Utiliser "dingue" dans une phrase

1. Et si elles allaient à ce moment-là s’éterniser ? faire semblant de ne pas comprendre qu’il était temps de partir et s’incruster jusqu’au soir ? Qu’est-ce que je ferais d’elles, moi ? Il faut reconnaître que je ne les connaissais pratiquement pas ces filles-là ; elles étaient peut-être du genre à ne pas savoir quoi faire de leur jour de congé et à profiter de l’aubaine que leur offrait ce pauvre gogo en les conviant chez lui soit disant pour voir un trou, tu te rends compte, un truc dingue ? Il y a comme cela des gens qui feraient n’importe quoi de leur dimanche, trop heureux qu’on leur fournisse un prétexte pour occuper leur temps libre ; il s’en trouve même qui vont en promenade dans les rayons des supermarchés pour peu que ceux-ci soient restés ouverts

2. Dans ses yeux qu’écarquillait la surprise j’ai cru deviner une nuance de tristesse, ou peut-être même de pitié à mon égard (« Que de dégâts ! avait-elle l’air de penser ; c’est dingue tous ces dégâts… ») ; mais j’ai considéré cela comme tout à fait normal, je l’avais prévu, je m’attendais à cette première phase de déception et d’incrédulité ; cela n’avait pas d’importance, ce qui comptait c’était le trou, en bas, l’envers positif de tout ce chantier, et il ne pouvait que susciter l’admiration, ne serait-ce que devant tant de travail et d’ingéniosité, j’en étais sûr