, si pleines d'un colossal labeur, que l'ombre fluette d'une enfant suffisait à ravager d'angoisse
16.
Comme après les grandes épidémies, les pitoyables victimes n'étaient-elles pas cette population moyenne, la petite épargne, que les fils seuls allaient pouvoir reconstruire après des années de dur labeur?
17.
On a effectué tant de labeur utile, on a droit à tant de consommation sociale
18.
Il entendait en lui le labeur décuplé du cerveau, un grondement de toute la machine
19.
Lui-même ne se rendait pas compte de la somme de labeur qu’il fournissait
20.
Après l’apparition de plusieurs centaines de prospecteurs, d’un vendeur de whisky et d’une demi-douzaine de joueurs professionnels, le missionnaire vit s’effondrer en un clin d’œil le résultat de ses longues années de labeur parmi les Indiens
21.
Mais si, en s’enfonçant, la couche exigeait de lui un labeur plus considérable, elle lui offrait une consolation par sa richesse croissante
22.
« C’était une enfant de la frontière, née de pauvres pionniers, et vous savez ce que cela signifie : trimer, trimer sans cesse, d’un labeur sans fin et sans limites
23.
Soumis à un labeur écrasant, nous en vînmes à bout sans un verre d’alcool et sans le moindre désir d’en boire
24.
Nous restions dix-neuf et après sept mois de labeur commun dans l’ouragan et la bise, c’était peut-être la dernière fois que nous buvions ensemble, ou même que nous nous voyions
25.
Grands dieux ! ce que j’écrivais ! Personne n’aurait pu échapper au dénouement fatal d’une fièvre créatrice comme la mienne ! Pareil labeur aurait suffi à me ramollir le cerveau et m’envoyer dans un asile d’aliénés
26.
Et pourtant, quelle superbe affaire je représentais aux yeux des employeurs ! J’avais vingt-deux ans, je pesais, déshabillé, cent soixante-cinq livres, et chaque livre pouvait fournir une somme excellente de labeur
27.
Orienter un bateau à travers les récifs, les bancs de sable et les passes, ou le long des côtes enténébrées des îles de corail, représente déjà un labeur formidable
28.
Les jointures de mes jambes ont perdu leur élasticité et leur endurance éprouvée par tant de journées de labeur et de nuits de folie
29.
Pour Johnson et Leach, le labeur de l’existence avait pris fin
30.
Il n’était pas aisé de décrocher l’hameçon du bouquet dans lequel le fil s’était emmêlé, mais la patience et le labeur en vinrent à bout
31.
La vie au grand air, les alternatives de flânerie et de dur labeur lui donnent cet aspect spécial remarquable
32.
Les vallées de charbon et de fer du district de Vermissa n’étaient point le séjour du repos et de la culture intellectuelle : partout s’y manifestaient l’âpre bataille de la vie, le dur labeur, la dure énergie de l’homme
33.
Tout labeur mérite salaire
34.
Tu viens d’avaler, et tu n’as sans doute pas réfléchi que chaque bouchée de nourriture coûte de l’argent et que l’argent s’acquiert par le labeur
35.
C’était un individu tout brûlé par le soleil, à l’œil indifférent, et dont la peau parcheminée et couturée de rides disait la vie au grand air, une vie de dur labeur
36.
Par une lettre fort courtoise, el señor José-Maria – un descendant, paraît-il, du célèbre Tempranito, le tyran de l’Andalousie – me priait de suspendre mon labeur, de ne pas placer un mètre de fer dans la gorge, « à moins, ajouta-t-il, que vous ne teniez essentiellement à ce que j’en place dans la vôtre et dans celles de vos compagnons
37.
– Ce qui est grave, ce n’est pas qu’nna soit morte en couches ; le plus grave est que toutes ces nna, Mâvra, Pélaguèia courbent le dos, de l’aube au crépuscule, et souffrent d’un labeur qui dépasse leurs forces, qu’elles tremblent toute leur vie pour leurs enfants affamés et malades ; qu’elles redoutent toute leur vie la mort et les maladies ; qu’elles se soignent toute leur vie, se fanent de bonne heure, vieillissent tôt, meurent dans la saleté et l’infection
38.
– Il faut, dis-je, affranchir les gens du pénible labeur physique ; il faut alléger leur joug, leur donner du répit pour qu’ils ne passent pas toute leur existence près des fours, des auges, et aux champs, pour qu’ils aient le temps de penser à leur âme et à Dieu, et celui de faire paraître plus largement leurs qualités morales
39.
– Affranchir l’homme du labeur ! dit-elle en souriant, est-ce possible ?
40.
Si nous tous, gens de ville et gens de campagne, tous sans exception, nous convenions de partager le labeur général que dépense l’humanité à satisfaire ses besoins physiques, peut-être n’y aurait-il pas pour chacun de nous plus de deux à trois heures de travail par jour
41.
« Après ces quelques semaines de dur labeur, je crois, mon cher Watson, que nous pouvons nous octroyer un peu de distraction
42.
La Mole voulait essayer de résister encore; il répéta de nouveau qu'il aimait mieux mourir que d'occasionner à la reine ce labeur, qui pouvait commencer par la pitié et finir par le dégoût
43.
Un conteur en réputation attirera les hommes de tous les rangs; un ouvrier interrompra son labeur silencieux par un apophthegme ou quelque sentence nouvelle annonçant que son esprit suivait les méandres d'une pensée lointaine; un homme riche, en marchandant avec un étalagiste, se laissera entraîner par celui-ci dans les régions supérieures, et quelquefois sans plus songer à son marché, il continuera son chemin, après avoir fraternisé quelques moments avec un de ses semblables dans le monde consolant où les conventions et les gênes de la vie réelle n'existent plus
44.
Cependant, il ne se découragea point et continua de travailler toute la nuit; mais après deux ou trois heures de labeur, il rencontra un obstacle
45.
—Mais savez-vous ce que j'ai fait, pour parler ainsi de recommencer? Savez-vous qu'il m'a fallu quatre ans pour faire les outils que je possède? Savez-vous que depuis deux ans je gratte et creuse une terre dure comme le granit? Savez-vous qu'il m'a fallu déchausser des pierres qu'autrefois je n'aurais pas cru pouvoir remuer, que des journées tout entières se sont passées dans ce labeur titanique et que parfois, le soir, j'étais heureux quand j'avais enlevé un pouce carré de ce vieux ciment, devenu aussi dur que la pierre elle-même? Savez-vous, savez-vous que pour loger toute cette terre et toutes ces pierres que j'enterrais, il m'a fallu percer la voûte d'un escalier, dans le tambour duquel tous ces décombres ont été tour à tour ensevelis, si bien qu'aujourd'hui le tambour est plein, et que je ne saurais plus où mettre une poignée de poussière? Savez-vous, enfin, que je croyais toucher au but de tous mes travaux, que je me sentais juste la force d'accomplir cette tâche, et que voilà que Dieu non seulement recule ce but, mais le transporte je ne sais où? Ah! je vous le dis, je vous le répète, je ne ferai plus rien désormais pour essayer de reconquérir ma liberté, puisque la volonté de Dieu est qu'elle soit perdue à tout jamais
46.
Cet or (d’ailleurs en papier) n’est pas le fruit d’un âpre et incessant labeur
47.
Rendue fiévreuse par ce labeur inutile, je me levai et je me mis à marcher dans ma chambre
48.
À mesure qu’il grandissait, elle s’ingéniait à l’occuper de mille manières, se déchargeant peu à peu sur lui de tout le soin du ménage, afin de pouvoir se consacrer plus exclusivement à son filet, labeur monotone dont le mouvement machinal semblait bercer l’étrange activité de son esprit
49.
La porte était restée sévèrement close ; Murlich ne sortait plus ; désemparé de voir tomber si vite, si cruellement, le labeur de plusieurs années, ses plus belles espérances, son plus cher sujet d’affection
50.
Au dehors, les ouvriers, en fête eux aussi, portaient des toasts à la famille qui leur procurait depuis tant d’années un honnête labeur
51.
– Notre jeune ami est revenu de l’Afrique du Sud avec 7000 livres qu’il avait économisées durant huit années de dur labeur
52.
Et remplacement immédiat de tous ces messieurs par une équipe d’autres messieurs semblables, se livrant, sans perdre une seconde, au même consciencieux labeur que les précédents
53.
Il poursuivit son labeur quotidien comme si de rien n’était et avec le même entrain que s’il venait d’être nommé à de hautes fonctions
54.
À travers la rue Lafayette, montait, descendait, pataugeait la bousculade des gens affairés, avec leurs vêtements médiocres, leurs mines soucieuses, leurs chapeaux hauts de forme, – toute la cohue du labeur parisien, si étrange, si nouvelle quand on revient des champs
55.
Car, de même que la vie d’un homme, la vie d’un peuple doit être active et laborieuse, et comme on voit des hommes qui ont besoin de la misère pour les forcer au labeur qui les enrichit, de même on voit des peuples qui ne travailleraient point à l’œuvre de leur liberté s’ils n’y étaient poussés par la tyrannie
56.
«Dès le jour qu'elle prit le soin de la maison, elle s'accoutuma à se lever de grand matin, et avait déjà mis ordre au ménage, et envoyé ses gens au labeur, quand son mari se levait
57.
Comme la châtelaine du moyen âge, son premier labeur est de distribuer la tâche à ses serviteurs, mais sa première pensée est d'adorer le Seigneur qui lui a donné un jour de plus pour le servir
58.
La maison de Bourbon qui allait monter sur le trône avec Henri IV, comptait, elle aussi, des princesses qui donnèrent l'exemple du labeur intellectuel
59.
Mais au contraire des autres, et malgré que son labeur lui donnât l’apparence d’un droit à cette terre, jamais il ne lui avait consenti le don absolu de soi auquel elle est habituée ; jamais il n’avait abdiqué entre les mains de la Mère des moissons une liberté qui vivait en lui
60.
Ce fut un dur labeur
61.
Nous rencontrerons encore un autre exemple de vaillant labeur intellectuel, bien loin des salons parisiens, au fond d'une province, dans ce château vendéen où une jeune fille, Mlle de Lézardière, s'imposait une tâche écrasante: la Théorie des lois politiques de la monarchie française
62.
Je prierai les lecteurs de ce mien labeur qu'ils veuillent prendre en bonne part tout ce que j'y ai écrit
63.
Mais ce ne sont point ces pages souffreteuses, humble labeur ignoré des jours présents, qui ajouteront quelque lustre à le renommée poétique des jours passés
64.
Un soir, fatigué comme à l’ordinaire par le rude labeur de la journée, Jacques avait gagné sa couche presque aussitôt après le repas ; et, comme à l’ordinaire, il s’était endormi du plus lourd sommeil
65.
Il descendait à la plage, couverte de tas de soufre, et il assistait, avec une amertume et un dégoût profonds, au labeur bestial de tous ces gens, sous le grand soleil
66.
À quoi servait tout cet argent pourchassé avec tant d’acharnement ? Qui en profitait ? Tous ces richards étaient plus pauvres que les pauvres ! Pas un théâtre, pas un endroit où se divertir honnêtement après ce terrible labeur
67.
Une tour ébréchée, un tronc de pyramide, des ébauches d’obélisques, des arcatures, des oves, des frontons vagues, des aiguilles gothiques, partout le labeur infatigable des lichens, des pariétaires et des météores
68.
Pendant le jour, un rude et impérieux labeur attache les survivants à la terre : et le soir seulement, au retour des champs, ils peuvent, brisés de fatigue, creuser ces autres sillons où leurs frères vont reposer, pressés comme les grains de blé dans le semis
69.
Bonheur et génie ne viennent qu’aux peuples qui ont su les mériter par des siècles de patience, de labeur et de foi
70.
Dans sa jeunesse, elle avait, pour ainsi dire, escompté sa santé à venir pour douze années lucratives, rendues telles par un travail exagéré, écrasant, que de dures privations rendaient presque homicide ; car alors (et c’était un temps de salaire splendide comparé au temps présent), à force de veilles, à force de labeur acharné, Françoise avait quelquefois pu gagner jusqu’à cinquante sous par jour, avec lesquels elle était parvenue à élever son fils et son enfant adoptif
71.
On frémit quand on pense au grand nombre de malheureuses femmes dont l’épuisement, les privations, l’âge, la maladie, ont tellement diminué les forces, ruiné la santé, que tout le labeur dont elles sont capables peut à peine leur rapporter quotidiennement cette somme si minime
72.
Hardy, son labeur lui rapportait cinq à six francs par jour, c’est-à-dire plus du double de ce que gagnaient les ouvriers d’autres établissements ; il aurait donc pu, même en admettant que sa mère ne gagnât rien, vivre aisément lui et elle
73.
Céphyse était intelligente, active, adroite ; mais, au contraire de sa sœur, c’était une de ces natures vivaces, remuantes, alertes, chez qui la vie surabonde, qui ont besoin d’air, de mouvement, de plaisirs ; bonne fille du reste, quoique stupidement gâtée par sa mère, Céphyse écouta d’abord les sages conseils de Françoise, se contraignit, se résigna, apprit à coudre et travailla, comme sa sœur, pendant une année ; mais, incapable de résister plus longtemps aux atroces privations que lui imposait l’effrayante modicité de son salaire, malgré son labeur assidu, privations qui allaient jusqu’à endurer le froid et surtout la faim, Céphyse, jeune, jolie, ardente, entourée de séductions et d’offres brillantes
74.
Le civilisé, déshérité de ces dons de Dieu, le civilisé, qui regarde la propriété comme sainte et sacrée, peut donc en retour de son rude labeur quotidien, qui enrichit le pays, peut donc demander un salaire suffisant pour vivre sainement, mais rien de plus, rien de moins
75.
Seuls, Christophe et son amie Céline avaient conservé leurs relations avec Lucile Arnaud ; mais ils habitaient loin, et, pris par un labeur fatigant, ils restaient des semaines sans venir la voir
76.
Non seulement il n’a pas de caution à fournir, car il n’a d’autre capital que son labeur quotidien ; mais c’est surtout pour lui, pauvre, que les rigueurs d’une incarcération préventive sont funestes, terribles
77.
Et puis enfin, après un chômage si long, ses relations de travail sont rompues ; que de jours perdus pour retrouver de l’ouvrage ! et un jour sans labeur, c’est un jour sans pain
78.
Une seconde lui suffit pour anéantir des années de labeur et d’efforts
79.
Et, dominant la plaine, comme leur tour Eiffel au-dessus de Paris, luisait au loin le phare jamais éteint d’une tradition classique, conquise par des siècles de labeur et de gloire, transmise de main en main, et qui, sans asservir ni contraindre l’esprit, lui indiquait la route que les siècles ont suivie, et faisait communier tout un peuple dans sa lumière
80.
Ma symphonie m’avait, certes, donné du mal à composer ; mais je ne tardai pas à découvrir qu’organiser un opéra, avec les chœurs, les grands et petits rôles, l’orchestre et le ballet, constituait un labeur plus écrasant encore
81.
Mais avec quelle joie je m’y plongeais ! Le poète l’a dit excellemment : « Le labeur que nous aimons efface la douleur
82.
La reine Bacchanal en ce moment était très sincère ; elle voulait résolument tenir sa parole ; son cœur n’était pas encore complètement perverti ; la misère, le besoin, avaient été pour elle comme pour tant d’autres la cause et même l’excuse de son égarement ; jusqu’alors elle avait du moins toujours suivi l’attrait de son cœur, sans aucune arrière-pensée basse et vénale ; la cruelle position où elle voyait Jacques exaltait encore son amour ; elle se croyait assez sûre d’elle-même pour lui jurer d’aller reprendre auprès de la Mayeux cette vie de labeur aride et incessant, cette vie de douloureuses privations qu’il lui avait été déjà impossible de supporter et qui devait lui être bien plus pénible encore depuis qu’elle s’était habituée à une voie oisive et dissipée
83.
Tantôt elles reçoivent une modique somme de leur amant, qui, jointe au produit de leur labeur, aide à leur existence
84.
Sait-on rendre le travail attrayant, soit par la variété des occupations, soit par des récompenses honorifiques, soit par des soins, soit par une rémunération proportionnée aux bénéfices que leur main-d’œuvre procure, soit enfin par l’espérance d’une retraite assurée après de longues années de labeur ? Non, le pays ne s’inquiète ni se soucie de leurs besoins ou de leurs droits
85.
Les uns, malgré un labeur incessant, vivent dans les privations, et meurent avant l’âge, presque toujours maudissant une société qui les délaisse ; d’autres cherchent l’éphémère oubli de leurs maux dans une ivresse meurtrière ; un grand nombre enfin, n’ayant aucun intérêt, aucun avantage, aucune incitation morale ou matérielle à faire plus ou à faire mieux, se bornent à faire rigoureusement ce qu’il faut pour gagner leur salaire
86.
Afin, quand les labours, les semailles, la moisson, quand le dur et beau labeur sera achevé, d’avoir gagné le droit de se reposer au pied des monts ensoleillés et de leur dire :
87.
Qu’on se représente notre héros, après une de ces rudes journées de labeur
88.
J’examinais son projet et bientôt des objections et des doutes m’assaillirent, mais je n’en continuais pas moins mon labeur, heureux d’avoir un but vers lequel exercer mon activité
89.
Mais nulle part ce spectacle n’est plus touchant que dans cette classe de la société où le jeune homme et la jeune femme, en formant ce nœud indissoluble, se vouent en même temps à une vie de labeur et de renoncement, et se résignent courageusement, suivant les paroles de l’Écriture, « à gagner leur pain à la sueur de leur front
90.
Nous avons ensuite posé ceci : Qu’il serait non seulement de la plus rigoureuse équité que le travailleur participât aux bénéfices, fruit de son labeur et de son intelligence, mais que cette juste répartition profiterait même au fabricant
91.
Il se sentait redevenu le Sylvain de ses quinze ans, le Sylvain courageux et honnête encore, qui espérait naïvement trouver le bonheur dans une vie de labeur paisible
92.
» Les sermons, je ne pouvais les comprendre, et le livre de prières ne servait qu’à me montrer combien j’étais perverse, puisque je pouvais lire de si bonnes paroles et n’en être pas meilleure, et je sentais souvent que prier était pour moi un dur labeur et une lourde tâche, au lieu d’un bienfait et d’un privilège comme pour tous les bons chrétiens
93.
On se sentait fatigué de la monotonie d’un labeur rude et mal payé
94.
De même qu’un travail constant épaissit la peau de la main et fortifie ses muscles, ainsi un labeur qui pourrait excorier la main d’une lady ne produit aucun effet sur celle d’un rude laboureur
95.
Nous plaignons souvent les pauvres de ce qu’ils n’ont pas le temps de porter le deuil de leurs parents morts, la nécessité les obligeant à travailler pendant leurs plus cruelles afflictions ; mais le travail incessant n’est-il pas le meilleur remède à un chagrin accablant, le plus sûr antidote contre le désespoir ? Ce peut être un rude consolateur ; il peut sembler dur d’être harassé par les soucis de la vie quand nous n’avons aucun goût pour sas plaisirs ; d’être accablé de travail quand on sent son cœur près d’éclater et que l’esprit ne demande le repos que pour pouvoir pleurer en silence : mais le labeur ne vaut-il pas mieux encore que le repos que nous convoitons, et ces misérables soucis ne sont-ils pas moins cruels que de réfléchir sans cesse sur le grand malheur qui nous accable ? Et, d’ailleurs, nous ne pouvons avoir des soucis, des anxiétés, des tourments, sans espérance, ne fût-ce que de mettre à exécution quelque projet utile, ou d’échapper à quelque nouvel ennemi
96.
Ainsi que la Mayeux, les unes, sages, laborieuses, infatigables, luttent énergiquement avec une admirable persévérance contre les tentations mauvaises, contre les mortelles fatigues d’un labeur au-dessus de leurs forces, contre une affreuse misère
97.
« Comme ce profond malaise est, à ce qu’il paraît, tout à fait nerveux, l’unique remède serait de changer de lieu et de genre de vie, d’en finir avec cet ordre d’idées où il n’est question que de prévoir, de travailler, d’économiser, de demander au labeur quotidien, non pas des jouissances, mais ce qu’il faut pour assurer le repos de la famille, et préparer notre avenir qui n’a rien de souriant
98.
Depuis qu’un labeur mercantile remplit mes jours, même aux instants de loisir, je ne lève plus les yeux au ciel, sinon pour constater les conditions atmosphériques
99.
Devant le labeur souverain
100.
Mais à présent, le labeur comblé, toi, tes calculs, toi, tes impatiences, ne sont plus que votre danse et votre voix, non fixées et point forcées, quoique d'un double événement d'invention et de succès une liaison, en l'humanité fraternelle est discrète par l'univers sans images;—la force et le droit réfléchissent la danse et la voix à présent seulement appréciées