1.
Et procréer dans un instant sublime
2.
Aussi, le soir venu, couché dans mon lit
3.
Pour que, dans le plus grand secret,
4.
Parfaite dans ton icône,
5.
Couchés à même le sol, dans des cartons ou des chiffons,
6.
Pour penser à nous, en nous sortant de l’oubli dans tous vos discours
7.
Car dehors, dans la rue, nous sommes exposés à toutes les intempéries
8.
Dans mon regard, il y a une ombre profonde qui me ronge
9.
Elle restera à jamais, gravée dans mon cœur
10.
Car on se retrouvera sûrement dans un autre monde
11.
Je veux seulement, dans cette turne et dans toutes les villes de cette contrée,
12.
Dans les champs et les forêts,
13.
Tu réussis à me mettre dans tous mes états,
14.
Et, pas seulement dans le style Rabelaisien ou Cornélien
15.
M’empêchant de sombrer corps et âme dans l'inconnu
16.
Dans l’étreinte puissante de mes bras
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Pour te consoler dans cette vie
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Si, jadis, tu t’es retrouvée dans les ténèbres du malheur,
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Pour m’accueillir en ton sein et dans ton cœur,
20.
Que la colère, cependant, n’étincelle point dans tes yeux,
21.
Dans ton havre, près de l’âtre, bien au chaud
22.
Toi que j’aime déjà comme si, dans mes lointains voyages,
23.
Sa vie n’est pas comme dans un feuilleton
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C’est qu’il se lit dans vos yeux et que j’en suis tout heureux
25.
Dans une vie faite de désenchantements,
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Me promenant dans les champs, en bordure de forêt,
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Que le feu, malgré tout, est resté embrasé dans mon corps ;
28.
Puisque les idiots dans mon genre,
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Pourtant dans ses yeux, on pouvait y lire sa grande détresse
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Dans la salle à manger, bourdonnante de petits et faibles cris,
31.
Dans la joie que me procurent ses délicieux câlins
32.
En entrant par hasard dans ce bar,
33.
Tous ces moments qui s'écoulent me plongent dans un profond désarroi
34.
Que tu le fais pour d'autres, que c'est dans ta nature et tes attributions
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Dans ce cas, je suis sourd et aveugle
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Car si je ne sais pas lire dans les yeux des autres,
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Moi je sais lire dans les cœurs et l'esprit des personnes qui m'aiment
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Celle que dans mes rêves les plus fous,
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Chaque soir dans le noir,
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Et, te prends dans une folle étreinte
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Il vaut mieux que je me retrouve dans l’autre monde,
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Il en est des jours comme des nuits qui disparaissent dans le temps
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De t'enlacer, lorsque la déception se lit dans ton visage,
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Tendrement dans mes puissants bras,
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Les plaçant dans des paradis fiscaux,
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Dans ce lointain feu d’immortalité
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Dès qu'elle apparût dans ma vie,
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N'y voit pas dans ces mots, de la rancœur
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Je ne fais pas partie de ceux qui foncent aveuglement dans le tas,
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Et, main dans la main,
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Faut-il que je sois dans l'agonie,
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qui me ronge,de te revoir un jour,apporter de nouveau ce soleil qui brillait dans mon cœur
53.
te regarder dans les yeux,être à tes cotés
54.
Tu es spéciale Yolande, femme en qui je fonde tout un immense espoir car le parfum qui émane de ton être passionné,est comme une bataille dans laquelle l'amour éclate
55.
C'est aussi pourquoi je me suis remis à fumer dans l'espoir de te retrouver et oublier le chagrin que ton départ et ton absence ont suscité
56.
le soleil est entré dans ma modeste demeure
57.
Teodor, Centres artisanaux dans les regions
58.
Deux nuits après leurs mariages, qui furent célébrés en même temps par le Père Paul, et auxquels participa pratiquement tout le village, leurs maisons en bois prirent feu et, malheureusement, elles périrent avec leurs maris, submergés par les ruines de leurs maisons, ou tout du moins c’est ce que tous crurent dans un premier temps
59.
« Pourquoi nous ont-ils épousés s’ils sont pédés ? Nous ne sommes même pas riches ! » dit Lucia avec les mains dans les cheveux et le visage emplit de larmes
60.
Il fut relativement facile à le lui faire avouer, après la découverte de trois bidons d’essence vides dans son magasin ; il raconta, en larmes, qu’il fut assailli par un excès de jalousie lorsque les deux sœurs, qu’il avait attendu toute une vie et pour lesquelles il était follement amoureux depuis l’enfance, s’étaient mariées avec les premiers venus ; et en plus que ni Anna ni Lucia, depuis leur retour, ne lui avait montré un quelconque intérêt, à celui qui aurait donné sa vie pour elles !
61.
William est officiellement détenu dans la prison de Kuala Lumpur, mais en réalité, il vit en toute liberté sous une fausse identité aux Etats-Unis, précisément à Little Rock, Arkansas
62.
On a également découvert que les deux jeunes hommes qui sont morts dans l'incendie, s’étaient réfugiés dans ce village perdu après avoir fui l’Angleterre où, convertis à l’Islam, ils travaillaient pour le compte de l’Ayatollah à l’ambassade américaine de Londres
63.
Dr Chung cependant, a été retrouvé mort dans son studio avec un nœud coulant autour de son cou
64.
Chaque pas dans la rue me semble un rite, un rite trop usuel
65.
Je pense à : Où a fini cette inspiration qui nous rend si différent des bêtes ; où a fini ce goût pour la connaissance qui nous a sorti du statut de barbares dans lequel vivaient nos aïeux des cavernes
66.
Où a fini cette amitié qui nous a permis de nous réunir dans les villes ? où est cet amour, si sacré il y a deux-mille ans, et tant de profanes aujourd’hui, qui nous donnaient aussi un intérêt à la survie ? Les grosses usines se découpent à l’horizon et les cheminées noires vomissent des poisons dans l’atmosphère
67.
J’ai fait exprès d’étudier ce livre de bateaux dans ce lieu inconfortable et humide, au lieu de le faire confortablement à la maison, pour une seule raison très simple : quand je suis en ville, ce dégoût qui me remplie, même seul à écouter son vacarme, m’empêche toute forme de poésie, toute bonté d’âme, toute tranquillité intérieure, me rendant névrotique et donc incapable d’assimiler ces enseignements même si simples
68.
Ici, au contraire, dans cette baraque si voisine géographiquement, mais si lointaine idéalement, je me transforme, je renais ! Ce pêcheur, qui m’avait prêté le livre, était disposé, moyennant une belle rétribution naturellement, à me fabriquer le bateau que je désirais
69.
J’ai refusé ! La barque pour moi est sacrée, c’est le moyen qui me permet de vivre dans le vrai sens du terme, c’est le moyen d’être accueilli dans les bras bénéfiques de la mer
70.
Je la peignit toute de bleu et j’étais fier de moi ! Ce lancement me semblait être un moment historique pour ma vie, il représentait ce moment dans lequel je réussissais à me séparer de cette triste et misérable vie sociale
71.
Un renard dans le désert
72.
Je suis sûr, qu’après quelques jours passés dans ce chaos, je serai tellement dégoûté que l’instant du lancement me semblera encore plus beau !
73.
Je regarde le timbre, pour voir, si, par hasard, c’était un ami étranger, connu dans le passé, qui m’écrivait
74.
Je marche à grande allure, je me sens presque un inséré, comme tant d’autre, dans ce monde du travail qui anoblit l’homme
75.
Lui, un type à l’air bourru, dans la cinquantaine, me dit d’un sourire forcé : « Vous pouvez commencer dès maintenant, je vous présenterai le chef du bureau qui sera votre supérieur direct »
76.
Aussitôt dit, aussitôt fait, il m’accompagne dans la salle du bureau, me présente un homme suant avec les traits contrastés, lequel après m’avoir dévisagé, s’exclame en me fixant : « Bienvenu dans cet enfer »
77.
Je me rends, donc, dans une agence de voyages où, parmi toutes les brochures, dont certaines suggéraient des destinations vraiment belles et fascinantes, mais pleines de milliardaires, qui en troupeaux, s’affûtent les canines pour, ensuite dans leur ville, mieux les planter dans la viande tendre des agnelets, aux toisons tondues et sans défense, m’a intéressé justement celle qui, inconsidérée par toutes les personnes présentes, promouvait le charme de ville comme Alger et Tripoli et du désert voisin du Sahara
78.
Ce soir, elle restera dans sa tanière qui ne l’expulsera pas avec violence ne la rendant, comme d’habitude, implacable
79.
Le matelas aussi, contrairement à la pente habituelle qu’il forme chaque jour, permettant même de me laisser glisser jusqu’au sol, ce matin il est bien stabilisé dans la surface du sommier qui, étrangement, n’a pas bouger d’un seul centimètre dans la pièce
80.
Comme le café est bon ce main ! Il s’est même rendu moelleux comme dans les bars ! C’est plaisant de s’étirer et de se remplir les poumons d’un air prometteur, de se désintoxiquer d’un sol, à l’atmosphère graveleuse et grise de tous les jours
81.
Je me suis installé dans une cabine à quatre lits, ce que mes finances m’avaient permis
82.
Déjà, c’est beau d’être en haut ! Même lorsque j’étais soldat, j’insistais pour dormir dans le lit superposé supérieur, inconfortable à souhait, mais sans aucun doute moins odorante de la sous-jacente, que pets et masturbations du locataire du dessus rendaient plutôt dangereuse par manque total, à certains moments, d’azote, d’anhydride carbonique et d’oxygène
83.
Aussi, avec quel système raffiné de persuasion prenait-on ces soldats modèles ! Ils les prenaient en prêt durant la soupe et les utilisaient, comme lime à ongle, en étant attentif de ne pas trop décolorer ce beau poix noir, leur orgueil et prestige, comme lame pour la barbe, toujours contrariée dans son expansion par quelques cicatrices, symbole de virilité et de chevalerie rustique, comme mouchoir, pour extirper poliment cette décoration verdâtre des cavités olfactives, et comme coton tige, quand ils ne voulaient pas entamer l’éclatante beauté de l’ongle kilométrique de l’auriculaire
84.
J’ai remarqué, aussi, que pendant qu’ils entretiennent la paix dans leurs habitats naturels, ils deviennent hystériques dans les villes et les endroits civilisés (j’espère que la compagnie de navigation me remercie pour ce compliment fait à son navire)
85.
Mais je dis, quelle religion est-ce pour ne leur permettre de se laver que dans certaines périodes de l’année, c’est tout du moins comme cela qu’ils me l’ont dit, et qui fait qu’ils se pourvoient d’une grande quantité de parfum pour compenser ce manque de propreté ? Et puis, quelle odeur étrange a cette préparation ! Aux narines d’un profane, cela peut ressembler à une odeur de marijuana, mais pour celui qui, comme moi, regarde de plus près les incrustations de leurs pieds et de leurs bras, il est évident que c’est un mélange entre une odeur de lavande très parfumée et une puanteur insupportable
86.
Alger est proche, même très proche, et je dois dire que, malgré tout, j’ai fait un bon somme, pas interrompu, comme je le craignais, par des coups de mitrailleuse des vedettes qui, dans ce trait de mer, tirent sur les bateaux des pêcheurs siciliens de Mazara del Vallo
87.
Modernes et larges sont les rues qui me conduisent à l’élégant hôtel que j’ai réservé ; eh oui, la peur, de punaises et de puces présentes en grande quantité dans les petits hôtels, a gagné sur ma parcimonie enracinée
88.
Les serveurs du local, pour qui la livrée va comme un poing dans un œil, sont d’un contraste hallucinant à cause de la couleur marron-verdâtre de leur peau et du blanc et noir de leur tenue
89.
Assis dans un angle, je me délecte, comme un humble petit bourgeois que je suis, à écouter la musique en sirotant une boisson
90.
Mais revenons aux boissons ; certainement boire en posant la bouche sur une boite n’est pas très hygiénique, mais ici à Alger, boire dans les verres serait une véritable aide aux lave-vaisselles ! Dommage, l’exhibition de la fille est déjà finie : je dois dire que ses voluptueuses contorsions ont visiblement secoué tous les spectateurs ; cela les a secoués à tel point que certains ont même perdu le contrôle de leur troisième soutien viril qui, véritable jambe aux réflexes prompts, se lève au déclenchement d’une moindre sollicitation menaçant la fermeture renforcée des pantalons
91.
Autre fait étrange : dans ma ville, comme partout en Europe, cracher au visage de quelqu’un est symbole d’offense ; ici, même pas en rêve
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Tant de gens dans les rues ! Quels beaux couples d’amoureux s’y rencontrent ! Affectueux et visiblement fou d’amour l’un pour l’autre, mais pressés car chaque minute est bonne pour produire la cinquantième grossesse
93.
Que de mouvement dans ces entrailles ! Les vieux édifices sur le côté des ruelles semblent avoir été projeté par le même artiste qui construisit la Tour de Pise, convergeant, comme ils le sont, et empêchant la pénétration des rayons du soleil
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Une autre caractéristique de ce lieu est le surprenant embonpoint de ses habitants : en effet, plus gras on est et mieux on peut se défendre, en se remplissant les vêtements comme ils le font, de tant de couteaux et d’épées qui leur permettent de rivaliser dans un espèce de tournoi : gagne celui qui réussit à tâcher de sang le plus grand nombre de lames
95.
Les algériens ont justement abhorré ce genre de marché contrefait : à leurs animaux, la nature y a pensé, à leur sucer le sang ! Ainsi, le peu de boutiques de tels produits disparaissent jusque même dans la kasbah
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Les si nombreux petits trous dans les murs de ces ruelles ne peuvent certes pas être définis comme boutiques, mais c’est dans ces petits trous que l’on peut acheter tout type de marchandise : de riches étoffes aux armes les plus sophistiqués, de drogues légères à celles les plus dures et dangereuses
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J’ai rêvé d’être pris au piège dans la kasbah, et que mes geôliers fussent mes collègues de bureau
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Ils jouissaient à appuyeur leur doigt sur mes épaules, en rien différent, dans ces occasions, à celles d’un bossu
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Quoi qu’il en soit, j’étais très apprécié en classe et mes bons camarades, me voyant dans l’embarras, s’efforçaient le plus possible de me souffler les réponses
100.
J’aurais voulu être un fakir dans ces moments-là : contrôler la douleur, en jouir ; mon avenir aurait été splendide : un beau lit en clous, de longues méditations et un grand calme intérieur