1.
Et nous affirmons cela parce que voilà les temps où ( selon les prophéties), Toutes les Nations, Toutes les Langues, sont regroupées pour assister à la Gloire de Dieu ( Is, 66/18), et où la Lèvre des Peuples sera Changée en une Lèvre pure par laquelle Tous invo-queront le nom du Seigneur, en l'honorant d'une seule épaule, [ selon un seul culte]( Soph 3/9) ; ainsi le Seigneur sera le Monarque de la Terre entière, le Seul Souverain, et son Nom sera Unique ( Zach 14/9)
2.
Il convient que tous soient assurés que nous ne tramons pas, par quelques menées trop humaines, l'accession d'un quelconque Monarque, devant qui Rois et Peuples plieraient le col ; et qu'il n'entre nullement dans nos intentions de fonder quelque Secte philosophique ou religieuse de laquelle les autres auraient tout à redouter ; et que nous ne cherchons pas non plus à semer inconsidérément quelques idées nouvelles, ni à faire accroire quelques nouveaux secrets mystères, au détriment et au mépris de toute l'ancienne tradition
3.
En vérité, servir Christ, c’est régner sur un royaume; et être esclave de Dieu est une gloire plus importante que d’être le monarque de la terre entière
4.
Quelques-uns se prirent à rire: "Voir le roi! lui dirent-ils; hé, que lui veux-tu, ma mie Souillon? Va, va te décrasser, tu n'as pas les yeux assez bons pour voir un tel monarque
5.
Elle n'eut pas besoin de demander audience; le monarque, sa fiancée et tous les princes avaient trop d'envie de savoir le sujet de sa venue pour l'interrompre
6.
Alors, me consultant sur ce que j'avais à faire, je pris la résolution de venir à Bagdad[24] me jeter aux pieds de ce grand monarque, dont on vante partout la générosité
7.
Elle ne se contenta pas de semer le bruit de mes talents dans les états du roi mon père, elle le porta jusqu'à la cour des Indes, dont le puissant monarque, curieux de me voir, envoya un ambassadeur avec de riches présents pour me demander à mon père, qui fut ravi de cette ambassade pour plusieurs raisons
8.
Le sultan la trouva si singulière qu'il ordonna à son historiographe particulier de l'écrire avec toutes ses circonstances; puis, s'adressant à toutes les personnes qui étaient présentes: «Avez- vous jamais, leur dit-il, rien entendu de plus surprenant que ce qui vient d'arriver à l'occasion du bossu, mon bouffon?» Le marchand chrétien, après s'être prosterné jusqu'à toucher la terre de son front, prit alors la parole: «Puissant monarque, dit-il, je sais une histoire plus étonnante que celle dont on vient de vous faire le récit; je vais vous la raconter si votre majesté veut m'en donner la permission
9.
Viens, monarque du vin,
10.
Un bon et vertueux naturel peut plier sous la main d'un monarque
11.
Et, comme nous l’avions rejoint, le royal fuyard n’eut-il point le toupet de nous offrir une couronne(1) pour l’une de nos montures ? Nous n’en revenions pas, et pour être sûr d’avoir bien entendu, je demandai au roi : « Combien, vous dites ? (How much do you say ?) Il nous répondit : « One crown ! One crown for a horse! » Dégoûtés de tant d’avarice alliée à tant de cruauté, nous abandonnâmes à son sort ce damné monarque! »
12.
Que faisait-elle à cette heure ? En attendait-elle un autre, ne sachant point ma venue ? Ou sa mère, comme à l’ordinaire, avait-elle pris pour elle un nouvel engagement ? Ou bien, avaient-ils choisi cette soirée-là pour présenter à leur fille un monarque ou un prince cousu d’or avec des saphirs aux doigts et des souliers en peau très rare ?
13.
1 Si, par hasard, un descendant de ce monarque se trouvait offusqué de cette appréciation, il n’a qu’à venir me trouver
14.
Dans ses traits déguisés, du monarque suprême
15.
—Eh bien, mais, dit Chicot, et le roi? il n'en est donc plus question, de ce pauvre monarque? Et moi qui croyais, comme c'est écrit sur la pyramide de Juvisy, qu'on disait toujours: Dieu, le roi et les dames!
16.
L'Angleterre a besoin de tranquillité intérieure pour consommer l'expulsion de son roi, la France a besoin de cette tranquillité pour consolider le trône de son jeune monarque; vous avez autant que nous besoin de cette paix intérieure, à laquelle nous touchons, nous, grâce à l'énergie de notre gouvernement
17.
Henri, collé contre la tapisserie, la sueur de l'angoisse au front, mais, grâce à cette puissance qu'il conservait sur lui-même, calme en apparence, suivait tous les mouvements du terrible monarque avec l'avide stupeur de l'oiseau fasciné par le serpent
18.
J’ai toujours grand plaisir à rencontrer un Américain, monsieur Moulton, car je suis de ceux qui croient que la folie d’un monarque et la maladresse d’un ministre aux temps anciens n’empêcheront pas nos enfants d’être un jour citoyens du même immense empire sous le drapeau écartelé de l’Union Jack, avec les étoiles et les stries
19.
Seul et dans sa chambre habituelle, éclairée par la lueur de deux bougies, le monarque condamné à mort regardait tristement le luxe de sa grandeur passée, comme on voit à la dernière heure l'image de la vie plus brillante et plus suave que jamais
20.
Le génie de Napoléon a vaincu: le monarque légitime est le monarque aimé
21.
Cité brillante et couronnée de violettes, Athènes, digne d'envie, montre-moi le monarque de la Hellas et de cette contrée
22.
Marions nos mains, toi qui, monarque éphémère, ceins la couronne de papier doré, et vous, ses grotesques sujets, qui lui formez un cortège de vos manteaux de mille pièces, de vos barbes de filasse et de vos épées de bois
23.
«Officiers de marine, dit-il, vous vous croyez avilis de protéger, d'escorter le commerce! Mais si le commerce n'a plus de protecteurs, que deviendront les richesses de l'État, dont vous demandez sans doute une part pour récompense de vos services? Quoi, avilis en vous rendant utiles à vos concitoyens! Votre poste est sur les mers comme celui des magistrats sur les tribunaux, celui de l'officier et du soldat de terre dans les camps, celui du monarque même sur le trône, où il ne domine de plus haut que pour voir de plus loin et embrasser d'un coup d'oeil tous ceux qui ont besoin de sa protection et de sa défense
24.
La cour applaudissait les maximes républicaines du Brutus de Voltaire, et le monarque absolu qui y régnait embrassait enfin la cause d'un peuple révolté contre son roi
25.
La blessure devint brûlante comme le feu ; le venin gagna bientôt le cerveau du monarque
26.
Les larmes d’un monarque ont en elles une vertu particulière
27.
Bien que le père Grégoire ne parlât jamais que du Roi, peut-être fallait-il entendre qu’il était ainsi fidèle à la Royauté plutôt qu’à un monarque particulier
28.
Croyons qu’un peuple assez sage, assez courageux pour conduire un monarque impudent du faîte des grandeurs aux pieds de l’échafaud ; qui dans ce peu d’années sut vaincre autant de préjugés, sut briser tant de freins ridicules, le sera suffisamment pour immoler au bien de la chose, à la prospérité de la république, un fantôme bien plus illusoire encore que ne pouvait l’être celui d’un roi
29.
Disaient les gens de leur monarque,
30.
La raison cependant ne peut s'arrêter à un chef unique sans s'effrayer des abîmes qu'elle semble laisser au-dessus de ce suprême monarque, elle se tait donc et cède la place à la foi qui adore
31.
Il est probable que ce monarque entièrement dominé par des courtisanes et absorbé par ses plaisirs, céda, en invitant Saint-Germain à quelques audiences particulières, plutôt à quelque caprice de curiosité féminine qu'à un amour sérieux pour la science
32.
Les états provinciaux furent ouverts par un discours du gouverneur, qui engagea la noblesse à n’envisager les élections qu’au point de vue du bien public et du dévouement au monarque, ainsi que le gouvernement de Kachine l’avait toujours pratiqué
33.
Salomon et Charlemagne reviendront aussi en un seul monarque, et alors saint Jean l'Évangéliste, qui, selon la tradition, doit revivre à la fin des temps, ressuscitera aussi en la personne d'un souverain pontife, qui sera l'apôtre de l'intelligence et de la charité
34.
« Madame Victoire, dit-elle en s’adressant à l’aînée des petites filles, nous avons l’ordre de votre auguste père, notre bien-aimé monarque Louis XV, de vous retirer vos poupées
35.
Le lendemain, quelques forcenés, comme il s’en trouve toujours dans les moments de révolution, cherchaient à soulever le peuple comme ils l’avaient fait la veille, en lui représentant que c’était l’anniversaire de la fuite du monarque, et qu’il fallait lui faire expier cette désertion
36.
Eh ! quoi, cette proie facile qui s’offrait ainsi bénévolement à ses coups était ce splendide monarque africain, la terreur de la plaine et des grands bois ! Il allait, lui, le modeste Nemrod beauceron, jeté par les hasards de la vie, dans cet immense désert de Kalahari, pouvoir réaliser les prouesses de ces chasseurs enthousiastes dont les exploits appartiennent à la légende
37.
» Le monarque, remis de ses émotions, s’avança majestueux dans la salle du trône
38.
Ce nectar était tout simplement d’excellent vermouth de Turin, apporté en ce lieu désert par des voyageurs qui, voulant conquérir les bonnes grâces du monarque, lui avaient offert tout ce qui pouvait tenter sa naïve cupidité
39.
Familiarisé avec les coutumes de ces sauvages africains, il semblait même légèrement inquiet en voyant que le héraut, retourné depuis un moment près du monarque, tardait à revenir
40.
Puis, sans préambule, arrivent de tous côtés des guerriers armés jusqu’aux dents qui envahissent le kotla en agitant leurs armes et en poussant des cris furieux, sans doute pour montrer la puissance du sauvage monarque
41.
Le monarque introduisit sa tête dans cette enveloppe monstrueuse, passa son torse dans un immense mannequin en forme de tonneau et tressé en branches flexibles comme celles de l’osier, de façon qu’on vît apparaître seulement ses jambes et ses bras
42.
Le noir monarque poussa un cri farouche à la vue des assaillants
43.
Le monarque Batoka, se rendant compte de la faiblesse numérique de ses guerriers, ne se sentait pas d’aise, en constatant l’heureux résultat de la négociation entreprise à son insu par son fils
44.
– Les Divinités du fleuve sont irritées, dit enfin d’une voix sourde le monarque africain, puisque, aux blanches vapeurs de Motsé oa Barimos (les pilons des dieux), se mêlent les noires fumées produites par le feu souterrain
45.
Le monarque, décoré de toutes les marques de sa royale puissance, est assis sur un trône élégant que des images d'or de la Justice et de la Vérité couvrent de leurs ailes étendues; le sphinx, emblème de la sagesse unie à la force, et le lion, symbole du courage, sont debout près du trône, qu'ils semblent protéger
46.
Le monarque, précédé de tout le corps sacerdotal et de la musique sacrée, est accompagné par les officiers de sa maison
47.
Sa formule, c'est la paix, comme condition du développement, la paix sous un monarque unique
48.
Ce monarque, possédant tout, ne peut rien désirer, et partant, il est impeccable
49.
Il chérissait la justice, et la respectait si fort, qu'il était permis à tout homme de plaider contre l'empereur, sans que le rang du monarque lui donnât aucune faveur auprès des tribunaux, ou qu'aucun avocat hésitât à se charger contre lui de la cause du dernier de ses sujets
50.
Il dit dans le discours familier: Notre auguste Héros, notre grand Potentat, notre invincible Monarque
51.
Que sert en effet au bien des peuples et à la douceur de leurs jours, que le prince place les bornes de son empire au delà des terres de ses ennemis, qu'il fasse de leurs souverainetés des provinces de son royaume; qu'il leur soit également supérieur par les sièges et par les batailles, et qu'ils ne soient devant lui en sûreté ni dans les plaines ni dans les plus forts bastions; que les nations s'appellent les unes les autres, se liguent ensemble pour se défendre et pour l'arrêter; qu'elles se liguent en vain, qu'il marche toujours et qu'il triomphe toujours; que leurs dernières espérances soient tombées par le raffermissement d'une santé qui donnera au monarque le plaisir de voir les princes ses petits-fils soutenir ou accroître ses destinées, se mettre en campagne, s'emparer de redoutables forteresses, et conquérir de nouveaux États; commander de vieux et expérimentés capitaines, moins par leur rang et leur naissance que par leur génie et leur sagesse; suivre les traces augustes de leur victorieux père; imiter sa bonté sa docilité, son équité, sa vigilance, son intrépidité? Que me servirait en un mot, comme à tout le peuple, que le prince fût heureux et comblé de gloire par lui-même et par les siens, que ma patrie fût puissante et formidable, si, triste et inquiet, j'y vivais dans l'oppression ou dans l'indigence; si, à couvert des courses de l'ennemi, je me trouvais exposé dans les places ou dans les rues d'une ville au fer d'un assassin, et que je craignisse moins dans l'horreur de la nuit d'être pillé ou massacré dans d'épaisses forêts que dans ses carrefours; si la sûreté, l'ordre et la propreté ne rendaient pas le séjour des villes si délicieux, et n'y avaient pas amené, avec l'abondance, la douceur de la société; si, faible et seul de mon parti, j'avais à souffrir dans ma métairie du voisinage d'un grand, et si l'on avait moins pourvu à me faire justice de ses entreprises; si je n'avais pas sous ma main autant de maîtres, et d'excellents maîtres, pour élever mes enfants dans les sciences ou dans les arts qui feront un jour leur établissement; si, par la facilité du commerce, il m'était moins ordinaire de m'habiller de bonnes étoffes, et de me nourrir de viandes saines, et de les acheter peu; si enfin, par les soins du prince, je n'étais pas aussi content de ma fortune, qu'il doit lui-même par ses vertus l'être de la sienne?
52.
Que de dons du ciel ne faut-il pas pour bien régner! Une naissance auguste, un air d'empire et d'autorité, un visage qui remplisse la curiosité des peuples empressés de voir le prince, et qui conserve le respect dans le courtisan; une parfaite égalité d'humeur; un grand éloignement pour la raillerie piquante, ou assez de raison pour ne se la permettre point; ne faire jamais ni menaces ni reproches; ne point céder à la colère, et être toujours obéi; l'esprit facile, insinuant; le coeur ouvert, sincère, et dont on croit voir le fond, et ainsi très propre à se faire des amis, des créatures et des alliés; être secret toutefois, profond et impénétrable dans ses motifs et dans ses projets; du sérieux et de la gravité dans le public; de la brièveté, jointe à beaucoup de justesse et de dignité, soit dans les réponses aux ambassadeurs des princes, soit dans les conseils; une manière de faire des grâces qui est comme un second bienfait; le choix des personnes que l'on gratifie; le discernement des esprits, des talents, et des complexions pour la distribution des postes et des emplois; le choix des généraux et des ministres; un jugement ferme, solide, décisif dans les affaires, qui fait que l'on connaît le meilleur parti et le plus juste; un esprit de droiture et d'équité qui fait qu'on le suit jusques à prononcer quelquefois contre soi-même en faveur du peuple, des alliés, des ennemis; une mémoire heureuse et très présente, qui rappelle les besoins des sujets, leurs visages, leurs noms, leurs requêtes; une vaste capacité, qui s'étende non seulement aux affaires de dehors, au commerce, aux maximes d'État, aux vues de la politique, au reculement des frontières par la conquête de nouvelles provinces, et à leur sûreté par un grand nombre de forteresses inaccessibles; mais qui sache aussi se renfermer au dedans, et comme dans les détails de tout un royaume; qui en bannisse un culte faux, suspect et ennemi de la souveraineté, s'il s'y rencontre; qui abolisse des usages cruels et impies, s'ils y règnent; qui réforme les lois et les coutumes, si elles étaient remplies d'abus; qui donne aux villes plus de sûreté et plus de commodités par le renouvellement d'une exacte police, plus d'éclat et plus de majesté par des édifices somptueux; punir sévèrement les vices scandaleux; donner par son autorité et par son exemple du crédit à la piété et à la vertu; protéger l'Église, ses ministres, ses droits, ses libertés, ménager ses peuples comme ses enfants; être toujours occupé de la pensée de les soulager, de rendre les subsides légers, et tels qu'ils se lèvent sur les provinces sans les appauvrir; de grands talents pour la guerre; être vigilant, appliqué, laborieux; avoir des armées nombreuses, les commander en personne; être froid dans le péril, ne ménager sa vie que pour le bien de son État; aimer le bien de son État et sa gloire plus que sa vie; une puissance très absolue, qui ne laisse point d'occasion aux brigues, à l'intrigue et à la cabale; qui ôte cette distance infinie qui est quelquefois entre les grands et les petits, qui les rapproche, et sous laquelle tous plient également; une étendue de connaissance qui fait que le prince voit tout par ses yeux, qu'il agit immédiatement et par lui-même, que ses généraux ne sont, quoique éloignés de lui, que ses lieutenants, et les ministres que ses ministres; une profonde sagesse, qui sait déclarer la guerre, qui sait vaincre et user de la victoire; qui sait faire la paix, qui sait la rompre; qui sait quelquefois, et selon les divers intérêts, contraindre les ennemis à la recevoir; qui donne des règles à une vaste ambition, et sait jusques où l'on doit conquérir; au milieu d'ennemis couverts ou déclarés, se procurer le loisir des jeux, des fêtes, des spectacles; cultiver les arts et les sciences; former et exécuter des projets d'édifices surprenants; un génie enfin supérieur et puissant, qui se fait aimer et révérer des siens, craindre des étrangers; qui fait d'une cour, et même de tout un royaume, comme une seule famille, unie parfaitement sous un même chef, dont l'union et la bonne intelligence est redoutable au reste du monde: ces admirables vertus me semblent refermées dans l'idée du souverain; il est vrai qu'il est rare de les voir réunies dans un même sujet: il faut que trop de choses concourent à la fois, l'esprit, le coeur, les dehors, le tempérament; et il me paraît qu'un monarque qui les rassemble toutes en sa personne est bien digne du nom de Grand
53.
Il prit trois tabourets autour de la table ovale, sous le buste du monarque, et, les ayant approchés de l'une des fenêtres, ils s'assirent l'un près de l'autre
54.
Qu'il me soit permis d'abord (avant de vous entretenir de l'objet de cette réunion d'aujourd'hui, et ce sentiment, j'en suis sûr, sera partagé par vous tous), qu'il me soit permis, dis-je de rendre justice à l'administration supérieure, au gouvernement, au monarque, messieurs, à notre souverain, à ce roi bien-aimé à qui aucune branche de la prospérité publique ou particulière n'est indifférente, et qui dirige à la fois d'une main si ferme et si sage le char de l'État parmi les périls incessants d'une mer orageuse, sachant d'ailleurs faire respecter la paix comme la guerre, l'industrie, le commerce, l'agriculture et les beaux- arts
55.
Mais surtout, comme les écrivains arrivent souvent à une puissance de concentration dont les eût dispensés le régime de la liberté politique ou de l'anarchie littéraire, quand ils sont ligotés par la tyrannie d'un monarque ou d'une poétique, par les sévérités des règles prosodiques ou d'une religion d'État, ainsi Françoise, ne pouvant nous répondre d'une façon explicite, parlait comme Tirésias et eût écrit comme Tacite
56.
Daspry se dirigea vers le vieux monarque à la barbe fleurie, monta sur une chaise, et appliqua le sept de cœur au bas du glaive, contre la garde, et de façon que les bords de la plaque recouvrissent exactement les deux bords de l’épée
57.
Un éclair de vrai génie descendu certainement sur moi du trône Paradisiaque où siège aujourd’hui, dans les phalanges sacrées, ce monarque sanctifié, traversa le désordre de mon esprit et l’illumina
58.
L’avide monarque se mit aussitôt en route, et, arrivé au bord de l’eau, il fit signe au passeur de lui amener sa barque
59.
Que l'an de grâce 1621, le 18e jour d'Aoust, du Règne de très-haut, tres-puissant & tres-Chrestien Monarque Louys 13e du nom, Roy de France, de Navarre & de la nouvelle France ditte Occidentale, du Gouvernement de haut & puissant Seigneur Messire Henry Duc de Montmorency & de Dampville, Pair & Admiral de France, Gouverneur & Lieutenant général pour le Roy en Languedoc, & Viceroy des pays & terres de la nouvelle France ditte Occidentale, de la Lieutenance de noble homme Samuel de Champlain, Capitaine ordinaire pour le Roy en la Marine, Lieutenant général esdits pays & terres dudit seigneur Viceroy, que par permission dudit sieur Lieutenant se seroit faicte une assemblée générale de tous les François habitans de ce païs de la nouvelle France, afin d'aviser des moiens les plus propres sur la ruyne & desolation de tout ce païs, & pour chercher les moiens de conserver la Religion Catholique, Apostolique & Romaine en son entier, l'authorité du Roy inviolable & l'obeissance deue audit Seigneur Viceroy, après que par ledit sieur Lieutenant, Religieux & habitans, presence du sieur Baptiste Guers Commissaire dudit seigneur Viceroy, a esté conclud & promis de ne vivre que pour la conservation de ladicte Religion, obeissance inviolable au Roy & conservation de l'autorité dudit Seigneur Viceroy, voyant cependant la prochaine ruine de tout le pays, a esté d'une pareille voix délibéré, que l'on feroit choix d'une personne de l'assemblée pour estre député de la part de tout le général du pays, afin d'aller aux pieds du Roy, faire les très humbles submissions ausquelles la nature christianisme & obligation, rendent tous sujects redevables, & presenter avec toute humilité le Cahier du pays, auquel seront contenus les desordres arrivez en ce pays, & notamment ceste année mil six cens vingt-un
60.
« L’accord de pareils contrastes ne pouvait se réaliser que par un extraordinaire génie législatif dont, heureusement, le nouveau monarque (assisté d’un habile conseil d’actionnaires) se trouva pourvu
61.
Le monarque des Dieux s’avisa, pour bien faire,
62.
Le Monarque des Dieux leur envoie une Grue,
63.
Que fait-il ? Il recourt au monarque des Dieux
64.
Sa grimace déplut : le monarque irrité
65.
N’en était point l’effet ? Le Monarque accourut :
66.
Le Monarque en soupa,
67.
Car l’enfant était prince, et son père monarque
68.
Fait qu’en fureur sur le Fils du Monarque
69.
Qu’ait jamais formés un monarque
70.
Fernand Dussol, ayant eu le malheur d’être du même avis, le monarque le toisa de haut :
71.
Toutes ces choses n’auraient point été capables d’effrayer le cœur magnanime du jeune monarque ; il marquait une intrépidité dans ses regards et dans ses actions, qui rassurait tous ceux qui s’intéressaient à sa conservation, et qui embarrassait peut-être bien le Nain Jaune : mais son courage ne fut pas à l’épreuve de l’état où il aperçut sa chère princesse, lorsqu’il vit la fée du Désert, coiffée en Tisiphone, sa tête couverte de longs serpents, montée sur un griffon ailé, armée d’une lance dont elle la frappa si rudement qu’elle la fit tomber entre les bras de la reine, toute baignée de son sang
72.
Mais que devint ce prince, lorsqu’en traversant ainsi le vaste espace de l’air, il aperçut sa chère princesse dans un château tout d’acier, dont les murs frappés par les rayons du soleil, faisaient des miroirs ardents qui brûlaient tous ceux qui voulaient en approcher ; elle était dans un bocage, couchée sur le bord d’un ruisseau, une de ses mains sous sa tête, et de l’autre elle semblait essuyer ses larmes : comme elle levait les yeux vers le ciel, pour lui demander quelque secours, elle vit passer le roi avec la fée du Désert, qui ayant employé l’art de féerie où elle était experte, pour paraître belle aux yeux du jeune monarque, parut en effet à ceux de la princesse la plus merveilleuse personne du monde
73.
C’était peut-être la seule chose qui manquait au bonheur de ce monarque
74.
Mais Paul n’eut pas le loisir de philosopher sur ce rapprochement entre un monarque condamné à mort par ses sujets révoltés et un déraillé de la vie qui tenait à ne pas quitter ce monde sans en informer sa femme
75.
Elle n’eut pas besoin de demander audience ; le monarque, sa fiancée et tous les princes avaient trop d’envie de savoir le sujet de sa venue pour l’interrompre
76.
Il baisa respectueusement la main que la princesse lui tendit, s’inclina jusqu’à terre devant le monarque et s’excusa sur son absence aussi prolongée
77.
Vérification faite, l’on reconnut l’effronterie du charbonnier, qui fut aussitôt conduit en prison pour le mensonge dont il s’était rendu coupable, et pour s’être joué du monarque et de sa famille
78.
Il était l'un des canaux les plus naturels par qui la bienfaisance particulière du monarque pouvait descendre sur les peuples, et la reconnaissance des peuples remonter jusqu'au trône[217]
79.
L’intendant du palais, auquel les domestiques racontèrent ce qui se passait dans la rue, crut de son devoir d’en informer le monarque, qui donna aussitôt l’ordre de faire entrer l’étranger
80.
Soit que le roi vînt lui-même siéger au parlement, soit qu'il l'obligeât à se transporter avec les registres dans son palais, la cérémonie se réduisait à un discours de réprimande prononcé par le monarque et commenté par le chancelier
81.
La présence de ce monarque n'annonçait rien qui dût intimider le courage et repousser la vérité; il était censé venir, au sein de sa cour des pairs, interroger la conscience de ses conseillers naturels
82.
Il fallait faire un souverain temporaire, qui pût devenir souverain à vie, et enfin monarque héréditaire
83.
La question n'était pas si Bonaparte avait les qualités les plus désirables dans un monarque; il avait incontestablement celles qui étaient indispensables pour réaccoutumer à la discipline monarchique la France, encore infatuée de toutes les doctrines révolutionnaires, et nul ne possédait ces qualités au même degré que lui
84.
On créa, non pas trois consuls égaux, mais un premier, un second et un troisième consul, avec des attributions respectives telles, qu'à peu de choses près, le premier avec quelques interprétations que Bonaparte, mieux que personne, savait donner lorsqu'il s'agissait de son propre pouvoir, se trouva seul investi par le fait, de la part d'autorité qui, dans les monarchies tempérées ou constitutionnelles est exercée par le monarque
85.
Regardez sur cette toile peinte les animaux qui semblent réunis pour élire un monarque comme au temps du bon Ésope
86.
Cependant, pour ne pas nous écarter de la vérité, nous devons avouer que tous les produits de l’habile artiste avaient entre eux un vague air de ressemblance : l’auguste physionomie du monarque ressemblait à celle de ses sujets ; miss Peggy Hobart, la fille de l’armateur, rappelait assez bien Britannia, la Victoire et les autres figures allégoriques du même sexe ; tous enfin étaient taillés dans le même bois
87.
Parce que dans les États européens le monarque absolu ne doit pas indiscrètement user de la force; parce qu'il y a toujours, dans le fond de la société, des activités souterraines sur lesquelles on ne peut rien quand elles ne se formulent pas; parce qu'il faut éviter avec grand soin d'alarmer l'opinion sur la sécurité du pouvoir; parce que les partis se contentent de murmures, de taquineries inoffensives, quand ils sont réduits à l'impuissance et que prétendre désarmer jusqu'à leur mauvaise humeur, serait une folie
88.
Je me souviens d'avoir écrit, dans l'Esprit des lois, que le monarque absolu était astreint, par le principe de son gouvernement, à n'imposer que de faibles tributs à ses sujets[13]
89.
Si j'interroge le passé, je vois très-clairement qu'il ne peut subsister qu'aux conditions suivantes: il faut, en premier lieu, que le monarque absolu soit un chef militaire, vous le reconnaissez sans doute
90.
Vous voyez par là que ce n'est pas, parce que le monarque absolu dépense moins, qu'il doit ménager les tributs, mais parce que la loi de sa subsistance est ailleurs
91.
J'aurais plus d'un trait avec ce monarque; comme lui je ferais des constructions gigantesques; cependant, sous ce rapport, mon ambition irait bien plus loin que la sienne et que celle des plus fameux potentats; je voudrais montrer au peuple que les monuments dont la construction exigeait autrefois des siècles, je les rebâtis, moi, en quelques années
92.
Ainsi, vous remarquez fort bien dans l'Esprit des lois qu'un monarque absolu doit avoir une garde prétorienne nombreuse[15]; l'avis est bon, je le suivrai
93.
Le Monarque qui pratiquerait aujourd'hui les maximes du Traité du Prince serait mis au ban de l'Europe
94.
— Tu n'as pas mal parlé, Sancho, répondit don Quichotte; mais avant que d'en arriver là, il faut d'abord aller par le monde, comme en épreuves, cherchant les aventures, afin de gagner par ces hauts faits nom et renom, tellement que, dès qu'il se présente à la cour d'un grand monarque, le chevalier soit déjà connu par ses oeuvres, et qu'à peine il ait franchi les portes de la ville, tous les petits garçons le suivent et l'entourent, criant après lui:
95.
Il ajouta que son seigneur, dès qu'il aurait reçu de favorables dépêches de sa dame Dulcinée du Toboso, allait se mettre en campagne pour tâcher de devenir empereur, ou monarque pour le moins, ainsi qu'ils en étaient convenus entre eux; et que c'était une chose toute simple et très-facile, tant étaient grandes la valeur de sa personne et la force de son bras; puis, qu'aussitôt qu'il serait monté sur le trône, il le marierait, lui Sancho, qui serait alors veuf, parce qu'il ne pouvait en être autrement, et qu'il lui donnerait pour femme une suivante de l'impératrice, héritière d'un riche et grand État en terre ferme, n'ayant pas plus d'îles que d'îlots, desquels il ne se souciait plus
96.
Enfin, ils avaient ajouté qu'avec cette réponse et ce qu'ils pensaient lui dire de leur côté, ils avaient la certitude de le ramener à meilleure vie, et de l'obliger à se mettre incontinent en route pour devenir empereur ou monarque; car il n'y avait plus à craindre qu'il voulût se faire archevêque
97.
Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferais plus d'état du fils d'un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous
98.
Mais les recherches subséquentes, dirigées en tous sens, furent infructueuses, et le monarque revint à Ecbatane avec son unique spécimen
99.
De nos jours, la Grande-Bretagne est encore le seul pays au monde à ne s’identifier, sur les timbres-postes, que par l’effigie de son monarque régnant
100.
Dans un décor africain, une jeune danseuse de race noire, en train d'exécuter un pas tendant vers quelque monarque sauvage installé à droite au milieu de ses principaux chefs, portait séparément en périlleux équilibre au sommet de sa tête et sur le plat de ses mains trois corbeilles simples, contenant chacune un lourd stock de fruits indigènes disposés en pyramide élancée