1.
Mais ce à quoi je pense, en ce moment de privation fait de chaleur, de sable et de mirages, avec plus de goût, autre que l’eau j’entends, c’est à un petit et insignifiant problème de fiction scientifique :
2.
L’accès aux sphères d’influence des cieux et de la terre ne relève plus de la fiction
3.
Notre animateur de réseau pourra à cemoment-là penser à charger une fiction interactive qui contiendrait des
4.
Ainsi, lelecteur ou la lectrice, un(e) be(au)(lle) captif(ve), tournera dans lelabyrinthe d'une fiction organisée par un auteur ou une équipe d'auteur avec unsentiment de liberté inconnu jusqu'ici
5.
Je ne citerai ici que les abonnements aux mails despersonnages, permettant de suivre ceux qu'on préfère dans la fiction
6.
Si le domaine de la fiction suit lemouvement de la convergence, on peut même imaginer des relais entre lesmédias… Un websoap écrit en ligne repris sur cet e-book "UMTS", raconté entélé d'une manière… télé, repris en MP3 pour sa partie musicale… Chaquemédia complétant selon sa spécificité le
7.
puzzle de la fiction présentée sur unmême support
8.
entre écrire de la fiction pour le papier ou lepixel: cela demande une concentration maximale, un isolement à la limitedésespéré, une patience obsessionnelle dans le travail millimétrique avec laphrase, et bien
9.
Il s'oriente ensuite vers la fiction, sous forme decontes et nouvelles
10.
En outre, latechnologie de l'hypertexte encourage une lecture ergative, tournée versl'action et la recherche de réponses brèves et rapides plutôt que vers lalecture de fiction ou d'essais
11.
(ce que certains auteurs de science fiction, souvent eux-mêmes de
12.
La fiction, parfois des romans policiers
13.
Saccard ne vivait plus que dans la fiction exagérée de son triomphe, entouré comme d'une gloire par cette averse d'or qu'il faisait pleuvoir sur Paris, assez fin cependant pour avoir la sensation du sol miné, crevassé, qui menaçait de s'effondrer sous lui
14.
Nous pressâmes le pas, impatients que cette fiction devînt réalité
15.
Ce déjeuner que vous venez d’annoncer a donc pu me paraître un rêve, une fiction, une chimère!
16.
Oh! quel drôle et quel rustre inerte je suis! N'est-ce pas chose monstrueuse que ce comédien que voici, dans une pure fiction, dans une passion rêvée, puisse, selon sa propre idée, contraindre son âme à ce point que, par le travail de son âme, son visage entier blêmisse
17.
La fiction disparaîtrait alors pour faire place à la réalité, et l'on pourrait voir la puissance organisée d'une partie du territoire en lutte avec l'autorité centrale
18.
Mais si la cour des États-Unis ordonnait que l'acquéreur fédéral fût mis en possession, et que les tribunaux de l'Ohio maintinssent dans ses biens son compétiteur, alors que deviendrait la fiction légale?[Retour au texte principal]
19.
Novice au milieu de la création, sa fiction se joue d'abord de la matière et de ses empêchements; jusqu'à ce qu'un jour la connaissance des lois impérieuses qui la régissent, le porte à se réfugier dans le domaine spirituel, où il trouve des attributs dont il grandit et transfigure les natures d'élite qui excitent son admiration
20.
Et remarquez bien que vous n'avez aucune objection à faire à cela, car je ne suis pas usurpateur, puisque mon frère refuse vos offres, et, s'ensevelissant dans sa torpeur, reconnaît hautement que ce royaume de Navarre n'est qu'une fiction
21.
Sa maîtresse ne lui appartenait que par une fiction
22.
Lady Ingram et Lady Lynn se mirent tranquillement aux cartes ; Blanche Ingram, après avoir fatigué par son silence dédaigneux Mme Dent et Mme Eshton, qui voulaient l’associer à leur conversation, se mit à fredonner une romance sentimentale en s’accompagnant du piano ; puis elle alla chercher un roman, se jeta d’un air indifférent sur le sofa, et se prépara à charmer par une amusante fiction les heures de l’absence
23.
Il s’amusait pendant des journées à démonter l’art, la science, la pensée, pour en chercher les rouages cachés ; il en arrivait à un pyrrhonisme, où rien de ce qui était n’était plus qu’une fiction de l’esprit, une construction en l’air, qui n’avait même pas l’excuse, comme les figures géométriques, d’être nécessaire à l’esprit
24.
Presque toute la seconde partie de mes mémoires est fiction pure
25.
On voit que le roman de Marmette À travers la vie n’est pas une simple fiction, mais l’histoire vraie d’un homme, l’histoire vécue d’un cœur
26.
Bientôt cette âme aimante et tendre, que ces prêtres indignes poussaient à une sorte de suicide moral, trouva un charme amer à cette fiction : que, du moins, ses chagrins profiteraient à d’autres hommes
27.
Ce ne fut d’abord, il est vrai, qu’une fiction ; mais un esprit affaibli qui se complaît dans une pareille fiction l’admet tôt ou tard comme réalité, et en subit peu à peu toutes les conséquences
28.
Enlevez la fiction sentimentale : je ne reconnais rien de plus repoussant
29.
Le Poète, dont la pensée, suivant son habitude, s'abrite sous la fiction de l'Amour, se laisse d'abord aller à ses réflexions
30.
Il ne pouvait prévoir encore la fiction de ce voyage dans les royaumes ultra mondains, entrepris pour le bien du monde qui vivait mal, et pour lequel il n'avait aucun titre, «n'étant pas Énée ni saint Paul»
31.
C'est parce que nous sommes familiers avec la fiction de la Comédie que nous interprétons ainsi le voyage en question
32.
C'est à elle que, par une fiction indéfiniment poursuivie, il demandera l'oubli des émotions passées et les ivresses de sensations nouvelles
33.
Nous ne pousserons pas plus loin cette fiction affligeante pour des coeurs chrétiens; qu'il nous suffise de dire que les johannites allaient jusqu'à faire saint Jean l'Évangéliste responsable de cette prétendue tradition, et qu'ils attribuaient à cet apôtre la fondation de leur Église secrète
34.
N’était-ce pas, réalisée, et sans l’appareil mythique des ancêtres, sans les monstruosités de l’homme-bête ou de l’homme-poisson, une des plus attrayantes traditions de tous les peuples ? Une fois de plus, ne vérifiions-nous pas que les légendes ont constamment une origine de vérité ? De même que le gorille, l’orang-outang et le chimpanzé avaient justifié la fiction des faunes et des satyres, les relations de Ctésias sur les Calystriens, le passage du Périple d’Hannon sur les hommes velus du Golfe de la Corne du Sud, de même ne voyions-nous pas se réaliser l’immense cycle légendaire des Hommes-des-Eaux ? Encore notre découverte était-elle plus passionnante, les hommes que nous avions sous les yeux étant de vrais hommes, et non des anthropoïdes
35.
– C’est une fiction
36.
L'inconnu qui vous a donné une si vive émotion est le grand Ulysse: ce qu'un vieillard phéacien vous a raconté de lui, sous le nom de Cléomènes, n'est qu'une fiction faite pour cacher plus sûrement le retour de votre père dans son royaume
37.
Ces grands mots d’amour et de passion, qui tiennent tant de place dans la fiction, en tiennent bien peu dans la réalité
38.
Et comme elle lui allait à ravir, cette passion enflammée indomptable, sincère, presque éhontée ! Où verrez-vous aujourd’hui pareil amour ? Peut-être est-ce à cause de l’étrangeté de cet attachement, si rayonnant qu’il empiétait sur le domaine du rêve et de la fiction, que Thadée persista dans un amour inouï, insensé, monstrueux, pour une femme incapable de le comprendre
39.
À ce propos, je dois dire que la pâleur mortelle attribuée à ces revenants n’est qu’une fiction mélodramatique
40.
Nous avons copié mot pour mot une ancienne chronique qui n'est qu'une traduction du Poëme des Albigeois, sans oublier pourtant que la poésie est fiction, sans fermer les yeux sur ce que présente d'improbable la supposition du poëte qui prête au pape l'intention de défaire tout ce qu'il a fait avec tant de peine et une si grande effusion de sang
41.
Quels petits bruits ne dissipent-ils pas? quelles histoires ne réduisent-ils pas à la fable et à la fiction? Ne savent-ils pas justifier les mauvais succès par les bonnes intentions, prouver la bonté d'un dessein et la justesse des mesures par le bonheur des événements, s'élever contre la malignité et l'envie pour accorder à de bonnes entreprises de meilleurs motifs, donner des explications favorables à des apparences qui étaient mauvaises, détourner les petits défauts, ne montrer que les vertus, et les mettre dans leur jour, semer en mille occasions des faits et des détails qui soient avantageux, et tourner le ris et la moquerie contre ceux qui oseraient en douter ou avancer des faits contraires? Je sais que les grands ont pour maxime de laisser parler et de continuer d'agir; mais je sais aussi qu'il leur arrive en plusieurs rencontres que laisser dire les empêche de faire
42.
Si la fiction est excusable, c'est où il faut feindre de l'amitié; s'il est permis de tromper, c'est dans une occasion où il y aurait de la dureté à être sincère
43.
Elle n'est pas à lui, elle vient du ciel toute faite, pour ainsi dire, et dans toute sa perfection; et l'homme n'aime que son propre ouvrage, la fiction et la fable
44.
La religion est vraie, ou elle est fausse: si elle n'est qu'une vaine fiction, voilà, si l'on veut, soixante années perdues pour l'homme de bien, pour le chartreux ou le solitaire: ils ne courent pas un autre risque
45.
Ils n’ont point un relief extraordinaire et il vivent sans aucune de ces exagérations dans un sens ou dans un autre, en beau ou en laid, en bien ou en mal, que la convention littéraire exige chez les personnages que la fiction met dans les livres ou sur le théâtre
46.
Inconséquents avec la fiction qu'ils avaient adoptée et en vertu de laquelle ils auraient dû—mais ils n'y songèrent pas—avoir l'air de ne pas comprendre ce qu'il voulait dire, ils proférèrent une phrase qui est de tradition en ces circonstances: «Voilà que tu t'emballes, ne prends pas la mouche, on dirait que tu as le mors aux dents!»
47.
N’êtes-vous pas souris ? Parlez sans fiction
48.
Et si, comme je le crois, vous êtes un galant homme, vous ne chercherez pas à prolonger une fiction qui finirait par me compromettre gravement, et que la très prochaine arrivée de M
49.
L'auteur s'est plu à faire, sous le couvert de la fiction, de nombreuses allusions aux scènes de la révolution, et, dans plusieurs de ses personnages, il a voulu peindre certaines personnalités de son temps
50.
Mais, là, le drame vécu remplaçait la fiction
51.
Dans le domaine de la fiction, oui, on peut imaginer toutes les fantaisies et accumuler toutes les contradictions
52.
Dans les pays de centralisation, comme le vôtre, par exemple, où l'opinion, par un sentiment instinctif, rapporte tout au chef de l'État, le bien comme le mal, inscrire en tête d'une charte que le souverain est irresponsable, c'est mentir au sentiment public, c'est établir une fiction qui s'évanouira toujours au bruit des révolutions
53.
Dans les États despotiques, il y a une fiction légale qui leur permet de les taxer discrétionnairement: en droit, le souverain est censé posséder tous les biens de ses sujets
54.
– J’ai décroché un prix de narration aux Ursulines, et je crois qu’avec un peu de temps et d’audace, je serais arrivée au pays de la fiction
55.
Tout cela n'est que mensonge et fiction; ce ne sont que des fables inventées par des esprits oisifs, qui les composèrent dans le but que vous dites, celui de faire passer le temps, comme le passent, en les lisant, vos moissonneurs; et je vous jure, en vérité, que jamais il n'y eut de tels chevaliers dans ce monde, et que jamais ils n'y firent de tels exploits ni de telles extravagances
56.
«Ainsi, le secret ne saurait t'épargner la douleur: au contraire, tu auras à pleurer sans cesse, non les larmes qui coulent des yeux, mais les larmes de sang qui coulent du coeur, comme les pleurait ce crédule docteur que notre poëte nous raconte avoir fait l'épreuve du vase qu'avec plus de sagesse le prudent Renaud s'abstint de tenter[190]; et, bien que ce soit une fiction poétique, encore renferme-t-elle des secrets moraux dignes d'être compris et imités
57.
Une griserie l’avait saisie et, les yeux clos, toute à son bonheur, sans même se rendre compte qu’elle essayait de transformer en vérité ce qui n’était qu’une fiction, elle poursuivait ardemment, tout émue :
58.
En effet, quelle plus grande extravagance peut-il y avoir dans la matière qui nous occupe que de faire paraître un enfant au maillot à la première scène du premier acte, et de le ramener, à la seconde, homme fait avec de la barbe au menton[277]? Quelle plus grande sottise que de nous peindre un vieillard bravache, un jeune homme poltron, un laquais rhétoricien, un page conseiller, un roi crocheteur, et une princesse laveuse de vaisselle? Que dirai-je ensuite de l'observation du temps pendant lequel pouvaient arriver les événements que l'on représente? N'ai-je pas vu telle comédie dont le premier acte commence en Europe, le second se continue en Asie, le troisième finit en Afrique; et, s'il y avait quatre actes, le quatrième se terminerait en Amérique, de façon que la pièce se serait passée dans les quatre parties du monde[278]? Si l'imitation historique est la principale qualité de la comédie, comment la plus médiocre intelligence pourrait-elle être satisfaite lorsque, dans une action qui arrive au temps de Pépin ou de Charlemagne, on attribue au personnage principal d'avoir porté, comme l'empereur Héraclius, la croix à Jérusalem, et d'avoir conquis le saint sépulcre sur les Sarrasins, comme Godefroy de Bouillon, tandis qu'un si grand nombre d'années séparent ces personnages[279]? Si, au contraire, la comédie est toute de fiction, comment lui prêter certaines vérités de l'histoire, comment y mêler des événements arrivés à différentes personnes et à différentes époques, et cela, non point avec l'art d'un arrangement vraisemblable, mais avec des erreurs inexcusables de tous points? Ce qu'il y a de pis, c'est qu'il se trouve des ignorants qui prétendent que cela seul est parfait, et que vouloir toute autre chose, c'est avoir des envies de femme grosse
59.
« Ça, se dit-il en le regardant, ce n’est pas une fiction sortie de la cervelle d’un grand artiste : ça, c’est un morceau d’homme vomi par les entrailles du suprême Créateur, et c’est à moi
60.
On mesurera la puissance du traité quand la doctrine de Monroe prendra sa vraie place en tant que fiction politique
61.
Combien de fois n’en fis-je pas l’expérience avec Adrienne ! Mais la gêne qu’elle éprouvait était alors pour moi un effet de sa retenue naturelle et de la timidité de sa nature et, pour la mienne, je croyais qu’elle provenait du remords que me causait la fiction à laquelle j’étais obligé, devant la candeur et l’ingénuité de cette douce et affable créature
62.
J’étais devenu l’esclave de la fiction et des mensonges qu’avec tant de dégoût je m’étais vu forcé d’employer
63.
Je ne devais pas me tuer, moi, un mort, je devais tuer cette folle, absurde fiction qui m’avait torturé, déchiré deux ans
64.
Il pourrait arriver qu'elle entreprendrait au-dessus de ses forces naturelles, et ferait valoir contre ses ennemis d'immenses richesses de fiction, que la confiance et la nature de son gouvernement rendraient réelles
65.
Non-seulement les rois sur leurs trônes, les cardinaux sous leurs barrettes, les juges à l'ombre de leur guillotine, les capitaines sur leurs chevaux de guerre, s'émurent; mais quiconque avait un intérêt quelconque dans ce qui allait disparaître; quiconque cultivait à son profit une fiction sociale et avait à bail et à loyer un abus; quiconque était gardien d'un mensonge, portier d'un préjugé ou fermier d'une superstition; quiconque exploitait, usurait, pressurait, mentait; quiconque vendait à faux poids, depuis ceux qui altèrent une balance jusqu'à ceux qui falsifient la bible, depuis le mauvais marchand jusqu'au mauvais prêtre, depuis ceux qui manipulent les chiffres jusqu'à ceux qui monnoient les miracles; tous, depuis tel banquier juif qui se sentit un peu catholique jusqu'à tel évêque qui en devint un peu juif, tous les hommes du passé penchèrent leur tête les uns vers les autres et tremblèrent
66.
Pourquoi obéir à une fiction ? Sois donc logique !
67.
Mais, hélas ! nous n’avons qu’à extraire de l’ouvrage du laborieux historien Henry un de ces nombreux passages qu’il a tirés des historiens contemporains, pour prouver que la fiction elle-même peut à peine atteindre à la sombre réalité des horreurs de l’époque
68.
De quelle fiction sont donc sortis le juge et le prêtre, ces deux monstruosités morales, le juge qui veut imposer à la nature, on ne sait quelle irréelle justice, démentie par la fatalité des instincts, le prêtre, on ne sait quelle pitié baroque, devant la loi éternelle du Meurtre
69.
Quand vous lirez dans les journaux qu’on est à ma recherche, dites sans hésiter que c’est une fiction parlementaire : on sait toujours où je suis
70.
Déplorant avec douleur cette faiblesse de la muse de l’histoire, nous nous retirerons de l’enceinte sacrée de ses domaines pour rentrer dans les sentiers plus humbles de la fiction
71.
L’auteur le déclare une fois de plus : il écrit une histoire véridique, avec laquelle n’a rien de commun la fiction du romancier
72.
1 Les textes cités ici par Hugo existent, mais les manuscrits de l’évêque sont pure fiction romanesque
73.
Au premier abord cependant, cette réalité, mise ainsi à la place d’une fiction artistique, avait quelque chose d’inquiétant
74.
Sous le couvert de cette fiction, le curé maniait librement ces choses délicates
75.
Si le monde ne veut pas l’accepter comme un fait, qu’on la prenne alors comme une fiction
76.
Ma foi, puisqu’on veut prendre mon récit comme une fiction – le voici
77.
Lui, au sortir du parloir, aurait voulu prolonger la fiction qui l’y faisait se présenter comme le frère de Sylvère
78.
Si vous ne me croyez pas, prenez-vous-en à vous-même de votre incrédulité ; pour moi, qui n’ai aucun génie pour la fiction et qui ai une imagination très froide, j’ai rapporté les faits avec une simplicité qui devrait vous guérir de vos doutes
79.
On exhortait à se garantir ou à se guérir d’une velléité que l’on ne croyait tout au plus qu’une fantaisie sans conséquence, si ce n’était même une petite fiction que l’on avait eu le petit tort de se permettre pour amuser l’ennui du désœuvrement d’une garnison
80.
L’habileté avait été de dissimuler la fiction sous le masque de la réalité et c’est ce qu’il avait fait dans une demi-douzaine d’histoires tragiques qu’il avait écrites avant de s’élancer vers les sommets avec L’Aventure, la Joie, La Marmite et Le Vin de la vie
81.
Cette lecture paraissait avoir triomphé des préoccupations personnelles de la jeune femme : elle écoutait avec une attention plus qu’ordinaire, les yeux fixés ardemment sur le lecteur ; mais elle n’était pas seulement captivée par la puissance de l’œuvre, elle suivait, comme il arrive souvent, sa propre pensée et sa propre histoire à travers la grande fiction du poète, et l’on sait avec quelle clairvoyance bizarre un esprit frappé d’une idée fixe découvre des allusions et des ressemblances insensibles pour tout autre
82.
Dans ce petit poème d’une exquise intimité, l’artiste se sert de la fiction suivante : les cure-dents qui proviennent de plumes d’oies, comme chacun sait, rencontrent dans les molaires des consommateurs quelques fragments du volatile auquel ils furent arrachés
83.
Le mélange des genres – fiction et histoire – est un procédé dont maint romancier contemporain, dans toutes les littératures, s’est servi avec bonheur pour corser qui son intrigue, qui son récit, qui les deux à la fois ; M
84.
Au contraire, la création imaginaire, la pure fiction, est adoptée, caressée, trouvée jolie, convenable, merveilleusement naturelle ; le misérable petit bâtard reçoit toutes les friandises, l’honnête et légitime petit enfant toutes les bourrades
85.
N’était-ce pas une simple fiction légale qui l’empêchait dès maintenant de disposer librement de cette fortune ? puisqu’il en avait la jouissance, pourquoi n’en avait-il pas la propriété, c’est-à-dire le droit d’en user et d’en abuser ?
86.
Ce principe des aliments s’applique au failli, qui doit être nourri par ses créanciers ; la fiction légale étant que le failli emploie son temps et son intelligence à travailler au paiement de ses créanciers, il est juste que ceux-ci rémunèrent ce travail
87.
Hélas ! nous aurions aimé qu’il en fût autrement, car le cœur soupire après la félicité comme l’œil après la lumière ! Mais la vérité est plus puissante et plus neuve que la fiction
88.
À propos de perroquets, connaissez-vous la fable persane « le Singe et le Perroquet », fiction si ingénieuse à la fois et si fertile en enseignements de toutes sortes ?
89.
Le premier, dans l'histoire du monde, j'ai repoussé la fiction de l'existence de Dieu
90.
«Natacha est une créature ravissante, se disait-elle, en prêtant ses paroles à un être masculin de pure fiction, sa voix est superbe, elle est jolie, jeune, et ne fait de mal à personne, laissez-la donc en paix!