1.
La Confédération germanique s'engagea pour trente-quatre mille deux cent quatre-vingt-cinq florins [Soixante-douze mille francs
2.
Non seulement les États-Unis forment une république, mais encore une confédération
3.
Le gouvernement de la confédération est donc plus centralisé sur ce point que celui du royaume d'Espagne
4.
En effet, comme on avait déclaré que la confédération ne formait qu'un seul et même peuple dans le cercle tracé par la constitution, il en résultait que le gouvernement créé par cette constitution et agissant dans ses limites, était revêtu de tous les droits d'un gouvernement national, dont le principal est de faire parvenir ses injonctions sans intermédiaire jusqu'au simple citoyen
5.
Mais si la cour suprême venait jamais à être composée d'hommes imprudents ou corrompus, la confédération aurait à craindre l'anarchie ou la guerre civile
6.
On se convaincra toutefois que cette cause n'est que secondaire, si l'on songe que, depuis l'établissement de la constitution fédérale, la confédération américaine s'est accrue de onze nouveaux États, et que ceux-ci ont presque toujours exagéré plutôt qu'atténué les défauts existants dans les constitutions de leurs devanciers
7.
À l'époque où elle fut formée, la ruine de la confédération paraissait imminente; elle était pour ainsi dire présente à tous les yeux
8.
La confédération américaine ressemble en apparence à toutes les autres confédérations
9.
— D'où vient cela? — En quoi cette confédération s'éloigne de toutes les autres
10.
Les États-Unis d'Amérique n'ont pas donné le premier et unique exemple d'une confédération
11.
Dans toutes les confédérations qui ont précédé la confédération américaine de 1789, les peuples qui s'alliaient dans un but commun consentaient à obéir aux injonctions d'un gouvernement fédéral; mais ils gardaient le droit d'ordonner et de surveiller chez eux l'exécution des lois de l'Union
12.
C'est pour n'avoir pas connu cette nouvelle espèce de confédération, que toutes les Unions sont arrivées à la guerre civile, à l'asservissement, ou à l'inertie
13.
La confédération de tous les États américains ne présente pas les inconvénients ordinaires des nombreuses agglomérations d'hommes
14.
Pour qu'une confédération subsiste long-temps, il n'est pas moins nécessaire qu'il y ait homogénéité dans la civilisation que dans les besoins des divers peuples qui la composent
15.
Le Maine et la Géorgie, placés aux deux extrémités d'un vaste empire, trouvent donc naturellement plus de facilités réelles à former une confédération que la Normandie et la Bretagne, qui ne sont séparées que par un ruisseau
16.
Le second volume est consacré presque tout entier aux actes de la confédération de 1643
17.
C'est de tous les historiens américains celui qui fait le mieux connaître la fameuse confédération des Iroquois
18.
Toutes les dettes contractées et les engagements pris avant la présente constitution seront aussi valides à l'égard des États-Unis, sous la présente constitution, que sous la confédération
19.
Note 123: Voyez les articles de la première confédération formée en 1778
20.
Note 158: Il en a toujours été ainsi pour la confédération suisse
21.
Note 159: Je ne parle point ici d'une confédération de petites républiques, mais d'une grande république consolidée
22.
Si j'avais voulu remonter à l'époque de la première confédération, j'aurais signalé des faits bien plus concluants encore
23.
Le gouvernement était encore impuissant, la Confédération faible, le Congrès inerte, quoique existant toujours
24.
Le grand-prêtre, tout en feignant de prendre parti pour Addick, sut si bien embrouiller la question que le conseil déclara à l’unanimité que les deux jeunes filles blanches renfermées au palais des vierges du Soleil devaient être considérées, non pas comme pensionnaires du chef qui les avait amenées dans la ville, mais comme prisonnières de la confédération tout entière, et, comme telles, demeurer sous la garde de l’amantzin, auquel on intima l’ordre de les garder avec la plus grande vigilance et de ne laisser sous aucun prétexte pénétrer le jeune chef jusqu’à elles
25.
Cette région est aujourd’hui une des plus vastes, des plus peuplées et des plus riches de la Confédération Buenos-airienne
26.
Les États-Unis avaient, à diverses reprises, élevé des prétentions sur ce pays, en soutenant que les frontières naturelles du Mexique et de la confédération étaient le Rio-Bravo
27.
Après un jour de repos on repartirait pour Glaris, puis pour Constance, et l’on sortirait du territoire de la Confédération
28.
Les deux provinces unies du Bas et du Haut-Canada venaient de décider les provinces maritimes à s’unir à elles pour former la Confédération canadienne
29.
Bergevin, ministre dans le gouvernement fédéral, qui, avec sa ponctualité restée légendaire, lui répondit immédiatement, et, en considération des services rendus au parti de la Confédération par la famille Rambaud, promit à Lucien de le recommander aux ministres de la nouvelle province de Québec
30.
Et il fut dès lors admis dans la redoutable confédération des débardeurs
31.
Je laisse de côté notre position de prince souverain de la Confédération germanique, Je sais qu’en droit cela ne signifie rien ; mais en fait il est des immunités forcées ; d’ailleurs, supposez un tel procès soulevé contre monseigneur, que d’actions généreuses plaideraient pour lui ! que d’aumônes, que de bienfaits alors révélés ! Encore une fois, dans les conditions où elle se présente, supposez cette cause étrange appelée devant un tribunal, que pensez-vous qu’il arrive ?
32.
Savez-vous, mon cher Murph, qu’en 1815, lors du remaniement des États de la Confédération germanique, le père de Son Altesse courait de grands risques d’élimination, à cause de son attachement connu, éprouvé pour Napoléon ? Feu le vieux marquis d’Harville rendit, dans cette occasion, d’immenses services au père de notre maître, grâce à l’amitié dont l’honorait l’empereur Alexandre, amitié qui datait de l’émigration du marquis en Russie, et qui, invoquée par lui, eut une puissante influence dans les délibérations du congrès où se débattaient les intérêts des princes de la Confédération germanique
33.
La Confédération germanique fournissait surtout un nombreux contingent de jeunes souverains présomptifs
34.
Le premier État de la Confédération germanique qui se trouvait sur l’itinéraire de Sarah était le grand-duché de Gerolstein, ainsi désigné dans le diplomatique et infaillible Almanach de Gotha pour l’année 1819
35.
L’abbé n’avait pas manqué non plus de démontrer à Rodolphe qu’un prince de la Confédération germanique ne pouvait avoir d’autre prétention militaire que celle d’envoyer son contingent à la Diète
36.
Notre famille tient honorablement à son rang, mais elle est pauvre, si on compare notre fortune aux immenses domaines du grand-duc, le prince le plus riche de la Confédération germanique ; et puis enfin j’avais vingt et un ans à peine, j’étais simple capitaine aux gardes, sans renom, sans position personnelle ; jamais en un mot, le grand-duc ne pouvait songer à moi pour sa fille
37.
Il y a quinze mois, monseigneur, vous reveniez de France, ramenant avec vous une fille d’autant plus chérie que vous l’aviez crue perdue pour toujours, tandis qu’au contraire elle n’avait jamais quitté sa mère, que vous avez épousée à Paris in extremis, afin de légitimer la naissance de la princesse Amélie, qui est ainsi l’égale des autres Altesses de la Confédération germanique
38.
Reliée par de nombreuses voies ferrées à l’intérieur du pays, cette ville est l’entrepôt naturel du commerce de toutes les provinces de la Confédération Argentine
39.
Je laisse de côté notre position de prince souverain de la Confédération germanique
40.
Savez-vous, mon cher Murph, qu'en 1815, lors du remaniement des États de la Confédération germanique, le père de Son Altesse courait de grands risques d'élimination, à cause de son attachement connu, éprouvé pour Napoléon? Feu le vieux marquis d'Harville rendit, dans cette occasion, d'immenses services au père de notre maître, grâce à l'amitié dont l'honorait l'empereur Alexandre, amitié qui datait de l'émigration du marquis en Russie, et qui, invoquée par lui, eut une puissante influence dans les délibérations du congrès où se débattaient les intérêts des princes de la Confédération germanique
41.
Le premier État de la Confédération germanique qui se trouvait sur l'itinéraire de Sarah était le grand-duché de Gerolstein, ainsi désigné dans le diplomatique et infaillible Almanach de Gotha pour l'année 1819
42.
L'abbé n'avait pas manqué non plus de démontrer à Rodolphe qu'un prince de la Confédération germanique ne pouvait avoir d'autre prétention militaire que celle d'envoyer son contingent à la Diète
43.
Le roi prisonnier dans son palais, sa liberté, sa couronne et sa vie menacées, les factions dominant le pays, les prisons remplies d’innocents, le gouvernement déclarant la guerre à la Confédération germanique et au Piémont, une armée austro-prussienne se préparant à franchir la frontière, toutes les puissances s’armant en hâte, la noblesse émigrée mourant de faim, tel était à mi-juillet de cette année 1792 le spectacle qu’offrait notre pays
44.
Et là dessus à l'approcher le sieur de Poutrincourt traita amitié avec lui, & lui fit des presens de couteaux, haches, & Matachiaz, c'est à dire écharpes, carquans, & brasselets faits de patenôtres, ou de tuyaux de verre blanc & bleu, dont il fut fort aise, même de la confédération que ledit sieur de Poutrincourt faisoit avec lui, reconnoissant bien que cela lui feroit beaucoup de support
45.
Et pareillement commettre des Officiers pour la distribution de la justice, & entretien de la police, reglemens & ordonnances, traitter, contracter à mesme effect, paix, alliance, & confédération, bonne amitié, correspondance & communication avec lesdits peuples, & leurs Princes, ou autres ayans pouvoir & commandement sur eux, entretenir, garder, & 233/889soigneusement conserver les traittez & alliances dont il conviendra avec eux, pourveu qu'ils y satisfacent de leur part
46.
Pour nous du Québec, trois alternatives se présentent : l’annexion aux États-Unis, l’indépendance de tout le pays, ou le séparatisme par une confédération de l’Est
47.
Nous décrétons que l’est Canadien, – les provinces maritimes et la province de Québec, – se sépare de la Confédération et se forme en république
48.
« Par un décret du comité du Chien d’Or, les provinces de l’Est du Canada se séparent de la confédération, et s’érigent en république libre, et indépendante de l’ancienne Mère patrie
49.
Qui a fait la Confédération ?
50.
La Confédération a été un cruel désappointement pour ceux qui berçaient leur patriotisme des rêves les plus brillants sur l’avenir de la race française au Canada, et ils ne sont pas encore complètement rassurés
51.
Si déjà ces vastes et riches régions du Nord-Ouest ont déchaîné sur les vieilles provinces, des tempêtes qui ont secoué puissamment les fondements de la Confédération, ils se demandent ce qui arrivera, lorsqu’elles seront représentées dans le Parlement par une députation à peu près égale à celle de Québec
52.
Laurier a plus que personne contribué à convaincre les esprits récalcitrants que le pays, sous la Confédération, peut marcher dans la paix, l’harmonie et le progrès
53.
Les gouvernements de ces provinces disent avec raison que les auteurs de la Confédération, en leur enlevant les droits de douane et d’accise, les ont dépouillés de leurs principales sources de revenu, que la compensation qui leur a été accordée, sous forme de subside fédéral, est devenue insuffisante et ne leur permet pas de faire les sacrifices que demandent la colonisation, l’agriculture, l’instruction publique, tout ce qui aurait pour effet d’augmenter le chiffre et la richesse de leur population
54.
La période d’accalmie que nous traversons ne doit pas nous empêcher de voir les dangers, les éléments de conflit que renferme la Confédération
55.
Le compromis a engendré la Confédération et il la fait vivre
56.
Des discussions entre les Vaudois et le sénat de Berne, leur souverain, avaient servi de prétexte au directoire pour faire pénétrer des deux côtés des troupes en Suisse, et changer la confédération en une république une et indivisible[335]
57.
La Harpe[373] et Ochs[374], avait voulu transformer en une république une et indivisible, était redevenue, comme elle désirait de l'être, une confédération avec les anciennes ligues; et cela, en vertu d'un acte appelé acte de médiation parce que la France avait servi de médiatrice entre tous les cantons anciens et nouveaux[375]
58.
Cette dissolution fut consommée par l'acte qui forma la confédération du Rhin[410], acte qui coûta l'existence à une foule de petits États conservés par le recès de 1803, et que j'essayai encore une fois de sauver
59.
Murat, l'un des beaux-frères de Napoléon, à qui les pays de Clèves et de Berg avaient été donnés en souveraineté, fut compris dans cette confédération, avec le titre de grand-duc; il l'échangea plus tard pour celui de roi, qu'il eût mieux valu pour lui ne jamais obtenir
60.
L'électeur accéda à la confédération du Rhin et prit le titre de roi[422]
61.
Mais, profitant de l'embarras réel, et dont cependant il ne convenait pas, où il s'était trouvé après la bataille de Pultusk, j'avais fait admettre ces principautés ainsi que celles de Reuss et de Schwarzbourg dans la confédération du Rhin, et il n'osait point encore attenter, comme il l'a fait plus tard, à l'existence des princes qu'il y avait admis
62.
«Sa Majesté l'empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la confédération du Rhin, etc
63.
Aux termes de cette convention, les princes contractants se séparaient de l'empire, et se constituaient en confédération du Rhin, reconnaissaient pour protecteur l'empereur Napoléon, et signaient avec lui un traité d'alliance offensive et défensive
64.
Les rois de Bavière et de Wurtemberg, le grand-duc de Bade et les autres princes de la confédération du Rhin étaient alors entièrement dévoués à la France
65.
[521] Charles-Auguste de Saxe-Weimar (1757-1828), membre de la confédération du Rhin (15 déc
66.
[528]Léopold prince d'Anhalt-Dessau (1740-1817), un des plus fidèles alliés de la France, membre de la confédération du Rhin
67.
Tous ces princes étaient entrés dans la confédération du Rhin (avril 1807)
68.
[530] Membre de la confédération du Rhin (15 décembre 1806)
69.
[531] Membre de la confédération du Rhin (avril 1807)
70.
[533] Antoine prince de Hohenzollern-Sigmaringen, né en 1762, membre de la confédération du Rhin (12 juillet 1806)
71.
[535] Membre de la confédération du Rhin (12 juillet 1806)
72.
[538] Il était le fils du prince Louis, qui prit le titre de grand-duc en entrant dans la confédération du Rhin (12 juillet 1806)
73.
[541] Membre de la confédération du Rhin
74.
Il était membre de la confédération du Rhin
75.
[546] Frédéric (1754-1816), duc de Wurtemberg en 1797, électeur en 1803, roi en 1805, membre de la confédération du Rhin en 1806
76.
Ah! par tous les saints de l'Olympe et par tous les dieux du paradis, je n'étais pas fait pour être Parisien, c'est-à-dire pour ricocher à jamais, comme un volant entre deux raquettes, du groupe des flâneurs au groupe des tapageurs! J'étais fait pour être Turc, regardant toute la journée des péronnelles orientales exécuter ces exquises danses d'Égypte lubriques comme les songes d'un homme chaste, ou paysan beauceron, ou gentilhomme vénitien entouré de gentilles-donnes, ou petit prince allemand fournissant la moitié d'un fantassin à la confédération germanique, et occupant ses loisirs à faire sécher ses chaussettes sur sa haie, c'est-à-dire sur sa frontière! Voilà pour quels destins j'étais né! Oui, j'ai dit Turc, et je ne m'en dédis point
77.
Des idiomes de cette confédération, celui des Onneyouths est le plus doux, étant le seul qui admette la lettre l, et celui des Tsonnonthouans le plus dur et le plus énergique
78.
Si ces chiffres sont corrects, et il est à peine permis d’en douter, il est facile de comprendre les effets désastreux de ce départ en masse de ses habitants, sur la prospérité matérielle du pays, et sur l’influence de la nationalité française dans la nouvelle confédération
79.
Non ! on s’occupait alors d’amalgamer dans une confédération générale, toutes les possessions britanniques de l’Amérique du Nord, et pendant que les Canadiens-Français prenaient la route des États-Unis pour demander du travail à l’étranger, les hommes d’état prenaient, eux, la route de l’Angleterre, pour vendre au cabinet de Saint-James, pour des titres et des décorations, le peu d’influence qui restait à la nationalité française au Canada
80.
N’était-ce pas l’un de ces hommes, grand architecte de la confédération et fondateur du servilisme érigé en principe, qui disait de l’émigration canadienne :
81.
Pendant que les ministres-chevaliers du Canada participaient à la curée du pouvoir de la nouvelle confédération, les capitalistes américains érigeaient de nouvelles filatures
82.
Mais, quelles que fussent les prétentions d’Athelsthane pour être considéré comme le chef de la confédération saxonne, un grand nombre de ses compatriotes étaient disposés à préférer à son titre celui de lady Rowena, qui descendait directement d’Alfred, et dont le père, ayant été un chef renommé pour sa sagesse, son courage et sa générosité, avait laissé une mémoire en grand honneur parmi sa nation opprimée
83.
Mais leur entreprise était retardée par l’absence de plusieurs des principaux membres de la confédération
84.
Une intervention de cette nature n’aurait nullement compromis l’avenir : elle serait restée dans les bornes prévues par les Pères de la Confédération, qui voyaient, dans la Constitution de 1867 et les accords conclus avec la Grande-Bretagne, une libre association laissant au Canada toute faculté de contracter des alliances étrangères
85.
D’autres viendront après moi, qui me dépasseront dans cette voie, et j’ose avancer l’hypothèse que l’on découvrira finalement que l’homme est formé d’une véritable confédération de citoyens multiformes, hétérogènes et indépendants
86.
– Nous continuerons à le chercher, dussions-nous fouiller toute la confédération américaine
87.
Dès qu’ils se seront reposés, s’ils le désirent, je les conduirai moi-même auprès d’Antinahuel, le plus puissant toqui des quatre Utal-Mapus de la confédération araucane
88.
D’un côté, séparé du Haut Pérou par le vaste désert d’Atacama, presque infranchissable, la Bolivie pouvait seule hasarder quelques observations timides, mais le général Bustamente se réservait in petto d’englober cette République dans sa nouvelle confédération ; d’un autre côté, d’immenses solitudes et la Cordillère le séparaient de Buenos Ayres, qui n’avait ni la volonté, ni la puissance de s’opposer à ses projets
89.
Ce parti était représenté par Antinahuel, le toqui du plus important Utal-Mapus de la Confédération araucanienne
90.
Le général Bustamente était venu à Valdivia sous le prétexte de renouveler lui-même les traités qui existaient entre la République du Chili et la Confédération araucanienne
91.
– Peuple de la province de Valdivia, le Sénat souverain, réuni en congrès à Santiago de Chile, a pris à l’unanimité les résolutions suivantes : 1° Les diverses provinces de la République chilienne composeront des États indépendants réunis sous le titre de Confédération des États-Unis de l’Amérique du Sud ; 2° Le vaillant et très excellent général don Pancho Bustamente a été élu Protecteur de la Confédération chilienne ; peuple ! criez avec moi : Vive le Protecteur don Pancho !
92.
– En ce moment, le peuple de Valdivia m’acclame Protecteur d’une Confédération nouvelle formée entre tous les États
93.
– Ulmènes, Apo-Ulmènes et chefs des quatre Uthalmapus de la confédération araucanienne, dit-il, je vous ai fait convoquer par les chasquis, pour vous donner communication d’un collier arraché à l’espion qui par mon ordre vient d’être mis à mort ; ce collier changera, je crois, les dispositions que nous avions prises pour la malocca qui nous réunit
94.
Appuyant sa gauche sur la mer, et pivotant sur Arauco, la capitale de la Confédération, il avait étendu sa droite le long des montagnes, de façon à couper les communications de l’ennemi qui, par sa jonction avec le général Fuentès, se trouvait placé entre deux feux
95.
– Ceci : la hache du toqui est retirée à mon père, tous les guerriers araucans sont déliés du serment de fidélité envers lui, le feu et l’eau sont refusés à mon père sur le territoire de la Confédération ; il est déclaré traître à la patrie, ainsi que ceux qui n’obéiront pas et resteront avec lui, on leur courra sus ainsi qu’à mon père
96.
En sus de leur solde, le gouvernement paterne des États-Unis au Texas, et du Mexique, dans les États de la Confédération, leur alloue une certaine somme pour chaque chevelure d’Indien qu’ils apportent
97.
Depuis bientôt trente ans, vous avez rêvé l’émancipation, non pas de votre patrie, tout entière, tâche trop forte pour votre bras, et dont le succès est irréalisable, mais vous vous êtes dit : Enfant du Nouveau-Mexique, rendons-le indépendant ; formons-en un État libre, régi par de sages lois rigoureusement exécutées ; par des institutions libérales, donnons l’essor à toutes les richesses dont il regorge, rendons à l’intelligence toute la liberté qui lui est nécessaire, et peut-être, dans quelques années, la Confédération entière du Mexique, émerveillée par les magnifiques résultats que j’obtiendrai, suivra-t-elle mon exemple, alors je pourrai mourir heureux de ce que j’aurai fait, mon but sera atteint, j’aurai sauvé mon pays de l’abîme sur lequel il penche sous la double pression de l’envahissement de l’Union américaine et de l’étiolement de la race espagnole
98.
1 Il exista pendant longtemps une confédération parmi les tribus indiennes occupant le nord-ouest de la colonie de New-York, qui fut d’abord désignée sous le nom des Cinq Nations
99.
La confédération première était composée des Mohawks, des Oncidas, des Sénécas, des Cayugas, et des Onondagas