1.
Les russes avant 1917 — La Russie sous le dernier tsar
2.
C’est le même lieu, le même tsar qu’ici ; on y parle chrétien, comme toi et moi
3.
1 Romance de Vânia dans la Vie pour le Tsar de Glinka
4.
2 Le canon du tsar, comme on traduit coutumièrement, ou pour plus d’exactitude : le roi des canons, est, paraît-il, le plus gros canon du monde
5.
La cloche du tsar (reine des cloches) pèse 1900 kilos
6.
Comment diable cela se chante-t-il dans la Vie pour le tsar ?
7.
Un groupe de patriotes français vient d’avoir une idée à la fois touchante et ingénieuse : celle de faire inaugurer l’Exposition de 1900 par le tsar de toutes les Russies
8.
Oh ! oui, c’était un diable de vieux ! Je le connaissais depuis une soixantaine d’années, depuis le temps où l’on amena en char de Taganrog à Moscou le tsar Alexandre, celui qui avait chassé les Français
9.
Nous étions allés ensemble voir passer le tsar, et, de ce temps-là, la grande voie ne tirait pas jusqu’à Bakhmout ; elle allait d’Essaoûlovo à Gorodîchtché ; et, là où est maintenant Kovyli, il y avait des nids d’outardes ; à chaque pas, un nid
10.
et dans le bain, à ce qu’on dit, il a montré ses signes de tsar : sur l’un des seins, un aigle à deux têtes grand comme un pétak(2), et sur l’autre, sa propre figure
11.
Eh bien, aurais-tu pensé, Votre Seigneurie, que l’homme qui t’a conduit au gîte dans la steppe était le grand tsar lui-même ? »
12.
« Pourquoi ris-tu ? me demanda-t-il en fronçant le sourcil ; est-ce que tu ne crois pas que je sois le grand tsar ? réponds-moi franchement
13.
L’un d’eux, leur chef, à ce qu’il paraît, me déclara qu’ils allaient nous conduire devant le tsar
14.
Pourquoi a-t-il daigné nous rendre visite ? S’il ne te reconnaît pas pour tsar, il n’a pas à te demander justice ; et s’il te reconnaît, pourquoi est-il resté jusqu’à présent à Orenbourg au milieu de tes ennemis ? N’ordonnerais-tu pas de le faire conduire au greffe, et d’y allumer un peu de feu(1) ? Il me semble que Sa Grâce nous est envoyée par les généraux d’Orenbourg
15.
– Merci, tsar, merci, mon propre père, répondit Savéliitch en prenant place ; que Dieu te donne cent années de vie pour avoir rassuré un pauvre vieillard ! Je prierai Dieu toute ma vie pour toi, et je ne parlerai jamais du touloup de lièvre
16.
Grichka Otrépieff a bien été tsar à Moscou
17.
« Tsar, dit-il d’une voix tremblante, tsar,
18.
Chvabrine s’arrêta dans l’escalier : « Tsar, dit-il, vous pouvez exiger de moi ce qu’il vous plaira ; mais ne permettez pas qu’un étranger entre dans la chambre de ma femme
19.
À la porte de la chambre Chvabrine s’arrêta de nouveau et dit d’une voix entrecoupée : « Tsar, je vous préviens qu’elle a la fièvre, et depuis trois jours elle ne cesse de délirer
20.
« Tsar, dit-il en fureur, je suis coupable, je vous ai menti ; mais Grineff aussi vous trompe
21.
Une heure après, l’ouriadnik m’apporta mon sauf-conduit avec le griffonnage qui servait de signature à Pougatcheff, et m’annonça que le tsar m’attendait chez lui
22.
« Le compère du tsar, qui voyage avec sa bourgeoise
23.
« En voilà un, de compère du tsar ! nous tombons du feu dans la flamme
24.
1 Allusion aux anciennes formules des suppliques adressées au tsar : « Je frappe la terre du front, et je présente ma supplique à tes yeux lucides
25.
– Je vous admire, dit-il à la Polonaise, mais si j’étais le Tsar je détruirais en bloc tous ces Polonais
26.
Le même soir, Serge apprit à sa femme que la grande-duchesse, cousine du tsar, qui avait vu la nouvelle princesse Ormanoff à l’église le dimanche précédent, venait de lui faire connaître son désir que la jeune femme lui fût présentée le lendemain
27.
Wladimir, sur le désir que lui en avait exprimé le tsar, reprenait le commandement de son régiment
28.
Moi qui avais en propriété toutes les Russies et le tsar pour régisseur ; moi pour qui Guillaume II envahit la Belgique, afin de m’atteindre plus tôt et de me rendre mère d’un enfant-radium ! À trois pas, je vous prie, manant, serf, moujik, nègre, docteur ! Et puis, enfin, quand allez-vous signer ma sortie ?
29.
Alors, le tsar interpellant un vieux homme chauve et botté qui écrivait quelque chose sur le coin d’une table :
30.
Beaucoup de Français se réjouirent de la venue du tsar dans notre pays et en conçurent pour la France les plus flatteuses espérances
31.
C’est dans cette tenue que le tsar comptait débarquer à Cherbourg
32.
L’empereur d’Allemagne remettrait l’Alsace-Lorraine aux Polonais, pendant que le tsar de toutes les Russies offrirait la Pologne aux Alsaciens-Lorrains
33.
– Et voyez, baron, combien souvent les nobles actions s’enchaînent : en 92, le père du marquis est proscrit ; il trouva en Allemagne, auprès du père de monseigneur, l’hospitalité la plus généreuse ; après un séjour de trois ans dans notre cour, il part pour la Russie, y mérite les bontés du tsar, et à l’aide de ces bontés il est à son tour très utile au prince qui l’avait autrefois si noblement accueilli
34.
Ce Stroganoff est sans doute Grégoire Alexandrovitch, baron et ensuite comte de Stroganoff, favori et conseiller du tsar Alexandre Ier, qui a séjourné à Paris au cours de l’hiver 1825-1826, et qui a épousé sa maîtresse, la comtesse Da Ega
35.
—Et voyez, baron, combien souvent les nobles actions s'enchaînent: en 92, le père du marquis est proscrit; il trouva en Allemagne, auprès du père de monseigneur, l'hospitalité la plus généreuse; après un séjour de trois ans dans notre cour, il part pour la Russie, y mérite les bontés du tsar, et à l'aide de ces bontés il est à son tour très-utile au prince qui l'avait autrefois si noblement accueilli
36.
Dieu et notre père le tsar soient bénis !
37.
Et, tandis que, de la rue, montaient jusqu’à nous les acclamations de la foule, saluant le tsar, qui se rendait au gala de la Comédie Française, il dit :
38.
Et pendant que, dans les rues de Pétersbourg, de Moscou, de Vilno, de Varsovie, de Lodz, de Batoum, pendant que, dans toutes les villes soulevées de son vaste empire(1), le tsar fait abattre son peuple par ses soldats, voilà ce qu’il fait de ses soldats en Mandchourie !
39.
1 Alexandre III (1846-1894), tsar de Russie de 1881 à sa mort
40.
– Permettez-moi, mademoiselle Michelle, de vous présenter Son Excellence, le général Razine, qui fut le chef de la maison militaire de Nicolas II, notre tsar bien-aimé
41.
– À beaucoup, je crois ! Notre tsar aimait les beaux hommes et celui dont nous parlons en est un spécimen accompli
42.
un vrai chauffeur de luxe que je connais parfaitement ! Il conduisait, à Saint-Pétersbourg, la voiture du grand-duc Serge, oncle du tsar, et je puis vous assurer qu’il était le plus bel homme de Russie
43.
Et plusieurs fois, elle a prédit à notre tsar les malheurs qui devaient fondre sur lui et sur la Russie
44.
La défaite russe se dessinait clairement, et nombreux étaient les pravoslavniks, ainsi que les autres citoyens de Braïla, qui dépensaient leur salive à soutenir, dans les tchéaïniks, le moral du « petit père » le Tsar, lequel envoyait à son armée de Mandchourie – en guise de munitions – une icône pour chaque soldat, alors que son adversaire de Tokyo répondait avec du riz, des obus et des vêtements
45.
– Voilà, dit-il, ce que le tsar envoyait à nos soldats pour vaincre les Japonais
46.
De leur côté, le tsar et la tsarine avaient reçu à Peterhof une mission thibétaine spéciale, qui avait présenté à Leurs Majestés les présents du grand Lama
47.
Le tsar s'assit au chevet du lit de cette femme dont il avait tant de fois entendu prononcer le nom
48.
Les soldats, excités par la vue du tsar, marchaient en cadence d'un pas rapide et plein d'entrain
49.
«À celui qui s'est le plus vaillamment conduit dans cette guerre! ajouta Napoléon avec un calme irritant pour Rostow, et en regardant avec assurance les soldats russes alignés, qui présentaient les armes et fixaient, immobiles, les yeux sur la figure du Tsar:
50.
Jetant un coup d'œil au Tsar pour bien lui prouver que ce qu'il allait faire était une gracieuseté à son intention, Napoléon posa sa main, qui tenait la croix, sur la poitrine du soldat, comme si son attouchement seul devait suffire à rendre à tout jamais ce brave heureux d'avoir été décoré et distingué entre tous
51.
– Seulement, lisant à quelque temps de là, dans une revue anglaise(1), que le ministre de Russie à Belgrade « avait encouragé les Serbes à déchirer le traité de partage que le tsar avait garanti », il ne peut se tenir de communiquer immédiatement la précieuse trouvaille à son public
52.
C’est la brusque et tragique interruption de ce projet magnifique, béni par le Pape et redouté par le tsar, qui a atténué aux yeux de maints Anglais l’horreur du crime de Sarajevo
53.
En 1830, il avait traité secrètement à ce sujet avec le tsar de Russie ; la France devait s’emparer de la rive gauche du Rhin et appuyait la Russie du côté des provinces danubiennes
54.
– À l’heure où le tsar vient visiter la France, il est nécessaire que la République s’identifie les hautes classes de la nation pour les mettre en contact avec notre grande alliée, la Russie
55.
Et puis l’alliance russe et l’amitié du tsar ont contribué à rendre à l’aristocratie et à l’armée de notre nation une partie de leur ancien prestige
56.
Nous crierons : Vive le tsar !
57.
Les voies dans l’empire du tsar sont, en effet, plus larges de douze centimètres que les autres voies européennes, de telle sorte que le matériel russe ne saurait sortir du territoire, ni les matériels étrangers y entrer
58.
Et chacun sait que, voilà vingt ans, lors de l’établissement du fameux « Règlement organique », le comte Kissélev se montra bien plus humain à son égard que tous les patriotes roumains ensemble : ce général russe, quoique adjudant d’un tsar absolutiste, mais en vrai voltairien qu’il était, fit tout ce qu’il put pour décider les seigneurs terriens à lâcher prise, leur prouvant qu’à l’origine leurs ancêtres n’étaient que les chefs de ces communautés paysannes dont ils sont aujourd’hui les propriétaires par usurpation
59.
Deux jours après la promenade sur le Dniéper, que nous avons décrite dans le précédent chapitre, c’était un dimanche, et les grosses cloches de la ville de Gadiatch, résidence de l’ataman protégé par Sa Majesté le tsar de Russie, carillonnèrent à toute volée en invitant les fidèles aux matines
60.
Cependant, elle doit être remplie de beaux et nobles sentiments – de ceux qu’il applaudissait, tout jeune, du haut du poulailler –, de l’acabit du « Pour Dieu, pour la Patrie, pour le Tsar » et de « Je suis pauvre, mais honnête »
61.
Résigne-toi, vieux soldat, résigne-toi ! Tu as servi le tsar avec fidélité, sans peur et sans reproche, tu n’as épargné ni ta sueur ni ton sang
62.
Le vrai procédé, le plus humain, serait d’aller au tsar comme vous alliez au lion, bien déterminé, bien armé, se poster à une fenêtre, une portière de voiture
63.
Différemment, de quoi se mêlait-il ? Ce tsar n’était pas son tsar, en définitive, et toutes ces histoires ne le regardaient guère
64.
Dès à présent les peuples voisins et lointains le pressentent : un tsar s’élèvera de la terre russe, et il n’y aura pas dans le monde de puissance qui ne se soumette à lui !
65.
Et quand il a reçu le tsar et la tsarine, donc !
66.
On pria le tsar – idée touchante – de poser la première pierre de ce pont qui devait porter le nom de son regretté père
67.
Eh bien, aurais-tu pensé, Votre Seigneurie, que lhomme qui ta conduit au gîte dans la steppe était le grand tsar lui-même?»
68.
«Pourquoi ris-tu? me demanda-t-il en fronçant le sourcil; est-ce que tu ne crois pas que je sois le grand tsar? réponds-moi franchement
69.
Lun deux, leur chef, à ce quil paraît, me déclara quils allaient nous conduire devant le tsar
70.
— Merci, tsar, merci, mon propre père, répondit Savéliitch en prenant place; que Dieu te donne cent années de vie pour avoir rassuré un pauvre vieillard! Je prierai Dieu toute ma vie pour toi, et je ne parlerai jamais du touloup de lièvre
71.
Qui sait?… Peut-être!… Grichka Otrépieff a bien été tsar à Moscou
72.
«Tsar, dit-il dune voix tremblante, tsar, … elle nest pas sous ma garde, elle est au lit dans sa chambre
73.
Une heure après, l_ouriadnik_ mapporta mon sauf-conduit avec le griffonnage qui servait de signature à Pougatcheff, et mannonça que le tsar mattendait chez lui
74.
Les sentinelles nous arrêtèrent, et au cri de: «Qui vive?» notre postillon répondit à haute voix: «Le compère du tsar, qui voyage avec sa bourgeoise
75.
[51] Allusion aux anciennes formules des suppliques adressées au tsar: «Je frappe la terre du front, et je présente ma supplique à tes yeux lucides…»
76.
Ce n'est pas à l'incurie qu'il se doit, mais au souci, au souci devant Dieu, devant le tsar et devant la patrie! Un seigneur doit travailler, travailler comme le dernier de ses paysans!
77.
Ce sont aussi des êtres humains créés à l'image de Dieu, des enfants qui vous sont confiés par le tsar et par la patrie
78.
Et nous n'avons qu'un seul tsar, mis au-dessus de nous tous, par Dieu lui-même
79.
Et vous, Votre Haute Noblesse, vous n'êtes encore que major, vous n'êtes notre chef que par la grâce du Tsar et par vos mérites
80.
Les expressions «je suis tsar, je suis Dieu» et autres semblables étaient malheureusement trop souvent employées, dans le bon vieux temps, par beaucoup de commandants
81.
[24] Cette danse composée par le célèbre compositeur Glinka, l'auteur de la Vie pour le Tsar, est une des plus entraînantes que nous connaissions, et ne rentre dans aucun genre connu
82.
Il remarqua bientôt que Balachow, un des intimes du Tsar, s'arrêta familièrement à deux pas de lui pendant qu'il causait avec une dame polonaise; l'Empereur lui jeta un coup d'oeil interrogateur, et, comprenant qu'un grave motif devait seul l'avoir forcé à agir aussi librement, il salua la dame, se tourna vers Balachow, et sa figure exprima aussitôt une profonde surprise pendant qu'il l'écoutait! Le prenant par le bras, il l'entraîna vivement dans le jardin, sans faire attention à la curiosité de la foule, qui aussitôt recula respectueusement devant lui
83.
«Eh bien, vous ne dites rien, admirateur et courtisan du Tsar?» lui demanda-t-il d'un ton moqueur, destiné à montrer clairement qu'il n'admettait pas qu'on pût, en sa présence, avoir la moindre admiration pour un autre que pour lui
84.
Balachow, chargé par Napoléon d'une lettre pour l'Empereur Alexandre, la dernière qu'il lui écrivit, rendit compte au Tsar de l'accueil qui lui avait été fait
85.
Lorsque l'Empereur eut disparu sous le porche de l'église, la foule se sépara, et le sacristain put traîner Pétia jusqu'au grand canon qu'on appelle «le Tsar», où il fut de nouveau presque étouffé par la masse compacte de gens, qui le prenant en compassion, lui déboutonnaient son habit, tandis que d'autres le soulevaient jusque sur le piédestal où était placé le canon, sans cesser d'injurier ceux qui l'avaient mis dans cet état
86.
Les yeux de Pétia s'injectèrent de sang, et, malgré la crainte d'être écrasé une seconde fois, il se précipita à son tour pour attraper à tout prix un des gâteaux qu'avait touchés la main du Tsar
87.
Nous nous lèverons tous, nous irons tous défendre le Tsar, notre père!
88.
«Écoute, Drone, lui dit-il, assez de sornettes comme ça! Son Excellence le prince André Nicolaïévitch m'a ordonné de vous faire tous partir, afin que vous ne pactisiez pas avec l'ennemi; il y a même là-dessus un ordre du Tsar: Celui qui reste avec l'ennemi est un traître
89.
À ce même moment, assis dans le cabinet du Tsar, et de fort méchante humeur, il donnait des ordres et prenait des mesures pour arrêter l'incendie, le pillage, et rassurer les habitants
90.
La cour souffrait de l'ignorance dans laquelle on laissait l'Empereur: «Sa position est terrible», disait-on, et l'on accusait déjà Koutouzow, après l'avoir exalté l'avant-veille, de causer tous ces tourments au Tsar
91.
Denissow l'envoya chercher, et lui adressa devant le staroste quelques paroles flatteuses sur sa fidélité au Tsar, au pays et sur la haine de l'ennemi qui devait animer tout enfant de la patrie
92.
» On écrivit donc ce qu'il disait, et l'on envoya le papier là où il devait aller; c'était loin, et puis le jugement prit du temps, et aussi les papiers à écrire, comme ça se passe toujours avec les autorités; enfin il arriva jusqu'au Tsar, et il y eut un oukase du Tsar: «Délivrer le marchand et lui donner une récompense selon le jugement,» et, l'oukase une fois venu, on chercha le vieux
93.
«Où donc est ce vieux, demandait-on, cet innocent qui souffrait? L'oukase du Tsar est arrivé!»
94.
Le peuple l'avait compris, et c'était ce qui l'avait amené à réclamer, contre la volonté du Tsar, le choix de ce vieillard disgracié comme le représentant de la guerre nationale
95.
Le Tsar n'oubliera pas vos services
96.
Le courrier qui précédait le Tsar, dans une troïka menée à fond de train, s'écria:
97.
«Le voici!» Konovnitzine s'élança dans le vestibule pour annoncer le Tsar à Koutouzow, qui attendait dans la chambre du suisse