Utiliser "fatal" dans une phrase
fatal exemples de phrases
fatal
1. Là aussi, l'occultisme d'état des mages persans fut fatal
2. Rien ne met à l'abri de cet ordre fatal Ni le rang, ni le sexe, et le crime est égal
3. Vingt fois, il l'avait prédit; même elle devait se souvenir qu'il l'avait chargée d'avertir son oncle d'un désastre fatal, si ce dernier s'attardait dans des vieilleries ridicules
4. Que se passait-il donc en elle? Était-elle, comme les autres, curieuse? ces troubles amours de jadis, remués par elle, lui avaient-ils donné le sensuel désir de savoir? Ou plutôt n'était-ce pas l'enfant qui était devenu le lien, le rapprochement fatal entre lui, le père, et elle, la mère de rencontre et d'adoption? Oui, il ne devait y avoir eu là qu'une perversion sentimentale
5. C'était fatal, qu'il vous mangeât, vous aussi!»
6. Mais elle ne voulut pas répondre, elle affecta de reparler de sa loterie de bienfaisance; tandis que lui, de son hochement de tête goguenard, semblait ajouter qu'il ne tenait pas à être aidé, que le dénouement logique, fatal, arriverait quand même, un peu plus tard peut-être
7. D'ailleurs, comme par un contrecoup fatal, tout se gâtait de même autour des Roubaud
8. C'était l'aveu qui revenait, fatal, inévitable
9. Wombold qui prétendait que la Californie avait besoin non pas d’une loi excluant les Japonais, mais d’un contingent d’au moins deux cent mille coolies pour trimer dans les fermes californiennes et porter un coup fatal à la journée de huit heures dont étaient menacés les travailleurs agricoles
10. Peut-être une fois sur un million, mais Dieu sait à quel chiffre se déclenchera le coup fatal
11. Grands dieux ! ce que j’écrivais ! Personne n’aurait pu échapper au dénouement fatal d’une fièvre créatrice comme la mienne ! Pareil labeur aurait suffi à me ramollir le cerveau et m’envoyer dans un asile d’aliénés
12. C’était fatal, dans la situation où nous nous trouvions
13. Je décidai de laisser venir passivement l’instant fatal
14. En dépit de ses efforts pour me cacher son découragement, résultat fatal du désappointement auquel elle m’avait préparé la première, je l’entendis, pendant que je rallumais un second feu, étouffer des sanglots, sous les couvertures dont elle s’était enveloppée
15. Et cependant, l'un de ces boulets coniques, frappant normalement la coque du Nautilus, lui eût été fatal
16. Le premier jour de décembre était arrivé, jour fatal, car si le départ du projectile ne s'effectuait pas le soir même, à dix heures quarante-six minutes et quarante secondes du soir, plus de dix-huit ans s'écouleraient avant que la Lune se représentât dans ces mêmes conditions simultanées de zénith et de périgée
17. Le moment fatal approchait
18. — Oui! dit John Mangles, il semble que ces catastrophes s’enchaînent, qu’un lien fatal unit les voyageurs entre eux, et qu’ils périssent tous, quand le centre vient à se rompre
19. Il fallait donc, avant ce moment fatal, que les fugitifs se fussent mis hors de la portée des sauvages, afin de les dépister par l’éloignement
20. Mais Kin-Fo en fut pour ses émotions, et, même, après les premières nuits, il s'était si bien habitué à attendre le coup fatal, qu'il dormait du sommeil du juste et se réveillait chaque matin frais et dispos
21. Elle l'avertit la veille, qu'il ne tiendrait qu'à lui d'emmener une de plus belles princesses qui fût dans le monde, que l'heure de détruire le fatal ouvrage des fées était à la fin arrivée, et qu'il fallait pour cela qu'il se résolût à lui couper la tête et la queue, qu'il jetterait promptement dans le feu
22. "Le roi mon père m'aimait chèrement; mais ne voyant point d'autre moyen de sauver ses royaumes, et de se délivrer du fatal dragon, il dit à son amie qu'il était résolu de la croire, qu'il voulait bien me donner aux fées, puisqu'elle assurait que je serais chérie et traitée en princesse de mon rang; qu'il ferait aussi revenir la reine, et qu'elle n'avait qu'à lui dire à qui il me confierait pour me porter au château de féerie
23. Elles tinrent aussitôt conseil; et enfin, après avoir agité plusieurs avis différents, elles s'arrêtèrent à celui-ci: qu'il fallait bâtir un palais sans portes ni fenêtres, y faire une entrée souterraine, et nourrir la princesse dans ce lieu jusqu'à l'âge fatal où elle était menacée
24. Il ne faut plus sortir, ma princesse, répliqua Giroflée: passez dans cette chambre le temps fatal de votre pénitence; j'irai dans la ville la plus proche acheter des livres pour vous divertir; nous lirons les contes nouveaux que l'on a faits sur les fées, nous ferons des vers et des chansons
25. La méchante femme à qui on l'avait donné ne fut pas plutôt chez elle qu'elle lui ôta les beaux langes dont il était enveloppé pour les donner à un de ses fils qui était de l'âge de Fatal; et, ayant enveloppé le pauvre prince dans une mauvaise jupe, elle le porta dans un bois où il y avait des bêtes sauvages, et le mit dans un trou avec trois petits lions pour qu'il fût mangé
26. Cependant le fils de la nourrice, qu'elle faisait passer pour le prince, mourut, et le roi et la reine le crurent, et Fatal resta dans le bois jusqu'à l'âge de deux ans, où un seigneur de la cour, qui allait à la chasse, fut tout étonné de le trouver au milieu des bêtes
27. Il en eut pitié, l'emporta dans sa maison, et, ayant appris qu'on cherchait un enfant pour tenir compagnie à Fortuné, il présenta Fatal à la reine
28. Le jeune prince, qui avait entendu cela, pleurait toutes les fois qu'il prenait son livre; en sorte qu'à cinq ans il ne connaissait pas ses lettres, au lieu que Fatal lisait parfaitement et savait déjà écrire
29. Pour faire peur au prince, on commanda au maître de fouetter Fatal toutes les fois que Fortuné manquerait à son devoir
30. Ainsi Fatal avait beau s'appliquer à être sage, cela ne l'empêchait pas d'être battu; d'ailleurs Fortuné était si volontaire et si méchant, qu'il maltraitait toujours son frère, qu'il ne connaissait pas
31. Cependant le prince Fatal était un prodige de science et de douceur; il s'était tellement accoutumé à être contredit, qu'il n'avait point de volonté et ne s'attachait qu'à prévenir les caprices de Fortuné
32. Mais ce méchant enfant, qui enrageait de le voir plus habile que lui, ne pouvait le souffrir, et les gouverneurs, pour plaire à leur jeune maître, battaient Fatal à tous moments
33. Enfin ce méchant enfant dit à la reine qu'il ne voulait plus voir Fatal, et qu'il ne mangerait pas qu'on ne l'eût chassé du palais
34. Voilà donc Fatal dans la rue; et, comme on avait peur de déplaire au prince, personne ne voulut le recevoir
35. Après avoir dit cela, Fatal se leva, fit sa prière, car il ne manquait jamais à prier Dieu soir et matin; et quand il priait, il avait les yeux baissés, les mains jointes, et il ne tournait pas la tête de côté et d'autre
36. Un paysan qui passa et qui vit Fatal qui priait Dieu de tout son coeur dit en lui-même:
37. --Je le veux bien, répondit Fatal; et je ferai tout mon possible pour vous bien servir
38. Quand ils virent Fatal, ils furent bien contents
39. --Madame, lui répondit Fatal, je voudrais de tout mon coeur vous rendre ce service, mais j'aimerais mieux mourir que de dire un mensonge et être un voleur
40. --Dieu le saura, madame, répondit Fatal, il voit tout ce que nous faisons, et punit les menteurs et ceux qui volent
41. Et tout de suite il appela un valet, et lui commanda de fouetter Fatal
42. --J'en serais bien fâché, dit Fatal; vous pouvez faire tout ce que vous voudrez contre moi, mais vous ne m'obligerez pas à mentir
43. Cette méchante créature, pour se venger, engagea tous les autres domestiques à faire du mal à Fatal
44. Il s'engagea dans la compagnie d'un capitaine qui était un grand seigneur, mais qui ressemblait à un crocheteur tant il était brutal: il jurait, il battait ses soldats, il leur volait la moitié de l'argent que le roi donnait pour les nourrir et les habiller; et sous ce méchant capitaine, Fatal fut encore plus malheureux que chez le fermier
45. Quoique le capitaine fût un méchant homme et qu'il maltraitât Fatal tout comme les autres, il ne pouvait s'empêcher de l'estimer, parce qu'il voyait qu'il faisait toujours son devoir
46. Il lui donnait de l'argent pour faire ses commissions, et Fatal avait la clef de sa chambre quand il allait à la campagne ou qu'il dînait avec ses amis
47. Quand Fatal avait fait son devoir de soldat, au lieu d'aller boire et jouer avec ses camarades, il s'enfermait dans la chambre du capitaine, et tâchait d' apprendre son métier en lisant la vie des grands hommes, et devint capable de commander une armée
48. Fatal leur dit qu'il ne fallait pas faire une si mauvaise action; mais, au lieu de l'écouter, ils lui dirent qu'ils le tueraient avec le capitaine, et mirent tous les cinq la lance en arrêt
49. Fatal se mit à côté de son capitaine, et se battit avec tant de valeur, qu'il tua lui seul quatre de ces soldats
50. Son capitaine, voyant qu'il lui devait la vie, lui demanda pardon de tout le mal qu'il lui avait fait; et ayant raconté au roi ce qui lui était arrive, Fatal fut fait capitaine, et le roi lui fit une grosse pension