Utiliser "babillard" dans une phrase
babillard exemples de phrases
babillard
1. Quelques instants fugaces de babillard avec des Canadiens perdus dans les grandsfroids
2. " Perroquet répondit: "Tais-toi, babillard; parce que tu as presque toujours les yeux ouverts et l'oreille alerte, tu es fâché du repos des autres
3. «Jugez, mes seigneurs, du dépit que j'eus d'être tombé entre les mains d'un barbier si babillard et si extravagant: quel fâcheux contretemps pour un amant qui se préparait à un rendez-vous! j'en fus choqué
4. Le jeune boiteux continuant son histoire: «Seigneur, me répliqua le barbier, vous me faites une injure en m'appelant babillard: tout le monde, au contraire, me donne l'honorable titre de silencieux
5. Ne me suis-je pas exposé à un plus grand danger pour le tirer d'une maison où je m'imaginais qu'on le maltraitait? A-t-il raison de se plaindre de moi, et de me dire des injures si atroces? Voilà ce que l'on gagne à servir des gens ingrats! Il m'accuse d'être un babillard: c'est une pure calomnie
6. «Le calife ne put s'empêcher de rire de mon aventure; et, tout au contraire de ce jeune boiteux qui me traite de babillard, il admira ma discrétion et ma constance à garder le silence: «Commandeur des croyants, lui dis-je, que votre majesté ne s'étonne pas si je me suis tu dans une occasion qui aurait excité la démangeaison de parler à un autre
7. Vraiment, ce conseiller est maintenant bien tranquille, bien discret et bien grave, lui qui fut, en sa vie, un drôle si niais et si babillard
8. Et d’abord on but, – à un petit ruisseau babillard qui descendait vers la mer des collines voisines, – on but comme si l’on n’avait pas vu d’eau depuis un mois, comme si depuis trois jours entiers et trois nuits on n’en avait pas absorbé par tous les pores ; comme si véritablement on avait déjà souffert de la soif et non pas seulement de la terreur d’avoir soif
9. Il n’y avait maintenant rien dans sa manière d’impertinent et de babillard, comme lorsqu’elle se promenait avec M
10. Mais pourquoi, me suis-je demandé, le même Joë Folcu, marchand de tabac en feuilles et grand babillard de son époque, fait-il sa propre critique ?
11. – Tais-toi, babillard ! Parce que tu as presque toujours les yeux ouverts et l’oreille alerte, tu es fâché du repos des autres
12. On foule, dans les allées, un sable musical, comme le chemin des songes ; on y marche précédé de moineaux francs qui vous font poliment escorte, accrochés çà et là par un vol de cordes à sauter qu’accompagne le rythme de quelque ronde ancienne, poursuivi par la course oscillante des cerceaux, dans le tumulte enfantin et babillard de mille jeux
13. Aucun de ces bipèdes ne savait rire, bien que l’Homme-Singe ait été capable d’une sorte de ricanement babillard
14. Il remercia poliment le garçon bienveillant et babillard, monta dans la calèche, tira sur les guides, fit virer le cheval, et reprit au grand trot le chemin de la ville
15. Je m’étais mis à table triste, mécontent, et décidé à garder le silence ; le vin me rendit babillard, querelleur et emporté
16. Sur le grand escalier, elle rencontra le valet de l’intendant, Froumois, un babillard qu’elle aimait bien, qu’elle régalait souvent d’une tasse de thé et d’un biscuit ; souvent d’un verre de vin, ou d’une goutte de cognac
17. La rivière, de même que le roseau babillard et le lointain obscur, s’était figée comme dans un effroi muet
18. Il portait le costume des coureurs des bois, était froid, impassible, d’une nature essentiellement silencieuse et répondait au nom de Babillard, que sans doute les Indiens, ou ses compagnons eux-mêmes lui avaient donné par antiphrase
19. – Ce que j’aime dans le Babillard, c’est que sa conversation n’est pas ennuyeuse, dit le capitaine en souriant
20. – C’est la prairie qui brûle, répondit paisiblement le Babillard
21. Un des gambusinos, profitant du désordre, se glissa parmi les ballots et disparut dans la plaine après avoir échangé un signe mystérieux avec le Babillard
22. – Que faire contre Dieu ? répondit impassiblement le Babillard
23. Le général lança un regard de défiance au Babillard qui n’avait pu s’empêcher de tressaillir à l’apparition subite des deux inconnus
24. – Après déjeuner, nous lèverons le camp, veuillez, je vous prie, donner les ordres nécessaires aux lanceros et m’envoyer le Babillard
25. Une demi-heure plus tard tout au plus la tente était repliée, les caisses chargées sur les mules et la caravane continuait son voyage sous la direction du Babillard qui marchait en éclaireur à une vingtaine de pas en avant
26. Le lendemain, deux heures avant le lever du soleil, le Babillard donna l’ordre du départ
27. Le Babillard n’avait pas trompé le général, le site était admirablement choisi pour repousser une attaque indienne ; nous ne le décrirons pas, le lecteur le connaissant déjà : c’était en ce lieu que se trouvaient les chasseurs, lorsque pour la première fois nous les avons mis en scène
28. Cet homme était le Babillard !
29. Presque instantanément le même cri fut répété et un homme parut à dix pas au plus du Babillard
30. – Enfin, dit le Babillard en se risquant à prononcer quelques mots, j’attends votre bon plaisir
31. – Cela vous regarde, dit le Babillard avec un mauvais sourire
32. Le personnage auquel le Babillard donnait le terrible nom indien de Ouaktehno, était un homme de pure race blanche âgé de trente ans au plus, d’une taille haute et bien proportionnée, d’une tournure élégante, portant avec un certain laisser-aller le costume pittoresque des coureurs des bois
33. – Parlez sans tergiverser, Babillard, nous n’avons pas le temps d’écouter vos circonlocutions, de même que les autres demi-sang, la nature indienne l’emporte toujours chez vous, et jamais vous ne pouvez franchement venir au fait
34. – Tenez, Babillard, dit le capitaine en remettant au guide une magnifique épingle en diamants qu’il portait piquée dans sa blouse de chasse, voici mes arrhes
35. Dès qu’ils furent seuls, les deux hommes avec lesquels le Babillard venait de faire cet étrange et hideux marché s’enfoncèrent silencieusement dans les broussailles au milieu desquelles ils rampèrent comme des serpents
36. – Oh ! je sais que vous êtes adroits et dévoués, compagnons, aussi je m’en rapporte totalement à vous ; surveillez aussi le Babillard, ce métis ne m’inspire qu’une médiocre confiance
37. Un quart d’heure plus tard, doña Luz et son oncle, précédés par le Babillard et suivis de deux lanceros, quittaient le camp et s’enfonçaient dans la forêt
38. Le Babillard, qui marchait à quelques pas en avant, poussa tout à coup un cri
39. – J’en suis aussi sûr qu’un homme peut affirmer une chose dont il n’a pas de preuves, c’est-à-dire que, d’après les antécédents du Babillard, on doit s’attendre à tout de sa part ; croyez-moi, s’il ne vous a pas trahis encore, il ne tardera pas à le faire
40. – Cet homme est un chasseur qui commande à tous les trappeurs blancs des prairies ; sachant que vous aviez le Babillard pour guide, il a soupçonné ce métis d’avoir l’intention de vous entraîner dans un guet-apens
41. De son côté le guide n’était pas plus à l’aise : une mauvaise conscience, a dit un sage, est le plus chagrinant camarade de nuit que l’on puisse avoir ; le Babillard possédait la pire de toutes les mauvaises consciences, aussi n’avait-il nulle envie de dormir
42. – N’est-ce pas ? fit le Babillard
43. À la lueur de la torche qu’il portait à la main, il reconnut Kennedy, ce guide que le Babillard prétendait avoir été brûlé vif, lors de l’incendie de la prairie
44. Le Babillard avait fui, mais une large traînée de sang montrait qu’il était gravement blessé
45. Les traits du Babillard étaient livides, une sueur froide perlait à ses tempes et le sang coulait en abondance d’une blessure qu’il avait à la poitrine