1.
Jules Balladier dit quelques mots au hasard sur la bonne tenue de la garde nationale du pays ; à ces paroles, M
2.
C'est aussi lui qui présenta la pétition pour la création de la garde nationale, devenue, avec le temps, un des pouvoirs actifs de l'État
3.
Charles Robert, officier supérieur de l’état-major de la garde nationale de Paris, très beau jeune homme, fort à la mode dans un certain monde
4.
– Il est tout bonnement de la garde nationale, dans l’état-major ; le tapissier l’appelait commandant pour le flatter
5.
La garde nationale serait ce qu’il y a de mieux
6.
Charles Robert, officier supérieur de l'état-major de la garde nationale de Paris, très-beau jeune homme, fort à la mode dans un certain monde
7.
—Il est tout bonnement de la garde nationale, dans l'état-major; le tapissier l'appelait commandant pour le flatter
8.
Je vous reconnais maintenant, je vous ai vu au fort, lorsque la garde nationale faisait le service ; mais, rassurez-vous, ce n’est pas moi qui vous trahirai ! Je vais vous porter chez Mangin, qui est mon ami
9.
La valeur des mots lui était tellement connue, qu’un jour, au moment où il se préparait à sortir pour aller se promener dans son jardin, comme il portait encore sur l’épaule un fusil avec lequel il s’amusait, l’officier de la garde nationale lui dit :
10.
On ne passera par aucune ville, ni par aucun lieu où il y ait garnison, garde nationale ou bureaux ; la route est facile et connue dans les vingt premières lieues qu’il faudra faire avec grande vitesse
11.
Les Parisiens, chaque jour, à leur réveil, se demandaient qui allait l’emporter de la faction de Robespierre, ayant avec elle et pour elle le club des Jacobins, la Commune et les principaux chefs de la garde nationale, ou de la coalition des réactionnaires que la Convention comptait dans son sein
12.
On racontait que Robespierre, appuyé sur les sections de Paris et de la garde nationale, voulait provoquer dans le sein même de la Convention un mouvement en sa faveur et l’écraser si elle lui résistait
13.
Voilà pourquoi je vais aux séances d’exercices de la garde nationale
14.
Blancheron, reprit l'étranger; Blancheron de Nantes, délégué de l'industrie sucrière, ancien maire de V, capitaine de la garde nationale, et auteur d'une brochure sur la question des sucres
15.
Un jour, Rodolphe, conduit au violon pour cause de chorégraphie trop macabre, se trouva nez à nez avec un oncle à lui, le sieur Monetti, poêlier-fumiste, sergent de la garde nationale, et que Rodolphe n'avait pas vu depuis une éternité
16.
La garde nationale de Buchy (il n'y en avait point à Yonville) était venue s'adjoindre au corps des pompiers, dont Binet était le capitaine
17.
Tuvache y répondit par des civilités, l'autre s'avoua confus; et ils restaient ainsi, face à face, et leurs fronts se touchant presque, avec les membres du jury tout alentour, le conseil municipal, les notables, la garde nationale et la foule
18.
La garde nationale ne bouge pas, nulle part je n’ai entendu battre le rappel
19.
Voilà l’homme sensé, celui qu’on respecte et qu’on honore, car il monte sa garde nationale, s’habille comme tout le monde, parle morale et philanthropie, vote pour les chemins de fer – et l’abolition des maisons de jeu
20.
Au jour levant, on arrivait à la sous-préfecture de La Roche-Oysel, dont la garde nationale avait accompli ce fait d'armes
21.
Il y avait là, rangées dans la grande cour d’honneur, huit sections de garde nationale, un corps de gentilshommes insuffisamment armés et les Suisses que la prévoyance du maréchal de Mailly avait fait venir, depuis deux ou trois jours, de leurs casernes de Rueil et de Courbevoie
22.
Sept sections de la garde nationale, sur dix, venaient de faire défection, emmenant leur artillerie, qui constituait d’ailleurs la seule existant au château
23.
Les Suisses et ceux de la garde nationale sont pris en flanc
24.
Nous jouerons à la garde nationale
25.
En montant la rue Lepic, je voyais, l’autre matin, dans une boutique de savetier, un officier de la garde nationale, galonné jusqu’aux coudes et le sabre au côté, qui ressemelait une paire de bottes, son tablier de cuir devant lui pour ne pas salir sa tunique
26.
On y croyait si bien à cette garde nationale ! Dans les jardins publics, dans les squares, les avenues, aux carrefours, les compagnies se rangeaient, se numérotaient, alignant des blouses parmi les uniformes, des casquettes parmi les képis ; car la hâte était grande
27.
Mais le maudit siège est arrivé, la garde nationale, rien à faire qu’à brailler et à boire
28.
La garde nationale est une institution inutile, mais elle porte un nom populaire
29.
L’insurrection des ateliers nationaux était à peu près étouffée ; l’armée et la garde nationale triomphaient sur tous les points de Paris
30.
Quant à moi, je suis tout à fait d'avis du rétablissement de la garde nationale
31.
—Il s'agissait d'une des questions du moment, de l'artillerie de la garde nationale, et d'un conflit entre le ministre de la guerre et «la milice citoyenne» au sujet des canons parqués dans la cour du Louvre
32.
C'est là que nous ont conduits les descamisados! L'artillerie citoyenne! Délibérer sur l'artillerie citoyenne! S'en aller jaboter en plein air sur les pétarades de la garde nationale! Et avec qui vont-ils se trouver là? Voyez un peu où mène le jacobinisme
33.
Des écoliers délibérer sur la garde nationale, cela ne se verrait pas chez les Ogibbewas et chez les Cadodaches! Les sauvages qui vont tout nus, la caboche coiffée comme un volant de raquette, avec une massue à la patte, sont moins brutes que ces bacheliers-là! Des marmousets de quatre sous! ça fait les entendus et les jordonnes! ça délibère et ratiocine! C'est la fin du monde
34.
Fauchelevent, rentier, était de la garde nationale; il n'avait pu échapper aux mailles étroites du recensement de 1831
35.
Les émeutes éclairèrent en rouge, mais splendidement, toutes les saillies les plus originales du caractère parisien, la générosité, le dévouement, la gaîté orageuse, les étudiants prouvant que la bravoure fait partie de l'intelligence, la garde nationale inébranlable, des bivouacs de boutiquiers, des forteresses de gamins, le mépris de la mort chez des passants
36.
Deux bataillons, tambours drapés, fusils renversés, dix mille gardes nationaux, le sabre au côté, les batteries de l'artillerie de la garde nationale, escortaient le cercueil
37.
Rue du Cimetière-Saint-Nicolas, un officier de la garde nationale, poursuivi par une troupe armée de bâtons et de fleurets, se réfugia à grand'peine dans une maison d'où il ne put sortir qu'à la nuit, et déguisé
38.
Sur un seul point, les insurgés pliaient; ils abandonnaient une barricade commencée rue du Temple après avoir fait feu sur un détachement de garde nationale, et s'enfuyaient par la rue de la Corderie
39.
D'énormes patrouilles, composées de bataillons de la ligne enfermés dans des compagnies entières de garde nationale, et précédées d'un commissaire de police en écharpe, allaient reconnaître les rues insurgées
40.
Là, dans ce lieu marqué pour la lutte, le gouvernement et l'insurrection, la garde nationale et les sociétés populaires, la bourgeoisie et l'émeute, allaient s'aborder à tâtons
41.
Ceux qui ont gardé quelque souvenir de cette époque déjà lointaine savent que la garde nationale de la banlieue était vaillante contre les insurrections
42.
Une puissante colonne d'infanterie de ligne, coupée à intervalles égaux de garde nationale et de garde municipale à pied, et appuyée sur des masses profondes qu'on entendait sans les voir, déboucha dans la rue au pas de course, tambour battant, clairon sonnant, bayonnettes croisées, sapeurs en tête, et, imperturbable sous les projectiles, arriva droit sur la barricade avec le poids d'une poutre d'airain sur un mur
43.
– Alors, nous autres qui ne sommes pas de la garde nationale, on nous laisse dehors ? dit M
44.
Eh bien ! qu’il s’en aille au diable, et nous tous avec ! Si la garde nationale avait toujours fait son devoir, monsieur Braconneau ; si la bourgeoisie riche avait pensé qu’elle n’est pas seule au monde, que les ouvriers, les artisans, les laboureurs ont aussi des droits ; que le devoir des premiers arrivés est d’aider les autres à monter, de leur donner l’instruction et de les rendre capables, – d’autant plus que c’est grâce à eux qu’on est arrivé les premiers ; – si elle n’avait pas vécu dans l’égoïsme depuis dix-huit ans, trouvant tout beau, parce qu’on lui adjugeait les revenus du pays, en ne lui demandant que de voter en masse pour les ministres ; si elle n’avait pas cru que cela pouvait durer
45.
Mais si nous sommes seuls, le roi comptera sur la garde nationale, et
46.
Les ouvriers, jusqu’à cette heure, se méfiaient de la garde nationale, mais ils voient que Louis-Philippe et Guizot n’ont pas osé faire battre le rappel ; ils voient que tout ira bien ; car, lorsque la garde nationale et le peuple marchent ensemble, qu’est-ce qui peut leur résister ? Est-ce que toute l’armée n’est pas tirée de la bourgeoisie et du peuple ? Est-ce que les soldats sacrifieront père et mère, pour soutenir M
47.
– Vive la garde nationale ! Vive la ligne ! À bas les municipaux !
48.
Et la garde nationale non plus n’a pas envie de se faire échiner pour soutenir Guizot, qu’elle voudrait voir au diable
49.
Chacun trouvait cela très naturel, et l’on croyait aussi que tout le monde, à l’avenir, ferait partie de la garde nationale, qui remplacerait l’armée
50.
La garde nationale s’unit indissolublement avec le peuple, pour fonder l’ordre de la même main qui vient de conquérir la liberté
51.
La guerre bornée à la défense du territoire; la nation garde nationale, divisée en trois bans, et pouvant se lever comme un seul homme; voilà pour la puissance
52.
La garde nationale de tout le royaume sera mise en activité
53.
Lafayette, après l’acceptation de la constitution par le roi, avait donné sa démission de général de la garde nationale ; ensuite il avait voulu se faire nommer maire de Paris, mais les électeurs ayant choisi Pétion, il était parti pour l’Auvergne
54.
Mais comme beaucoup de patriotes, Chauvel en tête, s’étaient plaints de cette cérémonie, le corps municipal, sur la réquisition du procureur de la commune, avait arrêté, d’après la nouvelle constitution qui garantissait à tout homme l’exercice libre de sa religion, qu’à l’avenir personne ne serait plus forcé de tendre ni tapisseries, ni feuilles devant sa maison ; que la garde nationale ne pourrait pas être requise d’assister aux cérémonies d’un culte quelconque, et que les citoyens ne pourraient plus être forcés de fermer leurs boutiques sur le passage des processions
55.
La garde nationale, depuis son départ de Paris, s’était réunie avec le peuple ; les bourgeois et les ouvriers tenaient ensemble, comme en 89 ; le maire Pétion, avec son bon sens, les avait réconciliés ; et quand on vit l’insolence de ce marquis, on s’accorda pour célébrer l’anniversaire du serment du Jeu de paume, qui tombait au 20 juin
56.
La garde nationale, qui n’était plus commandée par Lafayette, au lieu de tirer dessus, se mit à fraterniser avec eux ; et tous ensemble, pêle-mêle, montèrent dans le palais
57.
Tout le parti des feuillants et des soi-disant constitutionnels, Barnave, Mounier, Lally-Tollendal, Duport, les frères Lameth, ceux qui parlaient toujours du respect de la constitution au peuple et qui donnaient des conseils à la cour pour la détruire, ces gens, la moitié de la garde nationale et soixante-seize directoires de département levèrent les mains au ciel en criant que tout était perdu, qu’on ne respectait plus le roi ; qu’il fallait mettre en accusation Santerre, Rossignol et Legendre, tous les chefs de la manifestation du 20 juin, et le maire de Paris, Pétion, pour n’avoir pas fait mitrailler le peuple, comme Bailly au Champ de Mars
58.
Lafayette, reconnaissant alors que le temps du cheval blanc était passé, essaya tout de même d’assembler la garde nationale, pour exterminer le club des Jacobins ; mais le maire Pétion défendit de battre le rappel ; personne ne vint et M
59.
– La garde nationale de Phalsbourg nous a fait la conduite jusqu’à Rohrbach, et là deux cents dragons nationaux sont venus de Saint-Avold pour nous escorter
60.
L'Imânus, du reste, était bien renseigné, et, par suite des réquisitions de Cimourdain, Gauvain avait maintenant sous ses ordres quatre mille cinq cents hommes, tant garde nationale que troupe de ligne, avec lesquels il cernait Lantenac dans la Tourgue, et il avait pu braquer contre la forteresse douze pièces de canon, six du côté de la tour, sur la lisière de la forêt, en batterie enterrée, et six du côté du pont, sur le plateau, en batterie haute
61.
Ils ne finissaient pas de crier que la garde nationale seule pouvait tout sauver ; mais dans la garde nationale ne devaient entrer que les gens payant le cens : tous les bourgeois auraient été armés, et les ouvriers et les paysans sans armes ! C’était le plus beau de leur plan ; par ce moyen, Louis XVIII, les princes, les émigrés, les évêques, auraient pu rentrer sans danger, et reprendre sans résistance leurs biens, leurs dignités, tout ce que la révolution avait gagné
62.
Les déportations, le rétablissement des lois contre les prêtres et les émigrés, l’exclusion de leurs parents de toutes les fonctions publiques, la suspension de la liberté de la presse et de l’organisation de la garde nationale, toutes ces mesures paraissaient malheureusement justes et nécessaires ; même la destitution de Moreau, qui n’avait envoyé les papiers de Klinglin au Directoire que le 22 fructidor
63.
Je pensais qu’il devenait raisonnable, cela me faisait plaisir ; mais j’étais bien loin de mon compte, car Chauvel avait en horreur le Directoire plus que tout autre gouvernement, à cause du pouvoir qu’il s’était fait donner de nommer et renouveler les juges, les maires, les magistrats de toutes sortes des cinquante-trois départements dont une partie des députés avait été déportée ; de supprimer les journaux, de dissoudre les clubs, d’ajourner l’organisation de la garde nationale et de proclamer l’état de siège
64.
C’était un dimanche, et j’étais descendue sur le boulevard, quand plusieurs bataillons de la garde nationale vinrent à passer
65.
En ce moment, elle aimait pour tout de bon, déclarait-elle, un tapissier-décorateur qui était capitaine de la garde nationale
66.
Dans la garde nationale, au contraire, les officiers, rouges d’enthousiasme, brandissaient leur sabre en vociférant : « Vive la réforme ! » et ce mot-là, chaque fois, faisait rire les deux amants
67.
La résistance ne dura pas ; partout la garde nationale s’interposait ; si bien qu’à huit heures, le peuple, de bon gré ou de force, possédait cinq casernes, presque toutes les mairies, les points stratégiques les plus sûrs
68.
Il fallait que les nourrices et les accoucheuses fussent des fonctionnaires salariés par l’État ; qu’il y eût un jury pour examiner les œuvres de femmes, des éditeurs spéciaux pour les femmes, une école polytechnique pour les femmes, une garde nationale pour les femmes, tout pour les femmes ! Et, puisque le Gouvernement méconnaissait leurs droits, elles devaient vaincre la force par la force
69.
Quand on envahit la Chambre(1), il se signala par son courage, et il fut du banquet offert à la garde nationale d’Amiens
70.
Arrivé le 26 à Paris avec les Nogentais, au lieu de s’en retourner en même temps qu’eux, il avait été s’adjoindre à la garde nationale qui campait aux Tuileries ; et il fut très content d’être placé en sentinelle devant la terrasse du bord de l’eau
71.
– D’ailleurs, leur conduite a été charmante partout : à Lyon, à Lille, au Havre, à Paris ! Car, à l’exemple des fabricants qui voudraient exclure les produits de l’étranger, ces messieurs réclament pour qu’on bannisse les travailleurs anglais, allemands, belges et savoyards ! Quant à leur intelligence, à quoi a servi, sous la Restauration, leur fameux compagnonnage ? En 1830, ils sont entrés dans la garde nationale, sans même avoir le bon sens de la dominer ! Est-ce que, dès le lendemain de 48, les corps de métiers n’ont pas reparu, avec des étendards à eux ! Ils demandaient même des représentants du peuple à eux, lesquels n’auraient parlé que pour eux ! Tout comme les députés de la betterave ne s’inquiètent que de la betterave ! Ah ! j’en ai assez de ces cocos-là, se prosternant tour à tour devant l’échafaud de Robespierre, les bottes de l’Empereur, le parapluie de Louis-Philippe, racaille éternellement dévouée à qui lui jette du pain dans la gueule ! On crie toujours contre la vénalité de Talleyrand et de Mirabeau ; mais le commissionnaire d’en bas vendrait la patrie pour cinquante centimes, si on lui promettait de tarifer sa course à trois francs ! Ah ! quelle faute ! Nous aurions dû mettre le feu aux quatre coins de l’Europe !
72.
1 À partir de 1841, la réforme électorale devint la plate-forme de l’opposition, qui réclamait l’abaissement du cens à 100 francs ou tout au moins le droit de vote pour certaines capacités, bacheliers, officiers de la garde nationale, etc
73.
L’émeute fut réprimée par la garde nationale et la garde mobile
74.
L’expérience fut faite par des tailleurs, auxquels on donna l’entreprise de l’habillement de la garde nationale ; elle réussit
75.
De là, escortés par Guinard, colonel de l’artillerie de la garde nationale, ils se rendent au Conservatoire des Arts et Métiers, au centre du quartier le plus populeux et le plus remuant : 300 artilleurs de la garde nationale, sur plus de 12 000, ont seuls répondu à leur appel
76.
Les artilleurs de la garde nationale et plusieurs insurgés tirent quelques coups de fusil et lâchent pied
77.
Le Conservatoire est occupé, sans autre résistance, par une compagnie de la garde nationale, qui précède un détachement d’infanterie
78.
Ils se sont mis à dix pour me traîner jusqu’à l’état-major de la Garde nationale
79.
Quant aux gardes nationaux que des motifs importants contraignaient à ne pas s’éloigner de la ville, ils furent désarmés brutalement, maltraités de la façon la plus odieuse ; la garde nationale se trouva ainsi définitivement licenciée
80.
Le sergent de la Garde nationale lui conseilla d’aller haranguer la foule, mais Delorme se déroba ; il y avait des cailloux en quantité sur la place et il n’avait pas envie de les recevoir dans la figure
81.
Quant à moi, je suis tout à fait d’avis du rétablissement de la garde nationale
82.
Tout est changé ; les militaires de la monarchie et des deux Empires ont fait place à une énorme et placide garde nationale
83.
À sept heures, deux tambours de la garde nationale passèrent en battant le rappel sur leurs caisses
84.
Puis les soldats, royale escorte, avec ses généraux, bronzés et très maigres, venus des confins de la terre vers la ville de Londres – officiers volontaires, officiers de la garde nationale et officiers de carrière
85.
Il incorpora dans ses bataillons cent mille hommes de la garde nationale
86.
Cinq hommes étaient devant elle, dont quatre portaient l’uniforme de la garde nationale
87.
On attendait Napoléon qui devait venir de Paris où il avait confié à la fidélité de la garde nationale l’Impératrice et le petit Roi de Rome
88.
Pendant ce temps, à Paris, la garde nationale et la population résistaient aux alliés, mais Marmont, voulant éviter à la capitale les horreurs d’un massacre, et jugeant qu’il fallait renoncer à une défense inutile et périlleuse, demanda à traiter
89.
« 3° Le service intérieur de Paris sera fait par la garde nationale et par le corps de la gendarmerie municipale ;
90.
La paix régnait donc de nouveau dans la rue de l’Arbre-Sec, et, dans la buvette de la Cruche-Cassée, deux soldats de la garde nationale gisaient à terre bâillonnés et ficelés, tandis que trois autres soldats riaient de bon cœur en s’épongeant le front
91.
On put croire un instant que la fureur populaire allait se retourner contre le commandant de la garde nationale et ses hommes
92.
La garde nationale était impuissante
93.
Les portes de communication étaient grandes ouvertes, mais celle qui devait donner sur le palier était solidement verrouillée et quand la vieille femme était revenue avec le plateau du dîner, Marguerite avait aperçu un groupe d’hommes qui portaient l’uniforme en lambeaux bien connu de la garde nationale : ils se tenaient en surveillance dans une longue et large antichambre
94.
On eût dit que les représentants du peuple, les Comités, les orateurs des clubs eussent voulu se montrer au public l’air gai, détaché, de gens que préoccupe seulement le spectacle de la scène et de la salle au moment même où nul ne sentait sa tête solidement attachée à ses épaules et ne pouvait être sûr de ne pas trouver en rentrant chez lui le piquet de la garde nationale qui devait le conduire en prison
95.
J’ai pour témoins un officier de la garde nationale, le commissaire de la section et six soldats, et tous peuvent ajouter que dans ce placard de votre antichambre nous avons trouvé cette intéressante collection dont vous pourrez sans doute nous expliquer l’utilité
96.
Ce sont des soldats de la garde nationale
97.
Fauchelevent, rentier, était de la garde nationale ; il n’avait pu échapper aux mailles étroites du recensement de 1831
98.
– Il s’agissait d’une des questions du moment, de l’artillerie de la garde nationale, et d’un conflit entre le ministre de la guerre et « la milice citoyenne » au sujet des canons parqués dans la cour du Louvre
99.
C’est là que nous ont conduits les descamisados ! L’artillerie citoyenne ! Délibérer sur l’artillerie citoyenne ! S’en aller jaboter en plein air sur les pétarades de la garde nationale ! Et avec qui vont-ils se trouver là ? Voyez un peu où mène le jacobinisme
100.
Des écoliers délibérer sur la garde nationale, cela ne se verrait pas chez les Ogibbewas et chez les Cadodaches ! Les sauvages qui vont tout nus, la caboche coiffée comme un volant de raquette, avec une massue à la patte, sont moins brutes que ces bacheliers-là ! Des marmousets de quatre sous ! ça fait les entendus et les jordonnes ! ça délibère et ratiocine ! C’est la fin du monde