1.
Nous épargnerait de la mortelle famine
2.
‘’Mademoiselle, si je peux aider à éviter une famine au sein de mes concitoyens, je ne peux qu’accepter votre demande
3.
‘’Peut-être, Monsieur Tarang, mais vous pourriez bien faire la différence entre l’aisance et la famine pour notre société
4.
La destruction y sera de moindre ampleur pour autant, il ne restera pas la moindre trace d’une civilisation dans la région, car celle-ci sera confrontée à une grande famine et à un violent séisme qui détruira tout sur son passage
5.
Dans un premier temps donc, ils seront confrontés à toutes sortes de calamités: famine, maladies, insécurité etc
6.
La famine en Ukranie et dans lê Caucase du Nord à traverslês rapports dês diplomates italiens, 1932-1934, Cahiers du Monde Russe et soviétique, XXX(1-2), janvier-juin 1989, pp
7.
À Serkick, il rencontra les premiers groupes de fuyards chassés de Dawson par la famine, et à partir de ce moment il vit tout le long du chemin une foule à l’aspect minable
8.
Il florissait dans l’infortune, s’engraissait malgré la famine, et la terrible lutte qu’il dut mener pour son existence développa en lui une intelligence remarquable
9.
« Au milieu de toutes ces diversions la chasse restait en plan, et la famine se déclara
10.
Hélas, la famine s’est abattue sur vous, les mères manquent de lait et les bébés crient toute la nuit
11.
Que voulez-vous ? La vie est pleine de déceptions et à quoi bon s’en plaindre ? La viande a meilleur goût après une famine et un lit semble plus moelleux à la fin d’une longue piste
12.
À mes côtés je retrouvais John Barleycorn et sa bande de costauds, vagabonds et aventuriers, capables de supporter une longue famine plutôt que de se passer de whisky
13.
Vous qui êtes un terrien, vous n’ignorez pas que les bas quartiers de vos villes regorgent de pauvres diables, sur lesquels, pour vous débarrasser, j’imagine, vous lâchez la peste et la famine
14.
— Je pense tout d’abord, dit Glenarvan, que nous devons tenter une évasion avant d’y être poussés par la famine
15.
Il vint une année très-fâcheuse, et la famine fut si grande, que ces pauvres gens résolurent de se défaire de leurs enfants
16.
Qu'ils restent là jusqu'à ce que la famine et les maladies les consument
17.
—Si ton rapport est faux, tu seras suspendu vivant au premier arbre, jusqu'à ce que la famine te dessèche
18.
—Quoi! si dénué de tout, si plein de misère, et tu as peur de mourir! La famine est sur tes joues; le besoin et la souffrance ont peint la mort dans tes yeux; sur ton dos traîne la misère en haillons
19.
Il était comme le cheval qui, mal ferré, mal nourri, les entrailles criant famine, tire sur la route de neige, quand le vent cingle et mord, un traîneau lourdement chargé
20.
Tout à l’heure, il souffrait de la famine, mais maintenant, il ressent des douleurs à l’estomac, dans tout le corps
21.
« L’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté pour délivrer leur âme de la mort et pour les faire vivre durant la famine
22.
Pour célébrer dignement ce succès, les habitants, qui la veille criaient famine, surent trouver comestibles, bouza et hydromel à profusion
23.
Ayant encore moins de besoins que l'Arabe, ils ont, comme lui, la faculté de pouvoir passer sans transition de la famine aux excès de l'abondance; mais ces qualités, si précieuses à la guerre, ne suffisent pas à contrebalancer la grande supériorité que les Turcs avaient du temps de Montesquieu, et qu'ils ont encore aujourd'hui, par la quantité et la qualité de leurs armes de guerre
24.
De même, pour la girafe naissant à l'état sauvage, les individus les plus élevés et les plus capables de brouter un pouce ou deux plus haut que les autres, ont souvent pu être conservés en temps de famine; car ils ont dû parcourir tout le pays à la recherche d'aliments
25.
Tous deux laissaient Paris dans la misère et touchant presque à la famine, agité par la crainte, déchiré par les factions
26.
Le résultat direct de cette guerre de la nature, qui se traduit par la famine et par la mort, est donc le fait le plus admirable que nous puissions concevoir, à savoir: la production des animaux supérieurs
27.
Tous les fuyards déclarent unanimement que la famine et la peste sont à Orenbourg, qu’on y mange de la charogne, et encore comme un mets d’honneur
28.
Jamais, dit-on, füt-ce aux temps de siège et de famine, un pigeon ne connut, à Venise, les affres de la moindre casserole
29.
Les familles ruinées par l’incendie furent forcées d’accepter ce qu’on leur offrait ; mais quelque misérables que fussent les secours accordés par les habitants de Soumak, leur pitié ne tarda point à se lasser ; alors les incendiés se trouvèrent sans ressources ; à la misère succéda la famine
30.
En effet, le sac de La Rochelle, l'assassinat de trois ou quatre mille huguenots qui se fussent fait tuer ressemblaient trop, en 1628, au massacre de la Saint-Barthélémy, en 1572; et puis, par-dessus tout cela, ce moyen extrême, auquel le roi, bon catholique, ne répugnait aucunement, venait toujours échouer contre cet argument des généraux assiégeants: La Rochelle est imprenable autrement que par la famine
31.
Prendre des espions et les pendre, faire des expéditions hasardeuses sur la digue ou sur la mer, imaginer des folies, les exécuter froidement, tel était le passe-temps qui faisait trouver courts à l'armée ces jours si longs, non seulement pour les Rochelois, rongés par la famine et l'anxiété, mais encore pour le cardinal qui les bloquait si vivement
32.
Pendant une famine, elle les réunissait chaque jour, leur versait du potage dans leurs écuelles, leur présentait les morceaux de pain qui s'entassaient dans les corbeilles
33.
La dysenterie, la gale, la peste se joignent à la guerre et à la famine
34.
Et, en même temps qu'elles expiaient par leur martyre le crime des uns, la lâcheté des autres, que de sublimes exemples de dévouement et de courage elles donnaient à leur époque! C'est Madame Elisabeth demeurant volontairement au poste du péril pour mourir avec sa famille, Madame Elisabeth ne voulant pas qu'on détrompe les assassins qui la prennent pour la reine, et, à l'heure du supplice, ne connaissant d'autre crainte que celle que lui dicte une céleste chasteté; ce sont ces filles, ces épouses, bravant le trépas pour sauver un père, une mère; un mari; prenant la place d'un être aimé ou mourant avec lui; c'est Mlle de Sombreuil acceptant, pour sauver la vie de son père, le verre de sang qu'on lui présente464; c'est Mlle Cazotte fléchissant les septembriseurs en faveur de son père, mais ne réussissant qu'une fois à l'arracher à la mort; c'est la princesse de Lamballe accourant de l'étranger pour partager le péril de la reine et lâchement assassinée; c'est cette humble femme de chambre répondant à l'appel du nom de sa maîtresse pour être jetée dans la Loire; c'est Mme Bouquet recueillant cinq proscrits, partageant avec eux sa ration pendant un mois de famine, et montant avec eux sur l'échafaud; ce sont ces chrétiennes qui, au prix de leur vie, abritent Notre-Seigneur dans le prêtre proscrit; ce sont ces Carmélites de Compiègne allant au supplice en chantant le Veni Creator et le Te Deum, se disputant la première place sous le couperet de la guillotine, tandis que leur supérieure veut mourir la dernière pour soutenir le courage de ses filles
35.
Parmi ces femmes, les unes sont poussées par la famine, les autres par leurs mauvais instincts
36.
Nous les avons vues à Paris supporter gaiement les rudes épreuves du siège, la famine, la bombardement
37.
Nul être humain ne semble pouvoir affronter la solitude de ces régions de frimas et de tempêtes, de famine et de mort
38.
Ils se voyaient réduits à la famine
39.
Cette dernière année de famine, le gland et les racines amères lui étaient des délices, non pas qu’il n’en sentit les amertumes, mais il les savourait avec avidité, quoique toujours il eût été un enfant chéri, et d’une famille noble et riche »
40.
Les desseins de Dieu sont bien au-dessus de nos pensées, mon Père, et la famine
41.
Les enfants couraient devant nous, en criant que la peste et la famine arrivaient
42.
« Après les maladies contagieuses est venue une famine terrible, puis cette guerre dont il est impossible de se figurer l’horreur
43.
Même pendant la famine la plus rigoureuse, nous avons pu servir trois repas par jour aux nombreux pèlerins
44.
– Oui, le gros de la nation s’est réfugié dans nos montagnes, et la famine commence à se faire rudement sentir
45.
La famine sévissait cruellement dans le pays
46.
Vu la famine si terrible, je crains aussi que vous ne puissiez y trouver de quoi vous nourrir tous les deux ; que le P
47.
Parallèles, la file des chiens et celle des loups se menaçaient dans le soir de famine
48.
Confusément, il revoit des flammes dévorant la savane, un arbre brûlé par la foudre, ou même les feux de l’homme, qu’il a parfois frôlés, il y a longtemps, dans les territoires d’où l’ont successivement exilé la famine, la crue des eaux ou leur retraite qui rend l’existence impossible
49.
Ni le froid ni la famine n’avaient entamé sa jeunesse
50.
Assurément, il faut la laisser faire, mais ce sont ses impulsions que suit l’homme quand il se livre à l’homicide ; c’est la nature qui le lui conseille, et l’homme qui détruit son semblable est à la nature ce que lui est la peste ou la famine, également envoyées par sa main, laquelle se sert de tous les moyens possibles pour obtenir plus tôt cette matière première de destruction, absolument essentielle à ses ouvrages
51.
c’est la famine dans cette île aride
52.
La famine a sévi sur cette région et des centaines d’individus sont morts
53.
Jamais, dit-on, fût-ce aux temps de siège et de famine, un pigeon ne connut, à Venise, les affres de la moindre casserole
54.
Joseph reçut du Pharaon le titre de Zphanatpaneach, qu’il faut traduire par Zpent-Pouch ; or Zpent-Pouch veut dire créateur de la vie, ce qui prouve assez la gratitude que les Égyptiens gardaient à Joseph pour avoir pourvu à leur subsistance pendant la famine
55.
Mais on approchait de huit heures et mon estomac criait famine
56.
« Je vous conseille de prendre des bouquets chez Famine » » disait Swiagesky, et il courait chez Famine
57.
Chez le confiseur, chez Famine, chez Fulda, chacun semblait l’attendre, et chacun semblait heureux et triomphant comme lui ; chose remarquable, son enthousiasme était partagé de ceux mêmes qui autrefois lui avaient paru froids et indifférents ; on l’approuvait en tout, on traitait ses sentiments avec délicatesse et douceur, on partageait la conviction qu’il exprimait d’être l’homme le plus heureux de la terre, parce que sa fiancée était la perfection même
58.
Nous qui vivons sous des gouvernements réguliers, au milieu d'une société policée, nous nous représentons difficilement l'effroyable désordre de ces temps qui suivirent la chute de l'empire romain en Occident: partout des ruines, des déchirements incessants, le triomphe de la force brutale, l'oubli de tout sentiment de droit, de justice, le mépris de la dignité humaine; des terres en friches sillonnées de bandes affamées, des villes dévastées, des populations entières chassées, massacrées, la peste, la famine, et à travers ce chaos d'une société à l'agonie, des inondations de barbares revenant périodiquement dans les Gaules, comme les flots de l'Océan sur des plages de sable
59.
Dans un de ses plus fameux articles, il exprimait le regret qu’on ne puisse revenir aux temps si glorieux pour l’Église où les libres penseurs étaient condamnés à mourir dans les supplices, regrets tout imprégnés de mansuétude et de charité chrétienne, et il se consolait par cette non moins charitable pensée : Si nous ne pouvons plus brûler les hérétiques, il nous reste encore la ressource de briser leur carrière, de leur enlever leurs moyens d’existence, en un mot de les exterminer par la famine
60.
Le notaire Pardevant annonça un tremblement de terre, des inondations pour punir les prévaricateurs, et même une affreuse famine, semblable à celle qui força les habitants de Mésopotamie d’aller acheter du blé en Égypte, où la pudeur du vertueux Joseph fut soumise à une bien dure épreuve
61.
Devant des auditoires ouvriers, il démontrait que cet homme n’était qu’un vil exploiteur de la misère humaine, encaissant des bénéfices exorbitants et payant des salaires de famine à ses employés
62.
Le roi en fut tout émerveillé, et ne remanda point adonc le duc son fils; mais vouloit bien qu'il se tînt encore devant Aiguillon, jusques à tant qu'il les eût contraints et conquis par la famine, puisque par assaut ne les pouvoit avoir
63.
N’était-il là, lui et les autres, que comme provision de nourriture vivante, facile à conserver en cas de siège ou de famine ? Les gardait-on au contraire pour témoigner des âges disparus ? Je n’ai pu le savoir
64.
Elle est moins grande, mais elle est agréable et produit beaucoup de boeufs, de brebis, de vin et de froment; et jamais la famine n'afflige son peuple, ni aucune maladie ne frappe les mortels misérables hommes
65.
Il fallait vraiment être poussé par la famine pour s’aventurer jusqu’aux parcs à moutons et aux poulaillers des fermes
66.
Pour son début, il est enfermé dans Mayence, ce qui est vraiment mal commencer pour un beau mangeur ; mais la famine qu’il endure à Mayence ne ressemble en rien à la faim atroce dont il a souffert dans la montagne Noire
67.
L’ennemi espérait bien que la famine lui viendrait en aide, lorsqu’une supercherie des assiégés déjoua son attente : chaque jour on faisait les apprêts voulus pour tuer un cochon
68.
Cette ruse trompa l’ennemi qui, désespérant de prendre les assiégés par la famine, se retira
69.
Aujourd’hui, les ruines d’Ebernburg sont devenues une de ces nombreuses restaurations bien propres à rassurer les étrangers contre les horreurs de la famine
70.
Autrefois la baronne d'Avary lui abandonnait pour dormir, une espèce de niche pleine île paille, à côté du poulailler, dans la ferme attenante au château: et il était sûr, aux jours de grande famine, de trouver toujours un morceau de pain et un verre de cidre à la cuisine
71.
Si le seizième siècle était fort malmené et tombait dans un complet discrédit, en revanche, tout ce qui touchait au dix-huitième siècle s’enlevait comme du pain, un jour de famine
72.
Québec se voyait menacé de la plus cruelle famine; l'on ne pouvait maintenant espérer de secours que dans dix mois, et les sauvages avaient peine à suffire à leur propre subsistance
73.
» Le dict homme print le petunoir, qu'il donna à son grand Sagamo; lequel tandis qu'il l'eut, les sauvages ne manquèrent de rien du monde; mais que du depuis le dict Sagamo avoit perdu ce petunoir, qui est l'occasion de la grande famine qu'ils ont quelques fois parmy eux
74.
spectres de fièvre et de famine que l’on voit, peu à peu, déserter les taudis du village et s’en aller vers des terres plus hospitalières et de moins dures servitudes
75.
Il pleust assez souvent, qui fut occasion que les sauvages eurent une grande famine, pour y avoir peu de neges
76.
Et nous emmenions les enfants qui, les soirs de mauvaise chasse et de famine, nous étaient fort utiles
77.
Eux voyant ce coup si favorable furent à terre avec autant de joye que jamais ils en receurent, quelque grande famine qu'ils eussent eu
78.
La terre est fort propre & bonne au labourage, s'ils vouloient prendre la peine d'y semer des bleds d'Inde, comme font tous leurs voisins Algommequins, Ochastaiguins234 & Yroquois, qui ne sont attaquez d'un si cruel assaut de famine pour y sçavoir remédier par le soin & prevoyance qu'ils ont, qui fait qu'ils vivent heureusement au pris de ces Montaignets, Canadiens 235 & Souriquois qui sont le long des costes de la mer
79.
Note 84: (retour) Probablement la rivière des Sables et la rivière à la Famine (aujourd'hui Salmon river), qui sont à quatre ou cinq lieues l'une de l'autre
80.
Est pressé de famine
81.
L'histoire dit que la famine fut si cruelle, qu'ils mangèrent un leurs compagnons
82.
Cependant la famine croissait de plus en plus, & ces hommes devenoient si foibles & débiles, qu'ils ne pouvoient presque parachever leur travail; qui les occasionna d'aller chercher à vivre parmy les Sauvages, qui les traittoient fort mal, leur survendant les vivres beaucoup plus qu'ils ne valloient, se rians & moquans des François, qui ne souffroient ces moqueries qu'à regret
83.
Et pendant que tout le bureau déjeunait ailleurs, ses propres boyaux, lui semblait-il, criaient famine avec plus de diversité que la rumeur du port
84.
Eux voyans ce coup si favorable, furent à terre avec autant de joye que jamais ils en receurent, quelque grande famine qu'ils eussent eu
85.
La terre est fort propre & bonne au labourage, s'ils vouloient prendre la peine d'y semer des bleds d'Inde, comme font tous leurs voisins Algomequins, Hurons231, & Hiroquois, qui ne sont attaquez d'un si cruel assaut de famine, pour y sçavoir remédier par le foin & prevoyance qu'ils ont, qui fait qu'ils vivent heureusement au prix de ces Montaignets, Canadiens 232, & Souriquois, qui sont le long des costes de la mer
86.
Note 445: (retour) Probablement la rivière des Sables et la rivière à la Famine (dont on a fait Salmon river
87.
Mais elle ! ce souillon, cette rôdeuse de nuit, ramassée ivre certain soir dans le ruisseau, pourquoi s’était-elle collée à lui comme une lèpre ? avait-elle eu seulement un peu de courage ? Non ! Rester sur sa chaise et crier famine avec ses petits ; voilà comment elle s’y prenait pour être sûre qu’il continuerait, lui, de mendier pour tous
88.
La crainte que nous avions qu'il ne fust arrivé quelque accident à nos vaisseaux, nous faisoit rechercher tous moyens de remédier à la famine extrême qui se preparoit, voyant estre bien avant en May, & n'avoir aucunes nouvelles, ce qui donnoit de l'apprehension à la pluspart des nostres, qu'ayant passé de grandes disettes avec sept onces de farine de pois par jour, qui estoit peu pour nous maintenir, venant à n'avoir rien du tout ce seroit bien pis, ne 201/1185nous restant des poix que pour la fin de May
89.
Il avait, de plus, esquissé bon nombre de tableaux du grouillement des foules ; montré des cours de chantiers, des ténèbres d’usines, des géhennes de chauffes, des sordidités de galetas, des ruines de bas quartiers, des intérieurs de maisons de refuge ou de châtiment ; traduit des ivresses, des suicides, des rixes, des meurtres, des révoltes ; raconté les heures suantes de travail, les obstinés retours de misères, tant d’acharnées batailles de labeur, de famine et de rage qui, dans les formes d’une poésie plus farouche, accusent, à leur tour, les absurdes fatalités de laideurs, de tortures et de crimes, les éternels recommençages d’inutiles faits divers où roule et se débat l’ahurie création
90.
Et en cette année de 1759 la récolte était d’autant plus précieuse que quantité de champs avaient été dévastés par les Anglais sur les terres situées au-dessous de Québec, que les vivres étaient rares, et que la famine profilait son spectre affreux sur un horizon rapproché
91.
La famine était l’ennemi le plus redoutable, et cet ennemi guettait la colonie aussi avidement que la guettaient la flotte anglaise et l’armée de Wolfe
92.
Par surcroît se dressait le spectre de la famine : les vivres étaient rares, l’or et l’argent, manquaient, et les affaires ne se soutenaient plus qu’à l’aide d’une espèce de monnaie de carton qui, du jour au lendemain, ne pouvait valoir plus rien
93.
La famine de la Volga, entassant aux portes des cimetières les enfants par monceaux de cadavres, la misère poussée jusqu’au cannibalisme, cette vision des atrocités qui ravageaient un peuple dont le sang fraternel avait coulé, deux années durant, dans la commune boucherie, fit pâlir Monique
94.
Et au surplus la ruine et la famine russe ont d’autres causes, plus profondes et plus lointaines, que l’utopie communiste
95.
Il vint une année très fâcheuse, et la famine fut si grande, que ces pauvres gens résolurent de se défaire de leurs enfants
96.
Après avoir dévoré les maigres vivres qu’on avait pu glaner chez les habitants de Sainte-Foye, de Lorette et de Charlesbourg, l’armée, pourtant réduite par les pertes du dernier combat, allait voir le spectre de la famine tendre sa main de squelette au fantôme à tête de mort qui plane au-dessus des champs de bataille, lorsque M
97.
Partout c’était l’affolement, les communications coupées, les ports ensablés, les navires sur le flanc, le commerce interrompu, la ruine, la famine, le désespoir, l’impuissance des autorités, le désarroi des gouvernements
98.
Peut-être quelque victime de cinq ans souffrait-elle, couchée près d’un feu à demi éteint, sur des haillons qui n’ont de réalité que le nom ? Peut-être quelque malheureux luttait-il contre les horreurs de la famine ? Peut-être quelque cœur de mère pleurait-il, en attendant que le corbeau protecteur vînt, comme autrefois à Élie, lui apporter le pain si nécessaire à l’existence de ses petits enfants ?
99.
Mais le mulâtre, malgré son expérience, n’avait pas envisagé une troisième éventualité, celle d’une terreur folle de la famine, de l’isolement et de ces mêmes Indiens bravos ; terreur qui ramena, le lendemain du second jour, au batellao, les fugitifs tout déconfits