1.
Un nouveau courage prenait possession en lui
2.
L'espoir qu'il avait placé en toi,
3.
C'est en effet, une chose qui doit faire mal
4.
Sont mon quotidien en ce moment
5.
En échange, pour ce nouvel amour,
6.
Mais pour terminer en apothéose :
7.
Que cela n'altère en rien notre Amitié, comme tu me l'as prouvé
8.
Pourtant, en t’avouant mon puissant Amour,
9.
En l'espace d'une nouvelle journée
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Pour penser à nous, en nous sortant de l’oubli dans tous vos discours
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De trouver un travail, un logis, du bien-être en famille
12.
Par où nous sommes venus, nous nous en irons
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Et faites en sorte que le cimetière qui nous guette,
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Mon cœur et mon pauvre corps en sont meurtris
15.
Je décidai de te punir, en m’enfouissant sous les draps
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Et, transforme l’humain qui t’écrit en homme d’avenir
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Car j'ai besoin d'elle pour croire en toi,
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En ces pénibles moments d'ivresse et de détresse
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En m'entrouvrant de nouveaux horizons
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Et ton cœur en paix avec le passé,
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Pour m’accueillir en ton sein et dans ton cœur,
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Quoiqu’on en dise, elle n’est pas une friandise
23.
Sans pour autant, en faire à sa guise
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Je désirerais en faire ma raison de vivre
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En regardant, aujourd’hui, une nouvelle fois
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Sans contraintes et en toute liberté
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Me promenant dans les champs, en bordure de forêt,
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Levant les yeux de temps en temps,
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En même temps que je m’éveille à la réalité
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Mon cœur est redevenu brûlant en dedans de moi
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Et, il commence à être séduit en secret
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Rien ne marche plus en ce moment
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Que tout en toi respire le rire, la joie,
34.
C’est pourquoi, lorsque deux cœurs ne battent pas en tandem,
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Tout en marchant le long des berges de la Garonne
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Qui, par ta faute, avait été provoqué, poussant un soupir de temps en temps,
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En entrant par hasard dans ce bar,
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Pour chasser son cafard car, en sortant, il faut quand même payer l’addition,
39.
Que ce soit au patron ou, en essayant de ne pas perdre la raison
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Comme on aimerait en rencontrer lors d'un grand voyage
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En ce mois de mai, je voulais être le premier
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Que tu représentes à mes yeux en me donnant l'envie d'être enfin
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Il en est des jours comme des nuits qui disparaissent dans le temps
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Et c'est pour cela que je t'aime, jusqu'à en perdre l'haleine,
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Tu serais AUTANT EN EMPORTE LE VENT car tu es aussi fière et resplendissante de
46.
Si je devais en faire une modeste synthèse ?
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En bref, tu représentes la Beauté du Corps et de l'Esprit et, de ma longue vie déjà, je n'ai connu aucune Femme aussi Charmante que toi !
48.
Perdront leur sang,leur vie en se combattant
49.
En distribuant ces armes qui nous ôtent la vie,
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Mais, voyant les arbres en fleur,
51.
Une seule, et pour longtemps, me retient en vie
52.
Et que tu ne pense pas à moi de temps en temps
53.
Personnellement,je ne fais pas partie de ceux-là et puisque je crois en nous, je ne rêverai plus et recouvrerai mes esprits pour continuer à vivre une vie sans ambages et passion avec celles qui oserons faire un morceau de route avec moi!
54.
Néanmoins,je ressens une infinie tristesse car je me rends compte que tu ne fais rien pour oublier ton passé alors que moi-même je m'évertue de te rendre heureuse en luttant contre mon corps à maigrir pour que tu sois fière de moi
55.
En attendant une interrogation personnelle m'est posée
56.
Dois-je continuer à t'aimer en pensant que la réciprocité ne sera peut-être jamais en retour, car il est inutile de me faire des illusions en gâchant le temps qui me reste à vivre et en me disant que plus personne ne saura m'aimer
57.
Cet ardent brasier, qui brûle en moi et me dévore depuis le premier jour,
58.
EN PENSANT A NOUS
59.
Tu pourrais me maudire, en pensant
60.
J’espère qu’il en est de même pour toi
61.
J'ai fait beaucoup de chemin pour ne pas en rester là,
62.
Toutes,sans exception,sauf la gentille Josy,qui aussi est devenue ma confidente, car j'ai une entière confiance en elle et qui,hélas,me supporte lorsque le remord survient
63.
Cela,je n'en ai jamais douté et c'est pourquoi je t'ai écrit au tout début,ma reconnaissance éternelle en essayant de te faire comprendre que l'Amitié est pour moi égale à l'Amour
64.
Pour en terminer et en espérant une réponse je désire que tu saches que moi qui n'ai ni dieu ni maître,j'aspire à ce que tu sois mon adorable et unique maîtresse
65.
C'est la raison pour laquelle fumer et voir les effluves que cela provoque en moi,me donne l'illusion d'une douce et agréable sérénité en plein cœur de ce paradis qu'on désigne EDEN
66.
Offre moi donc,la saveur de ta fraîche et délicieuse haleine pour qu'ainsi je devienne fou, car c'est ce que je suis pour toi,fou de te plaire,en sentant la chaleur enivrante qui termine de brûler en mon sein,par cette flamme d'amour étourdissante
67.
Tu es spéciale Yolande, femme en qui je fonde tout un immense espoir car le parfum qui émane de ton être passionné,est comme une bataille dans laquelle l'amour éclate
68.
Deux nuits après leurs mariages, qui furent célébrés en même temps par le Père Paul, et auxquels participa pratiquement tout le village, leurs maisons en bois prirent feu et, malheureusement, elles périrent avec leurs maris, submergés par les ruines de leurs maisons, ou tout du moins c’est ce que tous crurent dans un premier temps
69.
En réalité, au moment où les maisons commencèrent à brûler, Anna et Lucia se trouvaient dehors, en plein air, à discuter entre elles
70.
Il arriva, en fait, que la énième mauvaise plaisanterie du destin à leurs égards se transforma de telle manière à leur sauver la vie : cette fois, en fait, cette nuit-là, elles surprirent leurs maris au lit, à faire l’amour sans vergogne, et elles, furieuses et désespérées, étaient dehors pour discuter de ce qu’il fallait faire, discuter sur comment envoyés leurs nouveaux maris au diable
71.
« Et puis t’as vu avec quelle débauche et quelle dégoûtante luxure ils se pénétraient l’un l’autre ? Ils ressemblaient à deux zombies en rut ! » ajouta Anna
72.
« Et c’est à nous qui avons déjà subi tant de choses qu’il fallait qu’il arrive cette autre disgrâce !? » continua-t-elle en pleurant de toutes ses larmes
73.
Ce fut justement à ce moment qu’elles se rendirent compte que leurs maisons prenaient feu et qu’elles s’étaient précipitées en courant chez leurs parents
74.
Il fut relativement facile à le lui faire avouer, après la découverte de trois bidons d’essence vides dans son magasin ; il raconta, en larmes, qu’il fut assailli par un excès de jalousie lorsque les deux sœurs, qu’il avait attendu toute une vie et pour lesquelles il était follement amoureux depuis l’enfance, s’étaient mariées avec les premiers venus ; et en plus que ni Anna ni Lucia, depuis leur retour, ne lui avait montré un quelconque intérêt, à celui qui aurait donné sa vie pour elles !
75.
William est officiellement détenu dans la prison de Kuala Lumpur, mais en réalité, il vit en toute liberté sous une fausse identité aux Etats-Unis, précisément à Little Rock, Arkansas
76.
Tous ceux qui m’entourent, avec le temps, m’ennuient ; c’est comme une sangsue gigantesque qui, jour après jour, suce tout ce que j’ai de bon en moi : ma jeunesse, mon insouciance, mon amour
77.
Je vois tout en gris et sordide, tout est mécanique
78.
Que nous a fait cette mer si bénigne, qui nous lave chaque été de nos sueurs fétides, pour être remboursée d’une telle manière ? Souvent je m’approche des gens pour écouter leurs discours : tous logiques et idéaux en apparence, mais en levant le regard, et en le croisant avec le leur, je m’aperçois de la perfidie que renferme ces yeux
79.
Et les femmes, ensuite, à moi seul et abandonné comme je suis, elles me paraissent des ovnis tellement je suis incapable d’en trouver une ! Et, en conséquence de mon état d’âme, à chaque fois qu’une d’entre elles me sourit avec gentillesse, je suis convaincu qu’en réalité elle cache un monstre prêt à me déchiqueter !
80.
Pour dire la vérité, j’ai acheté seulement un peu de tranquillité, car la construction en elle-même ne vaut pas un quart de cet argent : elle est rectangulaire, six mètres par deux, toute en bois, pourrie car corrodée par la salinité, sale de moisissure car abandonnée à elle-même depuis longtemps
81.
Et pendant que j’étudiais comment panser le bois, les heures passaient en tranquillité absolue, cassée seulement par le bruit des flots qui se brisaient sur le petit quai, et par le léger sifflement du gaz qui maintenait en vie la flamme de la lampe
82.
Je pensais à Hemingway et à son « vieil homme et la mer » et je m’identifiais à ce personnage fantastique, je m’imaginais vieux avec une copieuse barbe et inculte, mais avec l’esprit tranquille pendant que je goûtais à cette douce saveur de tabac en l’aspirant de ma pipe de bruyère
83.
J’ai fait exprès d’étudier ce livre de bateaux dans ce lieu inconfortable et humide, au lieu de le faire confortablement à la maison, pour une seule raison très simple : quand je suis en ville, ce dégoût qui me remplie, même seul à écouter son vacarme, m’empêche toute forme de poésie, toute bonté d’âme, toute tranquillité intérieure, me rendant névrotique et donc incapable d’assimiler ces enseignements même si simples
84.
Et ce fut comme cela, qu’un jour, un jour froid de novembre, je décidai de mettre en pratique ces enseignements que le livre m’avait donné
85.
En fin de compte, ce sont les bases sur lesquelles s’appuient l’entière construction ; pour ce motif, je travaillai bien quinze jours pour les terminer
86.
Je mis à peu près quatre mois pour terminer cette opération, mais déjà, le plus gros était fait ; j’avais en fait monté le virure aussi bien intérieur, qu’extérieur, et j’avais même fixé les ordonnées, qui sont le véritable squelette du bateau
87.
J’étais frénétique, je ne voyais pas l’heure de prendre la mer et pour cette raison, je travaillais avec grande veine, attentif aux moindres particularités, en faisant coïncider à la perfection les différentes parties, qui devaient être fixées l’une à côté de l’autre, pour éviter aussi la moindre petite fissure qui pourrait m’amener des ennuis par la suite
88.
Mais, réfléchissant peut-être avec un peu de masochisme, je pense qu’il vaut sans doute mieux que je passe un peu de temps en ville, loin de ma baraque et de ma bateau
89.
Je m’étends sur le lit et commence à penser ; j’ai envie de penser à ce genre de travail que je suis sur le point d’affronter, à ce genre de satisfaction que peut me donner un bon salaire en fin de mois, à mes rapports avec les collègues
90.
Après vingt minutes environ, j’arrive chez le directeur, je me présente en lui remettant la lettre d’acceptation, je lui donne mes références, et je commence à m’asseoir
91.
Aussitôt dit, aussitôt fait, il m’accompagne dans la salle du bureau, me présente un homme suant avec les traits contrastés, lequel après m’avoir dévisagé, s’exclame en me fixant : « Bienvenu dans cet enfer »
92.
Je n’en peux plus ! Je ne suis pas du genre demi-mesures ! J’attends donc de percevoir mon premier salaire, et je décide de me mettre en maladie : je me rends à l’hôpital et, pris de forts tremblements et de fortes douleurs de tête pendant les heures de travail, symptômes peu vérifiables par des appareillages spécifiques, je réussis à me faire donner un certificat médical qui me dispense de travail pendant vingt jours sans obligation de rester à la maison pour un éventuel contrôle
93.
Je me rends, donc, dans une agence de voyages où, parmi toutes les brochures, dont certaines suggéraient des destinations vraiment belles et fascinantes, mais pleines de milliardaires, qui en troupeaux, s’affûtent les canines pour, ensuite dans leur ville, mieux les planter dans la viande tendre des agnelets, aux toisons tondues et sans défense, m’a intéressé justement celle qui, inconsidérée par toutes les personnes présentes, promouvait le charme de ville comme Alger et Tripoli et du désert voisin du Sahara
94.
Tout ce que je suis en train de manger ce soir me semble meilleur ; les plats savoureux que ma mère me prépare affectueusement chaque jour, ce soir, ils ont une autre saveur et ne seront pas indigestes comme d’habitude, mais ils remplieront pacifiquement mon estomac sans devoir lutter avec la terrible bile, ce liquide qui, avec le temps, s’est adapté à n’importe quel médicament et sédatif et qui, grâce à une puissante armure et un fouet d’épines, punit sans dérangement les visiteurs occasionnels de mon intestin
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Les couvertures sont encore retroussées en ordre et les draps sont lisses comme s’ils venaient d’être changés ; et dire que leurs tourbillons fous habituellement formés rendent mon réveil encore plus pesant
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Qu’elle est bonne, même, cette odeur de naphtaline que je flaire lorsque, monté sur une chaise, je dépoussière mes habits d’été, qu’une armoire garde jalousement ; vêtements qui eurent leurs anniversaires quand, il y a quelques années, je laissais libre cours à ma vitalité en discothèque et faisais des coups avec les filles par mon insouciance
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Quelle étrange sensation je ressens en tournant les épaules à la fermeture de la porte de la maison : c’est comme le déclenchement d’un bouton qui ouvre à mes yeux un nouveau monde
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« Passagers à bord ; le navire est en partance pour Algér ; les visiteurs sont priés de descendre »
99.
Le lit que je me suis choisi est celui en haut à gauche
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Déjà, c’est beau d’être en haut ! Même lorsque j’étais soldat, j’insistais pour dormir dans le lit superposé supérieur, inconfortable à souhait, mais sans aucun doute moins odorante de la sous-jacente, que pets et masturbations du locataire du dessus rendaient plutôt dangereuse par manque total, à certains moments, d’azote, d’anhydride carbonique et d’oxygène