1.
—Taillandier, Notice sur les confrères de laPassion
2.
Le soleil rayonne sur ma maison
3.
A l’intérieur des terres et sur les rivages des mers et,
4.
Il est vrai qu’à dessein, j’avais attiré ton attention sur moi
5.
Sinon, moi l’immigré, je devrai une nouvelle fois chercher à cause de cette guerre, Un lieu sur car je hais la guerre et préfère l’amour
6.
Où, la passion l’emporte souvent sur la raison
7.
Car le charme s'est répandu sur ton visage, sur tes lèvres
8.
Sur mes paupières, il y aura une ombre profonde,
9.
Et, je pourrais écrire sur toi tout un roman
10.
J’étais comme transporté, sur un épais nuage vaporeux
11.
Il y a sur terre des êtres merveilleux qu'on estime
12.
De Miltiade sur les Perses, parti de Marathon,
13.
Cela est sur car j'en connais au moins une : Toi !
14.
Tu serais l'OR, ce merveilleux METAL inaltérable, qu'on désirerait porter sur soi, car toi-même tu as un fabuleux cœur d'OR qui m'apporte une immense joie lorsque je te vois !
15.
Grâce à toi j'ai presque oublié qu'une multitude de couples souffrent sur terre, mais c'est surtout qu'ils sont
16.
Nous reconstruirons sur des ruines,
17.
Au fils de nos nombreuses discussions sur nos goûts musicaux sur les chansons à thème, j'ai décidé,malicieusement,de t'offrir le CD de Francis Cabrel intitulé je l'aime à mourir
18.
Allongé sur ma chaise longue je rêve,et j'ai l'impression d'apercevoir ton ombre comme celle d'une amante empressée,regrettant de ne pas pouvoir happer tes magnifiques lèvres, pour t'embrasser et t'honorer fougueusement de savants baisers et sentir avec encore plus de désir,quand je vois tes jolis yeux embués de brume,mais avides de passion gourmande
19.
Il arriva, en fait, que la énième mauvaise plaisanterie du destin à leurs égards se transforma de telle manière à leur sauver la vie : cette fois, en fait, cette nuit-là, elles surprirent leurs maris au lit, à faire l’amour sans vergogne, et elles, furieuses et désespérées, étaient dehors pour discuter de ce qu’il fallait faire, discuter sur comment envoyés leurs nouveaux maris au diable
20.
Il fut vérifié que les bûchers furent dolosifs, par la concomitance avec laquelle ils se développèrent, et rapidement les suspicions allèrent sur William
21.
Je dois admettre que l’histoire de Anna et Lucia m’a fait réfléchir sur comment, tôt ou tard, tous atteignent leur statut idéal et réussissent à vivre heureux, ou au moins sereins, le reste de leur existence avant que survienne la mort
22.
Ensuite, je me regarde moi-même et pense : pourquoi cette stupide viande a-t-elle besoin de nourritures et liquides si c’est pour tout expulser ensuite ! Il est donc inutile de lui donner si elle n’en fait pas bon usage ! Mais l’instinct de survie prévaut sur quelconque logique
23.
Pour tout cela et d’autres motifs, que je ne suis pas ici pour énumérer, j’ai donné un fondement à toutes mes économies suées et j’ai acquis une vieille baraque de pêcheur située sur un petit quai proche de chez moi
24.
Et pendant que j’étudiais comment panser le bois, les heures passaient en tranquillité absolue, cassée seulement par le bruit des flots qui se brisaient sur le petit quai, et par le léger sifflement du gaz qui maintenait en vie la flamme de la lampe
25.
Ah ! Comme elle aurait été importante pour moi cette barque ! A quoi cela sert-il d’accumuler des trésors sur terre, si après elle est toujours agitée
26.
En fin de compte, ce sont les bases sur lesquelles s’appuient l’entière construction ; pour ce motif, je travaillai bien quinze jours pour les terminer
27.
Je travaillais avec passion, et je me revoyais petit, quand je jouais avec les boîtes d’assemblage que m’offrait ma mère ; combien de temps est passé, combien d’espoirs se sont évanouis, combien de vices et caprices ont disparu ! Désormais je suis un homme, et vieux aussi pour l’âge que j’ai ! Après le virure, il ne me restait plus que la fixation du safran, qui est la partie du bateau sur laquelle s’appuie le gouvernail ; le gouvernail lui-même, la vaigre qui est une hampe de bois qui entoure tout le bateau, et qui est fixée à l’intérieur perpendiculairement aux ordonnées ; puis les bancs, les tolets qui servent pour faire tourner les rames, les rames elles-mêmes et enfin les étagères pour maintenir les bancs
28.
Je m’étends sur le lit et commence à penser ; j’ai envie de penser à ce genre de travail que je suis sur le point d’affronter, à ce genre de satisfaction que peut me donner un bon salaire en fin de mois, à mes rapports avec les collègues
29.
Qu’elle est bonne, même, cette odeur de naphtaline que je flaire lorsque, monté sur une chaise, je dépoussière mes habits d’été, qu’une armoire garde jalousement ; vêtements qui eurent leurs anniversaires quand, il y a quelques années, je laissais libre cours à ma vitalité en discothèque et faisais des coups avec les filles par mon insouciance
30.
Même moi je suis monté sur le pont et moi aussi, je salue affectueusement tous les amis que je suis en train de laisser derrière moi : bras tendu et poing fermé, que seul une main posée, avec force, sur l’avant-bras éloigne d’une quelconque signification socio politique
31.
Après, je n’ai jamais compris pourquoi ces gens, même quand ils ne sont pas sur des chameaux, ont toujours un turban sur la tête ; moi, je dis, s’ils veulent avoir un élevage et ont comme passe-temps le dressage, quel besoin ont-ils de retirer l’aire d’école aux petits élèves et de les supporter eux-mêmes quand, contents d’avoir trouvé un terrain prolifique, leurs amis, comme des enfants à l’école, se font plaisir avec des sauts et des cabrioles ? Ce sont vraiment des gens étranges
32.
Alger est proche, même très proche, et je dois dire que, malgré tout, j’ai fait un bon somme, pas interrompu, comme je le craignais, par des coups de mitrailleuse des vedettes qui, dans ce trait de mer, tirent sur les bateaux des pêcheurs siciliens de Mazara del Vallo
33.
Modernes et larges sont les rues qui me conduisent à l’élégant hôtel que j’ai réservé ; eh oui, la peur, de punaises et de puces présentes en grande quantité dans les petits hôtels, a gagné sur ma parcimonie enracinée
34.
Mais revenons aux boissons ; certainement boire en posant la bouche sur une boite n’est pas très hygiénique, mais ici à Alger, boire dans les verres serait une véritable aide aux lave-vaisselles ! Dommage, l’exhibition de la fille est déjà finie : je dois dire que ses voluptueuses contorsions ont visiblement secoué tous les spectateurs ; cela les a secoués à tel point que certains ont même perdu le contrôle de leur troisième soutien viril qui, véritable jambe aux réflexes prompts, se lève au déclenchement d’une moindre sollicitation menaçant la fermeture renforcée des pantalons
35.
Que de mouvement dans ces entrailles ! Les vieux édifices sur le côté des ruelles semblent avoir été projeté par le même artiste qui construisit la Tour de Pise, convergeant, comme ils le sont, et empêchant la pénétration des rayons du soleil
36.
Vous vous les imaginez tous ces agneaux et cabris, même squelettiques, quel effet produirait-il sur les duellistes sus cités, s’ils les vissent pendus à bras ouvert ? Et il n’y aurait pas à se faire d’illusions sur leur correction : même si le règlement est clair et prévoit du sang humain si possible jaillissant de la gorge, ils n’embrouilleraient sans doute personnes ?
37.
Le sourire des vendeurs est tentant : comment résister à cette bouche ornée de seulement seize dents, fabuleusement recouvertes d’une patine jaune noirâtre ? C’est vrai, certains objets sont de contrebande, mais c’est sans doute pour se soumettre aux taxes gouvernementales qui, devant être payées rubis sur l’ongle, saliraient ce commerce irrémédiablement ? Quel malice chez ces incantateurs de serpents à sonnette et cobra ! Et quel danger courent-ils, s’il est vrai que le monde n’a pas changé depuis l’époque de Caïn et Abel ! Le dallage des ruelles est géométrique et de bon goût ; d’anciennes traditions l’on conçu ainsi et rien n’a changé avec le temps
38.
Ils jouissaient à appuyeur leur doigt sur mes épaules, en rien différent, dans ces occasions, à celles d’un bossu
39.
Mais à chacun son métier, et ainsi je me retrouve employé, heureux oui, mais quand j’urine volontairement sur les murs des toilettes du bureau
40.
Celui-ci, très occupé à tracer avec ses doigts une « complicatissime» carte du monde sur le corps nu d’une voluptueuse secrétaire, ne cache pas son désaccord pour cette intrusion soudaine
41.
Paternellement, il s’approche, pose son pouce et son index sur mon oreille, et me la tire en me faisant mal
42.
Je vois un village peu éloigné où, au coucher du soleil, une jeune fille rentre des champs, et elle porte sur sa tête un énorme poids, réducteur journalier de son cou
43.
Au moins une fois dans ma vie j’ai été chanceux sur le choix de l’endroit où j’ai passé la nuit
44.
Et c’est justement sur les rives de ce dernier que je montai la tente
45.
Je voudrais grimper à ces arbres et regarder, des branches les plus hautes, pause et détente des petits amis emplumés, le sous-jacent misérable et rapide du passe-temps ; regarder avec un air de suffisance ceux qui, parce qu’ils se meuvent sur deux pattes, font de l’univers entier leur propriété ; et soutenir ceux qui comme moi cherchent désespérément un petit soulagement à la lourde charge journalière, implacable croix à porter sur les épaules
46.
Quelle gentillesse des singes à m’avoir produit toutes ces bosses avec les noix de coco et quelle générosité des petits oiseaux à m’avoir pris pour cible avec leurs petites boules blanchâtres ! Et la rosée, quelle inopportunité à se poser sur le moteur de la jeep ! Une prochaine fois, je me garderais bien de m’arrêter dans un bois pour la nuit ! l’expérience enseigne, disaient les anciens ! Mais moi, je suis malheureusement un simplet et je me fie aux apparences
47.
L’adresse des pionniers à cultiver les champs eut facilement le dessus sur la fascinante et rythmique danse de la pluie
48.
Comme les branches mimétiques sur la tête étaient fastidieuses, pour eux qui étaient habitués aux couronnes florales ! Entre-temps, ma jeep continue, imperturbable, son voyage avec de nombreux kilomètres dans le dos
49.
Je suis protégé du fastidieux et dangereux soleil par un mouchoir blanc qui, à la manière des maçons, est installé sur ma tête
50.
Vers midi, je suis tombé sur cinq chameliers nomades
51.
Ces cinq touaregs, nomades par excellence, possèdent en réalité très peu de choses et tout ce qu’ils ont, à part leurs femmes, est là, chargé sur leurs dromadaires
52.
Mais je ne veux m’arrêter, je veux continuer et surtout je ne veux pas me décourager : il faut avoir confiance en son prochain ! Je peux m’accorder, tout au plus, un bref arrêt pour reprendre haleine et méditer sur ce splendide et fascinant voyage
53.
Peut-être parce que même la simple vue de l'eau m'avait revigoré, je me suis souvenu que j'étais dans la Tadrart, dans un coin de l'Algérie, près de la frontière de la Libye et du Niger, une région magnifique du désert, et comme je l'ai lu sur la brochure de l'Agence de Voyage, certainement la zone la plus spectaculaire de l'immense Sahara
54.
Les négociations sur le prix sont toujours longues et non dépourvues, certaines fois, de désaccords entre le vendeur et l’acquéreur
55.
Les plus âgés relaxent leurs membres fatigués assis sur de rudimentaires bancs, fumant le tabac dans leurs pipes marquetées
56.
Quelle beauté la vie de cirque et quel charme aussi ! Que c’est sympathique de voir circuler dans la ville les échassiers faisant la publicité du spectacle du cirque ! Je leur courais toujours après, heureux que j’étais ; mais quel douleur quand ces échasses me montaient sur les pieds ! et quelle tendresse de voir les nains ; et même s’ils me volaient dans mes poches le peu d’argent que j’avais, ils me récompensaient ensuite par un sourire désarmant
57.
Oui c’est vrai, il y a les syndicalistes qui rendent un énorme service social : ils sont bons pour faire augmenter les salaires, mais de combien augmentent les taxes en parallèle ? Et puis, à qui convient à la fin des fins ces grèves, instruments d’inflation, cause justifiant les prêts internationaux, motif de disparition des crédits et des investissements ? Je lus, une fois, quelque chose sur la société scientifique parfaite théorisée par Engels et exposée par Marx, chef de file de tant de révolutions plus ou moins idéologiques : je fus frappé par la description d’un village imaginaire du nom d’Utopie, régit par le roi Utope ! Comme on peut l’imaginer, tout était parfait et logique pour les habitants de ce petit royaume, sans doute dignes de sanctification
58.
Je lus aussi, impartial comme je suis, quelque chose sur le fanatisme réactionnaire, très en vogue il y a une quarantaine d’années ; mince, comme l’enthousiasme du peuple devait se payer cher ! Tant de dépenses militaires, pauvres écoles et hôpitaux ! Quelle bête spectaculaire le chameau ! Il réussit à supporter l’effort dans ce désert incandescent sans afficher le moindre signe de fatigue
59.
Qu’est-ce que c’est agaçant le sable dans les yeux ! Et comme il piquait, rabattu violemment par le vent sur mon visage ! Il fut un temps, que j’aimais le sable ; j’avais la frénésie de me poser dessus, de me détendre dessus, chaude couche pour mes membres réchauffés par le soleil
60.
J’aimais me rouler dessus et me catapulter dans la proche et invitante eau fraiche ; Quel charme cela exerçait-il sur mon esprit ! Cela me redonnait de la jeunesse, presque de l’enfance dirais-je
61.
Je me faisais enterrer complètement et je résistais bien deux minutes en dessous ! Qu’est-ce que ça plaisait aux enfants de me sauter dessus violemment et de donner des coups de poings sur ce tas de sable rehaussé ! Que c’était divertissant de rester en apnée dans les basses eaux du bord et d’en sortir recouvert d’urine jaune ! Maintenant par contre, ce sable est une vraie torture ; encombrant et sali par des millions d’années, il flagelle sans pitié ses visiteurs occasionnels
62.
Les vagues qui s’abattaient avec violence sur la coque de mon embarcation provoquaient un bruit délicieux sur mes tympans
63.
Je me rappelle que dans chaque vague, j’apercevais, avec mon imagination, des enfants vêtus de blanc qui se rapprochaient de moi amoureusement ; et dans les rames, certainement pas posées sur l’eau d’une manière magistrale, j’entrevoyais les ailes d’un grand oiseau qui volait heureux et imperturbable ; même la faible trainée que je laissais derrière moi se voilait en un tapis blanc étendu gracieusement en mon honneur
64.
Je rêvais, vêtu d’un manteau royal, que je galopais sur mon fidèle destrier à travers champs et jardins verts, recouverts de fleurs bariolées et parfumées
65.
Moi, arrêtant ma monture à côté, je comblais d’un pas léger le peu de distance qui me séparait de ce fruit exquis de dame nature ; je posais donc mes lèvres sur les siennes, pour qu’un souffle chaud la pénétrât jusque dans sa chair
66.
Je la soulevais avec amour et l’asseyais sur mon blanc destrier ; et une fois monté moi aussi, je poussais mon fidèle compagnon au galop vers tant d’aventures
67.
Ensuite, je me retrouvais là, sur cette mer odorante, trempé par l’eau non savamment apprivoisée par mes rames
68.
Alors je m’étendais sur le bateau et je regardais le ciel majestueux, contrôleur immortel et impartial de toutes nos stupides situations et difficultés
69.
Comme cet ami s’amusa à me faire observer le majestueux fond marin ! Comme il s’amusa à me maintenir la tête sous l’eau pour que je craignisse pour ma vie ! Et pardonnez-le, comme il s’amusa à cracher sur ma haute façon de philosopher ! Entre-temps dans la ville, les étoiles brillaient, captées par les bas lampadaires, pour toute la population
70.
Le mendiant était là, immobile dans sa vieillesse, allongé sur les marches froides d’une église ; les passants frétillants et affairés, fourmillaient dans les rues encore pleines d’enseignes lumineuses de magasins et de bars ; un enfant, un petit enfant de couleur, marchait tout seul, accablé par la lourde charge séculaire de la haine raciale ; les voitures filaient bruyamment en remplissant l’air de gaz d’échappement ; et les klaxons, producteurs désagréables de sons des plus variés, faisaient la loi dans l’obscurité à peine survenue ; les fenêtres des immeubles étaient illuminées, et les familles se réunissaient dans les foyers domestiques
71.
Cependant, cette fois-ci, ils sont vrais et ils ne se trouvent pas devant un écran : ils sont vrais ! John et les autres garçons voient des corsaires, des incursions, des pommes empoisonnées, des femmes qui volent à cheval sur un balai, des petits oiseaux parlants, des forêts parfumées, des faons et des écureuils qui se donnent la patte et qui dansent en suivant un rythme d’orchestre dicté par un groupe de papillons ; ces derniers forment sur leurs têtes comme une couronne, pendant qu’ils continuent à battre la mesure battant des ailes
72.
Le Père Noël qui semblent vouloir aller vite sur son traineau pour aller prendre, le plus rapidement possible, les cadeaux pour ses enfants : il s’approche de John et lui remet beaucoup de cadeaux pour les distribuer à tous les garçons ; même l’Epiphanie, qui d’un collant avait pris des chocolats et des bonbons à pleines mains, contribue à leur joie
73.
Capitaine Crochet se précipite sur son trésor, mais il est inexorablement vaincu par Peter Pan qui pris le coffre-fort et distribua le trésor à ses spectateurs
74.
Eux, à ce point-là, veulent être invités, ils veulent participer directement à ces aventures, ils veulent vivre dans ce monde ; et, de telle façon, ils se tournent vers Merlin : il leur indique une voie à suivre ; les enfants se lèvent des rochers sur lesquels ils étaient assis et entreprennent le sentier heureux et joyeux
75.
Qui sait comment ils seront enviés par leurs amis quand ils leur raconteront tout cela ! Le sentier arrive à sa fin, il est même fini et ils traversent une porte décorée de fleurs : ils commencent à tourner sur eux-mêmes
76.
Une crise se rapproche, il est hystérique, il tombe par terre, se relève, tape des poings sur le sable, il se tape aussi sur la tête, crie à tue-tête pendant que le soleil pointe, se lève, va vers les deux et s’exclame : « Putain, baisse mon pantalon et fais-moi jouir moi aussi
77.
Sfax, 30 ans environ, cheveux noirs de jais qui descendent copieusement sur le visage, caractère loyal, a une grande cicatrice sur la joue gauche provoquée par un gros tigre féroce sur lequel il était tombé un an auparavant
78.
Les premières ombres du soir arrivent alors que les deux adversaires se retrouvent sur le chemin du retour à la maison
79.
Le garçon, une cigarette à la bouche, git étendu sur le lit et pense, aidé par la musique lente et conciliante
80.
Il avait à l’époque une copine avec qui il passait de douces heures sur la plage, entre mer et sable, se promenant main dans la main et se faisant lécher les pieds par les eaux fraiches de la mer très propre
81.
Il aimait se sentir heureux et regarder la ville au loin avec détachement, comme s’il fut sur une ile ; et la société, tumultueuse et chaotique, angoissée d’avoir un sou de plus, triste quand elle en a un en moins, lui semblait un souvenir lointain, presque effacé de son esprit
82.
Il y an a qui soutienne que le monde entier est comme un seul pays ; je suis personnellement d’accord sur les lignes générales, mais il arrive parfois des faits et anecdotes qui en démontre le contraire
83.
Les rues étaient pleine de vie, les parcs plein de jeunes qui se sentaient libres, seulement parce qu’ils avaient une fleur dessinée sur une joue
84.
Ils se divertissent à emmener les enfants à Hyde Park et faire un tour de barque avec eux sur le Serpentin
85.
Sur le seuil, un jeune homme, 20 ans environ, grand et mince, cheveux longs et lisses, barbe inculte, des habits négligés et une guitare en bandoulière
86.
Leurs femmes étaient assise sur le canapé et de temps en temps elles se rapprochaient des deux hommes pour recevoir quelques caresses ou baisers, en pensant peut-être à ce qu’elles feraient cette nuit
87.
Arrivé sur le seuil de la maison, le vieux s’éloigna de Mary à l’improviste comme pour se cacher ; mais elle, d’une manière assurée, lui repris la main et lui dit : « Allez Sam, maman sera contente de te voir »
88.
Elle le rassura ainsi alors qu’elle frappait trois coups secs sur la porte en bois massif
89.
Sam, mettant une main sur la bouche de Mary, et sortant, avec l’autre, un gros couteau à cran d’arrêt de sa veste sale et négligée, dit : « Je vais parler pour Mary ! Je veux votre argent tout de suite ! »
90.
« L’été est fini depuis un bout de temps, et les rigueurs de l’hiver se font sentir sur la peau, dans les os des deux jeunes handicapés qui ont du mal à trouver un refuge dans cette ville froide de pierre, si hostile à leurs problèmes, à leurs angoisses, à leurs peurs, à leurs complexes d’infériorité par rapport aux autres, si engagés et désespérés dans leur recherche d’emploi, d’une compagne, ou simplement, de la manière de faire beaucoup, beaucoup d’argent
91.
Le soleil au Zenith tape forcené sur ma tête, en m'écrasant en bas de plus en plus comme une presse
92.
La routine est recommencée: les papiers sur mon bureau sont beaucoup, les clients au guichet ne me donne pas de trêve et j'ai l'impression qui soient vraiment devenus plus mal élevés qu'avant
93.
À la fermeture des guichets au public, aux13:30 en point, et après une pause de déjeune que dès quinze minutes, je suis appelé par le chef du bureau qui avec les yeux dehors des orbites et ses petits lunettes ridicules sur le nez crochu il me dit: "Tu t'es amusé lâche! Nous ici à travailler, et tu avec l'excuse d'une maladie fausse, qui le sait où tu as été
94.
Je fais levier sur les bras pour m'éloigner le plus possible, pour espacer la côte pour rester avec la mer tout seul
95.
Je m’arrête, je m’étends sur mon petit bateau, lève les yeux au ciel et me laisse bercer paresseusement par les vagues
96.
Tourmenté par tant de pensées, mais conscience reprise, je reste indécis sur quoi faire
97.
Et puis, comment être heureux sur la terre
98.
Je m’allonge sur le tapis pour regarder avec plus d’attention ces chef-d’œuvres : y sont représentées les sirènes qui avec leur chant capturèrent tant de matelots ; il y a Neptune avec son trident ; puis un dauphin, un requin, une baleine, un hippocampe et tant d’autres sympathiques amis de la mer