1.
Pour ne pas dire les nuits du temps,
2.
M'ont encouragé à ne pas désespéré
3.
Un homme sans cœur, n’est pas un homme
4.
Ce n’est pas pour que l’on fasse cas de ma personne
5.
Vous à qui je voulais dire qu’il ne suffit pas qu’arrive l’hiver,
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Avaient toutes fait le premier pas
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Pourtant, ce n’est pas une vierge car elle est mère !
8.
Je ne sais toujours pas, pourquoi la première fois,
9.
De toute façon ce n'est pas un rêve et à souffrir, autant me libérer
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Et, pas seulement dans le style Rabelaisien ou Cornélien
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Je ne suis pourtant pas un enfant des îles, simplement un être humain,
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Mais, surtout, ne m’assassinez pas au plus proche carrefour,
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Que de pérégrinations pour moi qui ne suis pas un sage !
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Quoiqu’on en dise, elle n’est pas une friandise
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Sa vie n’est pas comme dans un feuilleton
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Aussi, ne pense pas que, comme tous les poètes, je rêve
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Pourtant, je n’avais pas honte
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Pour ne pas devenir complètement fou !
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C’est pourquoi, lorsque deux cœurs ne battent pas en tandem,
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Je n’arrivais pas à la détendre, à la convaincre
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Elle ne désirait peut-être pas entendre ces quelques propos,
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Aussi, ne désirant pas l’inquiéter, sagement
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D'un âge avancé certes, pas aussi beau qu'un Apollon,
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Que je faisais semblant de ne pas bien saisir
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Il ne suffit pas d’être complètement noir un soir,
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Que ce soit au patron ou, en essayant de ne pas perdre la raison
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Non ! Ce n'est pas un rêve éphémère,
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Non,ce n'est pas un rêve!C'est une agréable réalité
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Pourtant, ces dernières semaines tu n'as pas arrêté de me gronder
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Car si je ne sais pas lire dans les yeux des autres,
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Pourtant le doute envahit non pas mes sens, mais mon esprit
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Saches que les écueils ne me font pas peur !
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Et surtout pas de queue de poisson ou de palmes aux pattes
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Toi, au moins, tu n'as pas de prix à mes yeux
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Tu serais je t'aime à mourir de Francis Cabrel ou si tu veux m'essayer de Florent Pagny ou bien encore l'hymne à l'amour d'Edith Piaf ! Trois magnifiques CHANSONS n'est-ce pas ?
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Ne sachant pas qu'un jour
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Que je n’ai pas le droit de me refuser au bonheur !
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Ce n'est pas une aumône que je veux que tu m'accordes,
39.
Et que tu ne pense pas à moi de temps en temps
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Personnellement,je ne fais pas partie de ceux-là et puisque je crois en nous, je ne rêverai plus et recouvrerai mes esprits pour continuer à vivre une vie sans ambages et passion avec celles qui oserons faire un morceau de route avec moi!
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Je n'aurais sans doute pas dû, t'exprimer ainsi mon immense chagrin car si je me trompe à ton sujet et te faire souffrir, toi mon amour que je chéri,c'est simplement que je suis un mec droit qui s'exprime librement et ne s'embarrasse jamais de fioritures
42.
Pas celle de la bible,
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N'y voit pas dans ces mots, de la rancœur
44.
Alors pourquoi pas demain ?
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Je ne fais pas partie de ceux qui foncent aveuglement dans le tas,
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Dois-je croire que tu ne t'es pas rendu compte,
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J'ai fait beaucoup de chemin pour ne pas en rester là,
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je ne tiens pas à mourir sans avoir réussi à te garder auprès de moi
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bien que la folie me fasse croire que la vie,n'étant pas éternelle,
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l'envie de me battre contre les injustices et ce n'est pas facile,j'en convient,de me comprendre,de m'écouter et de m'entourer aussi de leur Amour et Amitié
51.
Ce jour là je ne parvenais pas à distinguer le galbe de ta poitrine,
52.
Allongé sur ma chaise longue je rêve,et j'ai l'impression d'apercevoir ton ombre comme celle d'une amante empressée,regrettant de ne pas pouvoir happer tes magnifiques lèvres, pour t'embrasser et t'honorer fougueusement de savants baisers et sentir avec encore plus de désir,quand je vois tes jolis yeux embués de brume,mais avides de passion gourmande
53.
Tu me manques tellement que je n'arrête pas de parler de toi,d’essayer de prendre de tes nouvelles à toutes les personnes qui te remplacent auprès de moi
54.
« Pourquoi nous ont-ils épousés s’ils sont pédés ? Nous ne sommes même pas riches ! » dit Lucia avec les mains dans les cheveux et le visage emplit de larmes
55.
Chaque pas dans la rue me semble un rite, un rite trop usuel
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Ensuite, je me regarde moi-même et pense : pourquoi cette stupide viande a-t-elle besoin de nourritures et liquides si c’est pour tout expulser ensuite ! Il est donc inutile de lui donner si elle n’en fait pas bon usage ! Mais l’instinct de survie prévaut sur quelconque logique
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Pour tout cela et d’autres motifs, que je ne suis pas ici pour énumérer, j’ai donné un fondement à toutes mes économies suées et j’ai acquis une vieille baraque de pêcheur située sur un petit quai proche de chez moi
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Pour dire la vérité, j’ai acheté seulement un peu de tranquillité, car la construction en elle-même ne vaut pas un quart de cet argent : elle est rectangulaire, six mètres par deux, toute en bois, pourrie car corrodée par la salinité, sale de moisissure car abandonnée à elle-même depuis longtemps
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Ensuite, ici, j’ai passé pas mal de mon temps à étudier un livre que m’a prêté un pêcheur
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J’étais frénétique, je ne voyais pas l’heure de prendre la mer et pour cette raison, je travaillais avec grande veine, attentif aux moindres particularités, en faisant coïncider à la perfection les différentes parties, qui devaient être fixées l’une à côté de l’autre, pour éviter aussi la moindre petite fissure qui pourrait m’amener des ennuis par la suite
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Je n’en peux plus ! Je ne suis pas du genre demi-mesures ! J’attends donc de percevoir mon premier salaire, et je décide de me mettre en maladie : je me rends à l’hôpital et, pris de forts tremblements et de fortes douleurs de tête pendant les heures de travail, symptômes peu vérifiables par des appareillages spécifiques, je réussis à me faire donner un certificat médical qui me dispense de travail pendant vingt jours sans obligation de rester à la maison pour un éventuel contrôle
62.
Tout ce que je suis en train de manger ce soir me semble meilleur ; les plats savoureux que ma mère me prépare affectueusement chaque jour, ce soir, ils ont une autre saveur et ne seront pas indigestes comme d’habitude, mais ils remplieront pacifiquement mon estomac sans devoir lutter avec la terrible bile, ce liquide qui, avec le temps, s’est adapté à n’importe quel médicament et sédatif et qui, grâce à une puissante armure et un fouet d’épines, punit sans dérangement les visiteurs occasionnels de mon intestin
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Ce soir, elle restera dans sa tanière qui ne l’expulsera pas avec violence ne la rendant, comme d’habitude, implacable
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Le matelas aussi, contrairement à la pente habituelle qu’il forme chaque jour, permettant même de me laisser glisser jusqu’au sol, ce matin il est bien stabilisé dans la surface du sommier qui, étrangement, n’a pas bouger d’un seul centimètre dans la pièce
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Mais même là-haut, il n’y avait pas un parfum de rose : des effluves de gorgonzola détestable, dont semblaient être imprégnés les extrémités tellement ils haïssaient se salir d’eau, montaient comme des gaz invisibles jusqu’au plafond, en rendant la chambrée digne d’être mise en quarantaine
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Aussi, avec quel système raffiné de persuasion prenait-on ces soldats modèles ! Ils les prenaient en prêt durant la soupe et les utilisaient, comme lime à ongle, en étant attentif de ne pas trop décolorer ce beau poix noir, leur orgueil et prestige, comme lame pour la barbe, toujours contrariée dans son expansion par quelques cicatrices, symbole de virilité et de chevalerie rustique, comme mouchoir, pour extirper poliment cette décoration verdâtre des cavités olfactives, et comme coton tige, quand ils ne voulaient pas entamer l’éclatante beauté de l’ongle kilométrique de l’auriculaire
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Maintenant, le navire est parti et chaque passager se presse pour se montrer et saluer, certains avec des mouchoirs violacés et pas par les larmes, leurs propres conjoints et amis
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Quelle langue absurde l’Arabe ! Livres écrits de la droite vers la gauche, caractères cursifs qui n’existent pas, mots, qui pour les prononcer, doit faire saliver l’interlocuteur
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Après, je n’ai jamais compris pourquoi ces gens, même quand ils ne sont pas sur des chameaux, ont toujours un turban sur la tête ; moi, je dis, s’ils veulent avoir un élevage et ont comme passe-temps le dressage, quel besoin ont-ils de retirer l’aire d’école aux petits élèves et de les supporter eux-mêmes quand, contents d’avoir trouvé un terrain prolifique, leurs amis, comme des enfants à l’école, se font plaisir avec des sauts et des cabrioles ? Ce sont vraiment des gens étranges
70.
Alger est proche, même très proche, et je dois dire que, malgré tout, j’ai fait un bon somme, pas interrompu, comme je le craignais, par des coups de mitrailleuse des vedettes qui, dans ce trait de mer, tirent sur les bateaux des pêcheurs siciliens de Mazara del Vallo
71.
Le soir, je fais la vie de touriste, et les différents endroits, où de très belles danseuses du ventre sont l’attraction principale, ne sont pas très chers
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Mais revenons aux boissons ; certainement boire en posant la bouche sur une boite n’est pas très hygiénique, mais ici à Alger, boire dans les verres serait une véritable aide aux lave-vaisselles ! Dommage, l’exhibition de la fille est déjà finie : je dois dire que ses voluptueuses contorsions ont visiblement secoué tous les spectateurs ; cela les a secoués à tel point que certains ont même perdu le contrôle de leur troisième soutien viril qui, véritable jambe aux réflexes prompts, se lève au déclenchement d’une moindre sollicitation menaçant la fermeture renforcée des pantalons
73.
Une belle musique de fond permet, maintenant, à ces authentiques écologistes qui ont pour devise « il ne faut pas toucher l’eau même avec un doigt », de chuchoter entre eux
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Autre fait étrange : dans ma ville, comme partout en Europe, cracher au visage de quelqu’un est symbole d’offense ; ici, même pas en rêve
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Mais il n’y a pas danger ! Seuls deux ou trois cornichons, par jour, aident les nombreux habitants de ce quartier à le débarrasser d’un peu de gens
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Je suis surpris par la grande propreté et l’hygiène : il n’y a même pas besoin d’une poubelle, réceptacle à infections et maladies
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Et, leur nutrition n’est pas si variée : couscous et dattes, et les jours festifs, encore couscous et dattes
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Vous vous les imaginez tous ces agneaux et cabris, même squelettiques, quel effet produirait-il sur les duellistes sus cités, s’ils les vissent pendus à bras ouvert ? Et il n’y aurait pas à se faire d’illusions sur leur correction : même si le règlement est clair et prévoit du sang humain si possible jaillissant de la gorge, ils n’embrouilleraient sans doute personnes ?
79.
Les si nombreux petits trous dans les murs de ces ruelles ne peuvent certes pas être définis comme boutiques, mais c’est dans ces petits trous que l’on peut acheter tout type de marchandise : de riches étoffes aux armes les plus sophistiqués, de drogues légères à celles les plus dures et dangereuses
80.
Le sourire des vendeurs est tentant : comment résister à cette bouche ornée de seulement seize dents, fabuleusement recouvertes d’une patine jaune noirâtre ? C’est vrai, certains objets sont de contrebande, mais c’est sans doute pour se soumettre aux taxes gouvernementales qui, devant être payées rubis sur l’ongle, saliraient ce commerce irrémédiablement ? Quel malice chez ces incantateurs de serpents à sonnette et cobra ! Et quel danger courent-ils, s’il est vrai que le monde n’a pas changé depuis l’époque de Caïn et Abel ! Le dallage des ruelles est géométrique et de bon goût ; d’anciennes traditions l’on conçu ainsi et rien n’a changé avec le temps
81.
Entre autre, je faisais coïncider ces rares moments avec des journées où les professeurs devaient nous expliquer des leçons ; et bien je ne sais pas pourquoi, mais ils changeaient d’avis
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Parfois, je me demande si, avec mon habileté dans les affaires, je n’aurais pas pu devenir un gros magnat
83.
Mais à quoi m’attendais-je pour le peu de centaines de milliers de lires déboursées ? Le garage, où j’étais allé, était assez propre et équipé, et l’employé, étrangement honnête, ne m’avait pas fait un devis trop exorbitant, en me parlant de dessous une voiture ; mais clairement en me voyant, il m’a suggéré d’apporter quelques modifications et le devis a doublé ! Je peux enfin partir !
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Celui-ci, très occupé à tracer avec ses doigts une « complicatissime» carte du monde sur le corps nu d’une voluptueuse secrétaire, ne cache pas son désaccord pour cette intrusion soudaine
85.
Le rapport des militaires étant fait, il s’exclame : « Vous le savez que cette jeep, restant de guerre, nous a été volée ? » - « Non » répondis-je « je ne le savais pas, je le jure ! »
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je suis sûr qu’il m’a cru et cela ne pouvait pas être autrement vu mon regard méchant et courroucé
87.
Pas mal de kilomètres me séparent désormais d’Alger et la température commence à monter vertigineusement même si le désert est encore loin
88.
A quoi servent tous ces longues-vues sophistiquées et ces observatoires astronomiques modernes ? Pourquoi approfondir les secrets du firmament et ne pas se limiter à en apprécier la beauté et la perfection ? Et les avions, intrusifs oiseaux mécaniques, pourquoi interfèrent-ils avec la lumière étincelante des astres, flatteuse pour tant d’amoureux ? Comme j’admirais Icare, combattant de l’incrédule monotonie bourgeoise, qui, avec les seuls moyens naturels à sa disposition, vainquit la tyrannique force de gravité
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Prés herbeux et arbres séculaires écoutaient, silencieux, mes demandes suppliantes : ils avaient vaincus tant d’automne et jouis de tant de printemps ! tant de chlorophylle produite par leur laboratoire ! Et quelle grande fonction d’embellissement et d’oxygénation du milieu ont-ils, et si peu de considération et respect reçoivent-ils ! Mais ils continuent, ils ne tombent pas, ils ne se rendent pas, mais continuent, protégés par tant d’infatigables lumières stellaires, notre toit éternel à nous tous
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Mais seulement pour les si nombreux petits animaux fastidieux qui y demeuraient ! Comme elle fut exubérante, ensuite, cette gracieuse éleveuse de morpions ! Mais, maintenant, ce n’est pas le temps de penser aux rapports avec les femmes
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C’est la loi de la vie, et on ne peut malheureusement pas la changer
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Combien de nobles crânes jonchent le sous-sol privés du reste du corps ! Combien de grand-duc et de grande-duchesse remplissent de leur carcasse raffinée les cimetières russes ! Et si Abel avait su que Caïn voulait le tuer, ne l’aurait-il pas, peut-être, tué en premier ? Juste philosophie, cohérente avec la nature de chaque homme
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Dommage pourtant que je ne réussisse pas à mettre ne pratique ce fameux « mors tua vita mea »
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Quels spectateurs peu agréables sont les policiers, lorsque, je ne sais par quel sortilège, ils sont toujours présents lorsque je suis offensé par quelqu’un ! Quel malchance j’ai ! Mais je supporte, stoïquement je supporte, je n’ai certes pas le courage d’abandonner tous et tout pour m’en aller vivre en ermitage
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Comme je fus habile, terrorisé par la timidité, à ne jamais l’embrasser, même pas une éraflure ! Ce rapport dura trois mois, trois mois pendant lesquels je l’ai gardé, jusqu’à la fin, avec le souffle coupé
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Qu’ils ont été espiègles en me volant, pendant le sommeil, le billet d’avion du retour ! Quelle tristesse de penser à toutes les difficultés administratives qui m’attendent à Tripoli ! Ce vol ne devait vraiment pas arrivé
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Je ne voudrais pas qu’en me regardant en face, ils s’effrayassent trop
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Deux heures sont déjà passées et je suis vraiment fatigué mais gai : qu’est-ce que l’on a pu jouer aux gendarmes et aux voleurs, moi et le sympathique serpent à sonnettes rapide ! Mais il ne faut pas être abattu par la fatigue : et puis, je suis ou je ne suis pas un sportif ? Je me souviens, il y a quelque temps, que je m’entrainais au jogging parcourant, intrépide, les rues citadines : quels plaisantins ces automobilistes, quand ils s’amusaient à me prendre pour cible et à s’arrêter à quelques centimètres de mon corps suant ! Mais ils avaient confiance en moi : ils descendaient des voitures et s’exclamaient en riant : « Vas-y t’es tout seul ! » Et je continuais enorgueilli de tant d’incitations
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Un petit coyote est tapi pas très loin, petit et chanteur de sérénade sans défense
100.
Mais je ne veux m’arrêter, je veux continuer et surtout je ne veux pas me décourager : il faut avoir confiance en son prochain ! Je peux m’accorder, tout au plus, un bref arrêt pour reprendre haleine et méditer sur ce splendide et fascinant voyage