Verwenden Sie „joncher“ in einem Satz

1. —Les plus douces à la plus douce! Adieu! J'avais espéré que tu serais la femme de mon Hamlet; je pensais, douce fille, à parer de ces fleurs ton lit nuptial, et non à en joncher ton tombeau

2. Déjà les fourreaux vides des châtaigniers jaunis commençaient à joncher les routes blanches

3. Complètement esquinté, le pauvre homme n’a d’autre aspiration que celle du bon dodo où il va joncher son abrutissement

4. Eh bien, ces cloches, je les hais, je les méprise, je donnerais mon sang pour les voir toutes joncher le sol, en morceaux, vaincues, muettes à jamais !

5. Cependant les matinées devenaient fraîches ; encore quelques jours, et il faudrait dire adieu à cette belle forêt, à ces arbres qui allaient semer leur parure flétrie et joncher la terre d’un moelleux tapis

6. « À peine vêtue, mes pieds nus dans mes sabots d’autrefois, toute frissonnante d’émotion, j’allai refaire connaissance avec mes vieux amis les arbres, avec ma grande amie la rivière, avec les vieilles pierres et les débris de statues dont mon grand-père aimait à joncher les taillis

7. On les voyait joncher le sol pêle-mêle, insensibles et semblables à des cadavres

8. Pour plus de précaution cependant, je fis joncher la terre de branches, à une certaine distance, dans l’intérieur de la vallée, afin que nos légers prisonniers ne rencontrassent pas un terrain solide, s’il leur prenait fantaisie de franchir d’un bond notre impuissante muraille

9. Bientôt, revenus de leur stupeur première et furieux de voir les débris de leur festin joncher le sol, les natifs entourent le nouveau venu, lèvent derechef leurs armes sur lui, et, malgré la noble attitude de son maintien, se livrent à de fantastiques ébats inspirés par la Terpsichore australienne

10. « Le motif de ce travail inusité pour un professeur de zoologie, est d’empêcher, quand la Taupe se retournera, tous ces ustensiles de nous tomber sur la tête et de joncher le sommet de l’appareil, devenu la base, de débris dangereux

11. Sitôt que, sous le ciel pâli où ne passent plus d’hirondelles, les marronniers parisiens, chaque jour moins touffus, commencent à joncher le gazon de feuilles mortes couleur d’or, craquantes et roulées en cornets comme des oublies, tourbillon dans le vent que des enfants poursuivent, je me sens redevenir enfant

12. Voilà pourquoi, sitôt que, sous le ciel pâli où ne passent plus d’hirondelles, les marronniers parisiens commencent à joncher le gazon de feuilles mortes couleur d’or, ces premiers courriers d’hiver me jettent en mélancolie