1.
De rêve imaginaire, avec une queue de poisson
2.
Et surtout pas de queue de poisson ou de palmes aux pattes
3.
Elle est salée et collante et l’essence d’herbe est mélangée à celle de poisson
4.
Je continue donc l’exploration de ces roches, cherchant des yeux, toute ouverture possible, toute anfractuosité qui puisse servir de domicile à tout poisson intéressant
5.
Sur terre, ils sont convaincus que la vie d’un poisson est brève, ce qui est vrai pour ces races qui vivent dans peu de profondeur où la relation au temps est presque similaire, mais dans ces profondeurs, un an de vie correspond bien à 1825 ans sur terre
6.
Les marchands « singiers » d’Azrou » (Win Iboughass) des singes leur ramenaient souvent du poisson du marché d’Azrou
7.
Jamais il n’aurait laissé son poisson dans le four sans y toucher
8.
Rahim dormait et elle proposa discrètement à Rebbah du poisson
9.
Vous serez le bienvenu à venir vendre votre poisson une fois que notre marché public sera ouvert
10.
Elle proposa discrètement à Rabah du poisson
11.
Les aliments que le corps consomme sont constitués de viande, de légumes, de poisson, de pain, etc
12.
Le poisson ne sait pas qu’il est dans l’eau, et de même nous ne savons pas que
13.
— Allons, bon! murmura Hutin en consultant le menu, écrit sur un tableau noir, au-dessus du guichet, du boeuf sauce piquante, ou de la raie… Jamais de rôti, dans cette baraque! Ça ne tient pas au corps, leur bouilli et leur poisson!
14.
Du reste, le poisson était généralement méprisé, car la bassine restait pleine
15.
Comprenait-on cela? des articles de Paris! Vrai, ces gens n'étaient pas fiers, ils finiraient par vendre du poisson
16.
Et, dès lors, elles s'appelèrent gros comme le bras madame Poisson et madame Coupeau, uniquement pour le plaisir d'être des dames, elles qui s'étaient connues autrefois dans des positions peu catholiques
17.
En haut, dans la chambre, Poisson, le mari, un homme de trente-cinq ans, à la face terreuse, avec des moustaches et une impériale rouges, travaillait, assis devant une table, près de la fenêtre
18.
Poisson se leva, salua poliment Gervaise, que sa femme lui présenta comme une ancienne amie
19.
Poisson tourna à peine le dos
20.
— Au revoir, madame Poisson
21.
Huit jours plus tard, Virginie ne passait plus devant la boutique de Gervaise sans entrer; et elle y taillait des bavettes de deux et trois heures, si bien que Poisson, inquiet, la croyant écrasée, venait la chercher, avec sa figure muette de déterré
22.
Poisson doit croire que le froid m'a gelée en route
23.
Elle aurait aussi les Goujet et les Poisson
24.
Maman Coupeau songea à du poisson
25.
Personne n'aimait le poisson; ça ne tenait pas à l'estomac, et c'était plein d'arêtes
26.
Comme elle élevait la voix, en souhaitant d'être pincée dans la rue, à la seule fin d'emmener elle-même l'insolent au poste et de le livrer à Poisson, Gervaise, d'un geste, la supplia de se taire, parce que les ouvrières écoutaient
27.
Coupeau devait flâner par là, dans le quartier, avec Poisson, qu'il était allé prendre chez lui, après le déjeuner; ils ne tarderaient pas à rentrer, ils avaient promis d'être exacts pour six heures
28.
Enfin, au bas de la rue, ils découvrirent Coupeau et Poisson dans l'Assommoir du père Colombe
29.
Ils se tenaient debout, au milieu d'un tas d'hommes; Coupeau, en blouse grise, criait, avec des gestes furieux et des coups de poing sur le comptoir; Poisson, qui n'était pas de service ce jour-là, serré dans un vieux paletot marron, l'écoutait, la mine terne et silencieuse, hérissant son impériale et ses moustaches rouges
30.
— Ça va devenir sérieux, déclara Poisson, qui parlait rarement
31.
— Écoutez, c'est à monsieur Poisson… certainement, à monsieur Poisson…
32.
— Bien sûr, c'est à monsieur Poisson, qui a l'usage des armes
33.
Poisson inclina la tête avec une raideur militaire et prit l'oie devant lui
34.
Poisson ménageait une surprise
35.
— Monsieur Poisson, écoutez, monsieur Poisson… Vous me garderez le croupion, n'est-ce pas?
36.
Virginie, elle, aimait la peau, quand elle était rissolée, et chaque convive lui passait sa peau, par galanterie; si bien que Poisson jetait à sa femme des regards sévères, en lui ordonnant de s'arrêter, parce qu'elle en avait assez comme ça: une fois déjà, pour avoir trop mangé d'oie rôtie, elle était restée quinze jours au lit, le ventre enflé
37.
Les yeux de Boche se rapetissaient, ceux de Lorilleux devenaient pâles, tandis que Poisson roulait des regards de plus en plus sévères dans sa face bronzée d'ancien soldat
38.
Alors, Poisson se souleva et dit, son verre à la main:
39.
Mais Poisson crut devoir défendre le gouvernement
40.
Poisson, très galant, se leva pour prendre la rose, qu'il offrit à la patronne, aux applaudissements de la société
41.
Madame Putois venait de se lever et chantait: A l'abordage! Les convives, muets et recueillis, la regardaient; même Poisson avait posé sa pipe au bord de la table, pour mieux l'entendre
42.
Poisson, qui avait voyagé sur mer, dodelinait de la tête pour approuver les détails
43.
Tout de suite après, Poisson salua les dames d'un brusque signe de tête et entonna une chanson à boire, les Vins de France; mais il chantait comme une seringue; le dernier couplet seul, le couplet patriotique, eut du succès, parce qu'en parlant du drapeau tricolore, il leva son verre très haut, le balança et finit par le vider au fond de sa bouche grande ouverte
44.
Poisson, étranglant et serrant les dents, cassa à deux reprises des bouts de pipe, et les cracha par terre, sans cesser de fumer
45.
Un poisson d' quatr' sous
46.
Deux sergents de ville, croyant à une émeute, accoururent; mais, en apercevant Poisson, ils eurent un petit salut d'intelligence
47.
Les hommes, au moins, sortaient dans la rue; Lorilleux et Poisson, l'estomac dérangé, avaient filé raide jusqu'à la boutique du charcutier
48.
Poisson acceptait ça de son air raide, sans qu'on pût savoir si ça l'embêtait au fond
49.
— A la vôtre, répondirent Boche et Poisson
50.
Poisson restait saisi, consterné; et il ne trouvait pas un mot pour défendre l'empereur
51.
Poisson avait pris un air majestueux
52.
— A la vôtre, répondirent Boche et Poisson, qui trinquèrent avec lui
53.
— Tout ça entre nous, n'est-ce pas, monsieur Poisson? murmura-t-il enfin
54.
Mais Poisson ne le laissa pas achever
55.
Enfin, elle comprit que le sergent de ville Poisson avait ramené Coupeau dans un drôle d'état, et que la clef devait être sur la serrure
56.
Avec ça, Coupeau, tombé du lit où Poisson devait l'avoir jeté, ronflait là dedans, au milieu de son ordure
57.
Bien sûr, il ignorait l'inconduite de sa femme; du moins des personnes, les Boche, les Poisson, juraient leurs grands dieux qu'il ne se doutait de rien, et que ce serait un grand malheur, s'il apprenait jamais la chose
58.
Puis, tout d'un coup, il montra une grande amitié pour les Poisson
59.
Et il se risqua à parler des Poisson, il rappela que Virginie cherchait un magasin; la boutique lui conviendrait peut-être
60.
Les Poisson vinrent sur les huit heures
61.
Comme la blanchisseuse semblait se laisser convaincre, Lantier cligna les yeux, en regardant les Poisson
62.
Les Poisson restèrent jusqu'à minuit
63.
Enfin, les Poisson se retirèrent
64.
Madinier, très grave, tout en noir, Mes-Bottes, un paletot sur sa blouse, Boche, dont le pantalon jaune fichait un pétard, Lantier, Gaudron, Bibi-la-Grillade, Poisson, d'autres encore
65.
Les Poisson prenaient le bail et offraient de répondre des deux termes arriérés
66.
Quant à Lantier, mon Dieu! il voulait bien garder sa chambre, si cela ne gênait pas les Poisson
67.
C'était si petit, que Gervaise avait cédé des affaires aux Poisson en quittant la boutique, ne pouvant tout caser
68.
A son retour, il était frais comme une rose, et il rapportait quatre cents francs, avec lesquels ils payèrent les deux termes arriérés de la boutique, dont les Poisson avaient répondu, ainsi que d'autres petites dettes du quartier, les plus criardes
69.
Ce dont les Coupeau eurent le plus à souffrir alors, ce fut de voir les Poisson s'installer dans leur boutique
70.
Et ils parlaient de l'état de saleté où les Poisson avaient trouvé les lieux, ils racontaient que le lessivage seul était monté à trente francs
71.
Le petit héritage, que Poisson tenait en réserve, dut être rudement écorné
72.
Les Lorilleux n'en parlaient pas moins devant la blanchisseuse des amours de Lantier et de madame Poisson avec attendrissement, espérant la rendre jalouse
73.
Aussi, lorsque madame Lorilleux ou quelque autre méchante bête affectait en sa présence de dire que Poisson ne pouvait plus passer sous la porte Saint-Denis, devenait-elle toute blanche, la poitrine arrachée, une brûlure dans l'estomac
74.
Ce mari commode, qui n'avait pas voulu voir le cocuage chez lui, rigolait à mort de la paire de cornes de Poisson
75.
Quel jean-jean, ce Poisson! et ça portait une épée, ça se permettait de bousculer le monde sur les trottoirs! Puis, Coupeau poussait le toupet jusqu'à plaisanter Gervaise
76.
Il fallait voir Coupeau crâner dans la rue de la Goutte-d'Or! Il appelait Poisson le cocu
77.
A trois reprises, il avait empêché des brouilles entre les Coupeau et les Poisson
78.
Ce mâtin-là digérait encore les Coupeau qu'il mangeait déjà les Poisson
79.
Même les Poisson, qui voulaient pendre la crémaillère, choisirent justement cette occasion, sans doute sur le conseil du chapelier
80.
Le soir, la crémaillère fut très gaie, chez les Poisson
81.
En face, Poisson gardait sa rêverie calme et sévère de sergent de ville, son habitude de ne penser à rien, les yeux voilés, pendant ses longues factions sur les trottoirs
82.
Poisson ajoutait qu'elles devaient désormais savoir faire la cuisine, raccommoder les chaussettes, conduire une maison
83.
En remontant se coucher, les Coupeau convinrent que tout avait bien marché et que les Poisson n'étaient pas de méchantes gens
84.
Et elle suçait son verre, en écoutant Bec-Salé, dit Boit-sans-Soif, raconter sa liaison avec la grosse Eulalie, celle qui vendait du poisson dans la rue, une femme rudement maligne, une particulière qui le flairait chez les marchands de vin, tout en poussant sa voiture, le long des trottoirs; les camarades avaient beau l'avertir et le cacher, elle le pinçait souvent, elle lui avait même, la veille, envoyé une limande par la figure, pour lui apprendre à manquer l'atelier
85.
Enfin, elle arriva, elle fila raide devant la porte des concierges, chez lesquels elle vit parfaitement les Lorilleux et les Poisson attablés, qui firent des grimaces de dégoût en l'apercevant dans ce bel état
86.
Elle était dans le vice comme un poisson dans l'eau
87.
Les Boche et les Poisson ricanaient également, en faisant une dépense et un étalage extraordinaires de vertu
88.
Ça leur était trop commode aussi, ce cornard de Poisson avait tous les deux jours un service de nuit, qui le faisait grelotter sur les trottoirs déserts, pendant que sa femme et le voisin, à la maison, se tenaient les pieds chauds
89.
Il ne travaillait toujours pas, avait en vue des affaires de plus en plus considérables; pour lors, il mijotait une invention superbe, le chapeau-parapluie, un chapeau qui se transformait sur la tête en rifflard, aux premières gouttes d'une averse; et il promettait à Poisson une moitié des bénéfices, il lui empruntait même des pièces de vingt francs, pour les expériences
90.
Par la porte ouverte, on apercevait, se détachant sur le jour blafard de la cour, le profil de Poisson, en congé ce jour-là, et profitant de son loisir pour se livrer à sa passion des petites boîtes
91.
Sa fille n'avait donc pas eu une parole pour elle? Dans le silence, on entendait de nouveau la scie de Poisson
92.
Poisson en ramasse tous les jours qui valent davantage
93.
Mais Poisson s'était levé
94.
Comme Poisson tournait le dos, il lui poussa l'idée farce de poser un baiser sur l'oeil gauche de madame Poisson
95.
Même, chaque jour, elle faisait disputer Lantier et Poisson
96.
Oui, il n'avait plus que quelques pralines à croquer, quelques sucres d'orge à sucer, pour nettoyer le commerce des Poisson
97.
Oui, dans le derrière, son cochon d'homme! dans le derrière, les Lorilleux, les Boche et les Poisson! dans le derrière, le quartier qui la méprisait! Tout Paris y entrait, et elle l'y enfonçait d'une tape, avec un geste de suprême indifférence, heureuse et vengée pourtant de le fourrer là
98.
Elle tombait aux arlequins, dans les gargots borgnes, où, pour un sou, elle avait des tas d'arêtes de poisson mêlées à des rognures de rôti gâté
99.
Madame Lorilleux arriva, madame Poisson aussi
100.
Enfin, si elle ne pouvait pas! Et, comme Virginie retournait à sa boutique, on oublia le père Coupeau, pour causer vivement du ménage Poisson, une pétaudière maintenant; la veille, les huissiers étaient venus; le sergent de ville allait perdre sa place; quant à Lantier, il tournait autour de la fille du restaurant d'à côté, une femme magnifique, qui parlait de s'établir tripière