1.
De plus, il portait sous sa cape une sorte d’armure d’apparence compliquée, le marquant comme étant probablement un guerrier
2.
Sven se rua alors au pas de charge vers le guerrier inconnu qui avait parlé, hurlant un cri de guerre et tenant haut sa hache, suivi de ses hommes
3.
Le tube pointé par le guerrier faisant face à Sven cracha soudain un éclair bleu fulgurant avec un craquement sec
4.
Suivre un guerrier valeureux comme Robert le Fort lui semblait la chose la plus sûre pour le moment
5.
‘’Je sais que toi et ta famille détestent Robert le Fort, mais donne lui au moins le crédit d’être un guerrier redoutable, Louis
6.
En vrai chef guerrier, elle mena des batailles contre des tribus voisines à la fin du 19ème siècle et contre les colons français au début du protectorat
7.
de même que cela est écrit dans la "Fama" qu'il "appartient à la nature d'un guerrier courageux
8.
de classe à propos d'une élève qui voulait démontrer une attitude de " guerrier ", une bonne
9.
Quand il lança le cri: « O ma noble compagne! » en parlant de la noire jument du guerrier, les coeurs battirent, on l'applaudit sans attendre la fin, tant il avait crié fort
10.
Soudain, de derrière un arbre, un guerrier couvert de peaux de bêtes fit un pas en avant
11.
Le guerrier qui avait touché de sa lance Thornton s’approcha de lui et ils luttèrent corps à corps
12.
À ce moment-là, le reste des hommes de la tribu descendit vers lui en un déferlement guerrier
13.
Comme il avait bravement combattu et tué leur propre chef, les Indiens le respectèrent et lui donnèrent une sépulture de guerrier
14.
Et le guerrier, frappé d'une balle au front, tomba en arrière
15.
Montmorency poussa un cri de joie, le cri du vaillant guerrier qui voit son ennemi se livrer entre ses mains – le cri que dut pousser Cromwell quand les Écossais descendirent de la colline –, et il s’élança sur sa proie
16.
Joliffe lui eût donné un pareil fils, quel guerrier il en eût fait! Mais l'intéressante famille Joliffe ne prospérait pas, et le ciel, jusqu'alors du moins, lui refusait une bénédiction qu'elle implorait chaque jour
17.
Le guerrier regarda froidement son prisonnier
18.
--Les portraits de l'une et de l'autre m'ont été apportés, répliqua le prince Guerrier (c'est ainsi qu'on le nommait depuis qu'il avait gagné trois grandes batailles); je vous avoue que j'ai pris une si forte passion pour la princesse Désirée, que, si vous ne retirez les paroles que vous avez données à la Noire, il faut que je meure, heureux de cesser de vivre, en perdant l'espérance d'être à celle que j'aime
19.
"Ha! dit-il, mon cher Guerrier, je consens à ce que vous souhaitez, je rajeunirai lorsque j'aurai une si aimable princesse à ma cour; je vais dépêcher sur-le-champ des ambassadeurs à celle de la Noire, pour retirer ma parole: quand je devrais avoir une rude guerre contre elle, j'aime mieux m'y résoudre
20.
Il aimait passionnément le prince Guerrier; il fit, pour lui plaire, le plus grand équipage et la plus belle livrée qu'il pût imaginer
21.
Le bruit de son voyage prévint son arrivée; le roi et la reine en furent ravis, ils estimaient beaucoup son maître, et savaient les grandes actions du prince Guerrier: mais ce qu'ils connaissaient encore mieux, c'était son mérite personnel, de sorte que quand ils auraient cherché dans tout l'univers un mari pour leur fille, ils n'auraient su en trouver un plus digne d'elle
22.
Eh! quoi, sire, répliqua l'ambassadeur, aurai-je le chagrin de m'en retourner sans elle? Vous l'accordez au roi mon maître pour son fils, elle est attendue avec mille impatiences: est-il possible que vous vous arrêtiez à des bagatelles comme sont les prédictions des fées? Voilà le portrait du prince Guerrier, que j'ai ordre de lui présenter; il est si ressemblant, que je crois le voir lui-même lorsque je le regarde
23.
Mais l'Ethiopienne était trop piquée contre le prince Guerrier pour lui pardonner; elle monta dans un char d'ivoire, traîné par six autruches, qui faisaient dix lieues par heure
24.
La fée fut sensible à la douleur de sa filleule: elle regarda dans le livre qui dit tout, et elle connut aussitôt que le prince Guerrier ne quittait la princesse Noire que pour la princesse Désirée; qu'il l'aimait éperdument, et qu'il était même malade de la seule impatience de la voir
25.
L'ambassadeur Bécafigue avançait en toute diligence vers la ville capitale où le père de Désirée faisait son séjour; il se jeta aux pieds du roi et de la reine: il versa beaucoup de larmes, et leur dit, dans les termes les plus touchants, que le prince Guerrier mourrait s'ils lui retardaient plus longtemps le plaisir de voir la princesse leur fille; qu'il ne s'en fallait plus que de trois mois qu'elle n'eût quinze ans; qu'il ne lui pouvait rien arriver de fâcheux dans un espace si court; qu'il prenait la liberté de les avertir qu'une si grande crédulité pour de petites fées faisait tort à la majesté royale; enfin il harangua si bien, qu'il eut le don de persuader
26.
Par exemple, ne pourrais-je pas aller dans un carrosse tout fermé où je ne verrais point le jour? on l'ouvrirait la nuit pour nous donner à manger: ainsi j'arriverais heureusement chez le prince Guerrier
27.
Prenez soin de la santé de ma fille; mais surtout soyez soigneuse d'empêcher qu'elle ne voie le jour, tout serait perdu: vous savez de quels maux elle est menacée, et je suis convenue avec l'ambassadeur du prince Guerrier que, jusqu'à ce qu'elle ait quinze ans, on la mettrait dans un château, où elle ne verra aucune lumière que celles des bougies
28.
La fée de la fontaine, qui conduisait cette étrange aventure, voyant que tous ceux qui accompagnaient la princesse se mettaient en devoir, les uns de la suivre et les autres d'aller à la ville pour avertir le prince Guerrier du malheur qui venait d'arriver, sembla aussitôt bouleverser la nature; les éclairs et le tonnerre effrayèrent les plus assurés, et par son merveilleux savoir elle transporta tous ces gens fort loin, afin de les éloigner du lieu où leur présence lui déplaisait
29.
Le prince Guerrier avait été si accablé du coup qui venait de le frapper, que son affliction s'était toute renfermée dans son coeur
30.
J'ai déjà dit que le prince Guerrier s'était arrêté dans la forêt, et que Bécafigue la parcourait pour trouver quelques fruits
31.
Tais-toi, ma chère fille, reprit la princesse, la charmante idée du prince Guerrier suffit pour m'occuper agréablement; mais le même pouvoir qui me réduit pendant le jour à la triste condition de Biche me force malgré moi de faire ce qu'elles font; je cours, je saute et je mange l'herbe comme elles: dans ce temps-là une chambre me serait insupportable
32.
Le croirais-tu, ma chère, lui dit-elle, mon prince Guerrier est dans cette forêt: c'est lui qui ma m'a chassée depuis deux jours, et qui, m'ayant pris, m'a fait mille caresses
33.
Le prince Guerrier ayant vu la litière, y courut, et le roi, lui tendant les bras, l'embrassa avec mille témoignages d'un amour paternel
34.
Il lui dit tout ce qu'on peut imaginer de plus obligeant dans une semblable occasion, et la conjura de ne point différer à ses sujets le plaisir de l'avoir pour reine: Car je suis résolu, continua-t-il, de céder mon royaume au prince Guerrier, afin de le rendre plus digne de vous
35.
—Ventidius, tu possèdes ces qualités sans lesquelles il n'y a presque point de différence entre un guerrier et son épée
36.
—Bonne satire de notre indolence, et qui ferait honneur au plus brave guerrier
37.
Quand le courage usurpe sur la raison du guerrier, il ronge l'épée avec laquelle il combat
38.
—Demain, guerrier, nous combattrons sur mer et sur terre
39.
) Bonjour, soldat, sois le bienvenu; tu te présentes en homme qui sait ce que c'est que la journée d'un guerrier
40.
) Voilà le baiser d'un guerrier: je mériterais vos mépris et vos reproches si je perdais le temps à vous faire des adieux plus étudiés; je vous quitte maintenant comme un homme couvert d'acier
41.
—Si vous l'aviez fait, les rois qui se sont révoltés, et ce guerrier qui vous a quitté ce matin, suivraient encore aujourd'hui vos pas
42.
—Regarde ce soldat, présente à ses lèvres ta gracieuse main; baise-la, mon guerrier
43.
Portons-le au corps-de-garde; c'est un guerrier de marque
44.
Je ne suis plus un guerrier
45.
Tu dois être par là; ce grand cliquetis que j'entends semble annoncer un guerrier du premier rang
46.
Et, comme elle imitait très bien leurs jeux, comme son coursier fendait l’espace avec la rapidité d’un chamois, comme elle savait lancer le javelot et tendre son arc à l’égal d’un guerrier consommé, elle se demandait tous les jours à quoi servaient les hommes et pourquoi ils avaient de la barbe au menton
47.
je le trouve avec un plumet sur la tête au lieu d’une plume entre les doigts, et bien loin de penser aux choses sérieuses, il fredonnait, d’un petit air guerrier, un chant de bravoure, et se disposait à se rendre à une revue
48.
Les ères par lesquelles le peuple compte le temps ont toujours rapport à quelque époque de crainte ou de tribulation ; elles tirent leur date d’une tempête, d’un tremblement de terre ou d’une guerre civile ; il n’est donc pas étonnant, madame, que si de tels faits seuls se perpétuent dans la mémoire des peuples, ils se souviennent du guerrier terrible et féroce, tandis qu’il laisse dans l’oubli le vénérable abbé charitable et paisible qui n’a répandu que le bonheur autour de lui
49.
«Elle posa la tête sur le mortier et demeura quelques instants dans cette position, attendant son sort avec un héroïsme digne du guerrier le plus intrépide
50.
Jamais il n'avait vu appartement plus guerrier à la fois et plus élégant
51.
Dans son bardit ou thème de guerre, chaque guerrier se désignera lui-même d'après cet usage, ou si son père a eu quelque notoriété militaire, il se désignera encore au moyen du nom qu'on pourrait appeler chevaleresque de son père, comme dans cette exclamation de Dedjadj Guoscho: «Oh! moi, fils du père d'Ipsa!»
52.
C'est un guerrier du temps de François 1er, devenu faible et inoffensif, en raison de ce qu'il a été autrefois fort et courageux, qui n'a plus qu'un souvenir dans le passé, le vainqueur de Marignan et le vaincu de Pavie; qu'un amour dans le présent et qu'un espoir dans l'avenir, sa Diane bien-aimée
53.
Plus loin, une bande de six ou sept cents rondeliers rejoignaient au pas de course; ils posaient à terre boucliers et javelines, resserraient leurs ceintures et ceinturons, et, alestis pour le combat, repartaient pleins d'entrain, pour grossir le front de bataille, ayant en tête un coryphée chantant un refrain guerrier
54.
Certains rondeliers, d'une intrépidité reconnue, se rendaient à leur poste, en se carrant et en brandissant leur javeline; d'autres s'en allaient, chacun roulant un air guerrier qu'il interrompait pour s'écrier:
55.
On écrit bien, dans les listes de prières pour les morts, différents mots dans le genre de : l’adolescent Ioanne, la noyée Pélaguèia, le guerrier Iégor, Pâvel le tué, et diverses autres choses ; c’est ce que je voulais faire
56.
Cependant que, de l’air d’un guerrier qui marche à la plus sainte des causes, il sautait sur le plancher, s’avançait avec des gestes de lutteur
57.
Comparez, chez Grillparzer, la description d'une bataille faite par un guerrier:
58.
Oui, sous mes vêtements de ministre bat un cœur de guerrier ou d’homme d’État ; je suis amoureux de la gloire, du renom, du pouvoir ; je trouvais mon existence si malheureuse que je voulais en changer ou mourir
59.
Il s’agit cette fois d’une circulaire de ce guerrier pittoresque sur les droits et les devoirs des gardes d’écurie
60.
Mon esprit recèlerait des recoins qui ne seraient qu’à moi, et que Saint-John n’aurait jamais le droit de sonder ; des sentiments qui s’y développeraient, frais et abrités, sans que son austérité pût les flétrir, ni ses pas de guerrier les anéantir
61.
Il y a aussi la joie du guerrier après la victoire, et Field but une gorgée de bière à son tour, mais rien ne vaut le plaisir de fourrer le nez dans la feuille de la maison d’en face
62.
Il est peut-être austère, exigeant, ambitieux même ; mais son austérité est celle du guerrier
63.
Le jeune guerrier avala d’un coup le schnik, puis, passant sur son front en sueur sa manche jusqu’alors sans reproche, demanda pardon bien humblement, à toute l’assistance, des propos incongrus et des gestes peu nobles que son récent débordement aurait pu lui occasionner
64.
Un bon guerrier préfère "tu dois" à "je veux"
65.
L'homme doit être élevé pour la guerre, et la femme pour le délassement du guerrier: tout le reste est folie
66.
Le guerrier n'aime les fruits trop doux
67.
Il fut l’insecte prêt à mourir pour la fécondation, le fauve affolé par la poursuite éperdue dans le désert, le sauvage rôdant autour de la femelle avec la masse ou l’épieu, le guerrier barbare violant les épouses et les filles des vaincus, le poète assemblant les reflets du ciel et de la terre, la lumière du matin, les grâces du végétal, d’innombrables sensations élémentaires sublimées par cent siècles de rêves
68.
Son père le voulait guerrier, sa mère dévot
69.
» Si le triste champ de bataille des guerres religieuses fut témoin de ce courage guerrier, la lutte contre l'étranger lui donna un plus digne emploi
70.
– Le guerrier a raison, repartit le second interlocuteur, il faut remettre la partie à demain
71.
Un espèce de jacal en branchage avait été préparé pour les jeunes filles par l’autre chasseur et le guerrier indien ; elles s’y retirèrent pour se livrer au sommeil
72.
– Bonsoir, chef, dit-il en sautant légèrement à terre et en serrant amicalement la main que lui tendait le guerrier
73.
– Peut-être aurait-il mieux valu que le visage pâle demeurât dans son camp ; Addick est un guerrier, il a découvert une piste
74.
– Un guerrier indien ne se trompe pas sur le sentier de la guerre
75.
Tout en galopant, il réfléchissait au court entretien qu’il avait eu avec le guerrier peau-rouge ; en repassant dans son esprit les paroles qui avaient été échangées entre eux, il sentait une inquiétude vague, une crainte secrète, se glisser dans son cœur, sans qu’il lui fût possible de se rendre bien clairement compte de l’émotion qu’il éprouvait ; il lui semblait entrevoir une trahison derrière les réticences étudiées du chef ; il se rappelait maintenant que parfois celui-ci avait paru gêné en lui parlant
76.
– Reste ce guerrier indien qui, de même que vous, m’est parfaitement inconnu
77.
Mahchsi-Karehde, nous l’avons dit déjà, était un guerrier expert, aussi sage au conseil que vaillant au combat, et qui, bien que très jeune encore, jouissait à juste titre d’une grande réputation dans sa tribu
78.
– Laissons les visages pâles, dit-il, accomplir leur œuvre ; l’Aigle-Volant est un guerrier comanche, il ne doit pas intervenir davantage entre eux
79.
Il se trouvait allié à un guerrier renommé appelé Atoyac, celui-là même qui faisait sentinelle à la porte de la ville lors de l’arrivée de Addick
80.
– Tant mieux, cela ne m’étonne pas ; mon frère est un grand guerrier dans sa nation ; mais peut-être ce secours qui lui a été inutile jusqu’à présent lui servira-t-il plus tard
81.
– Dieu soit loué ! Il m’accompagnera dans mon expédition ; c’est un guerrier brave et expérimenté ; son aide sera, je le crois, fort nécessaire à la réussite de mes projets
82.
– Les Comanches sont trop sages pour qu’un guerrier leur fasse faute et que son absence soit remarquée
83.
L’Aigle-Volant, depuis le commencement de l’expédition à laquelle il avait consenti à prendre part, avait constamment joué un rôle passif, acceptant sans les discuter les combinaisons proposées par Bon-Affût, exécutant avec franchise et fidélité les ordres qu’il recevait du chasseur, en un mot, remplissant entièrement le rôle d’un guerrier subordonné à un chef dont le devoir est de penser pour lui ; aussi la nouvelle attitude prise subitement par le sachem remplit-elle d’étonnement le Canadien, qui ne prévoyait nullement sur quel sujet allait s’établir le débat, et qui craignait intérieurement que, dans la situation critique où il se trouvait en ce moment, le Comanche n’eût l’intention de l’abandonner à ses propres ressources, de se retirer, et peut-être de créer des obstacles à l’exécution de ses projets
84.
Nous sommes sur la terre sainte des Indiens, le sol que nous foulons est sacré ; des périls nous entourent, des embûches sans nombre sont tendues de toutes parts sous nos pas ; comment vous aiderai-je à les conjurer si vos projets ne me sont enfin révélés, si je ne sais, en un mot, si le sentier que nous suivons est celui de la guerre ou celui de la chasse ? Parlez avec franchise, ôtez la peau de votre cœur, de même que j’ai ôté celle du mien, éclairez-moi sur la conduite que vous avez l’intention de tenir et le but que vous vous proposez, afin que je vous aide de mes conseils si cela est nécessaire, et que, étant votre allié, je ne reste pas plus longtemps en dehors de vos délibérations, ce qui est honteux pour la nation à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, et indigne d’un guerrier tel que moi
85.
– C’est bien chef, je sais que vous êtes un guerrier vaillant et renommé : nos oreilles sont ouvertes, nous vous écoutons avec toute l’attention que vous méritez
86.
– Mais interrompit sans façon l’Aigle-Volant, si le chasseur ne connaît pas ces régions, mon frère le guerrier les connaît, lui
87.
– Que le guerrier pâle reprenne courage, dit-il : l’Églantine-des-bois est à Quiepaa-Tani ; demain à l’endit-ha – lever du soleil, – nous aurons des nouvelles des vierges pâles
88.
– Ooah ! répondit-il seulement, les Apaches sont des vieilles femmes poltronnes ; un guerrier comanche suffit pour en tuer six fois dix, et vingt davantage
89.
– Vrai dieu, chef ! s’écria le chasseur avec enthousiasme, vous êtes un brave guerrier ! Ce que vous avez fait est beau ! Ce misérable, après nous avoir abandonnés, avait rejoint un parti de ces oiseaux de proie, il revenait dans l’intention sans doute de nous attaquer pendant notre sommeil
90.
C’était un guerrier de haute taille, auquel ses cheveux grisonnants et les rides nombreuses de son visage imprimaient un certain caractère de douceur, de finesse et de majesté ; il dit un mot à la sentinelle qui s’opposait au passage du chasseur ; celle-ci releva aussitôt sa lance et se recula de quelques pas après s’être respectueusement incliné
91.
Ainsi que cela arrive toujours en pareille circonstance, il commença par ses propres affaires et les raconta dans les plus grands détails au chasseur ; il lui apprit qu’il était père de quatre fils, guerriers renommés, dont le plus grand bonheur était de faire des courses sur le territoire espagnol, pour brûler les haciendas, ravager les moissons et enlever des prisonniers ; puis il lui raconta les voyages qu’il avait faits, et parut vouloir prouver au médecin Deux-Lapins que son grand courage comme guerrier, son expérience et ses vertus militaires ne l’empêchaient nullement, au besoin, de comprendre ce qu’il y avait de noble et de respectable dans la science ; il insinua même que lui, bien qu’étant un sachem, il ne dédaignait pas de se livrer parfois à l’étude des simples et à la recherche des secrets de la grande médecine dont le Wacondah, dans sa bonté suprême, avait doté certains hommes d’élite pour le soulagement de l’humanité entière
92.
– Quel est le guerrier appartenant à notre race dont la vie ne s’est pas écoulée dans de longues courses ? répondit sentencieusement l’Indien
93.
– Je ne me permettrai aucune réflexion, ajouta-t-il en terminant ; mon frère est un chef sage et un guerrier expérimenté, il jugera beaucoup mieux que je ne saurais le faire, moi pauvre vermisseau, de la gravité des choses qu’il vient d’entendre ; seulement je le supplie de se souvenir de ce qu’il m’a promis
94.
Après quelques pourparlers avec le guerrier chargé de la garde de la porte, le chef et le soi-disant médecin furent introduits dans l’intérieur
95.
Bà-Louama rassembla donc un guerrier sur dix, d’abord sous le baobab de l’Aigle Bleu, puis dans toute la sylve, et se mit en route pour cerner les hommes au visage incolore
96.
Un guerrier, le visage peint en rouge comme s’il l’avait trempé dans le sang, frappa sur la caisse de dragonnier, tandis que deux autres soufflaient dans les flûtes de roseau
97.
Des amis, il n’en avait qu’un dans la ville, l’Aigle-Volant ; il était évident que le guerrier, s’il avait voulu pénétrer jusqu’à lui, serait venu franchement, et non pas en se cachant, manière de procéder qui aurait pu lui attirer une balle dans la tête
98.
Mais le vieux guerrier perçut que l’Homme-Fantôme voulait voir
99.
Le vieux guerrier étendit les bras et prononça quelques paroles d’un air grave : il annonçait évidemment la présence des Trapus
100.
Il est inutile de faire remarquer au lecteur que cette scène avait été préparée par le Canadien et le guerrier comanche, pendant le court a parte qu’ils avaient eu avant de se quitter dans le temple