1.
Pour que, dans le plus grand secret,
2.
Car dehors, dans la rue, nous sommes exposés à toutes les intempéries
3.
Dans les champs et les forêts,
4.
Et, pas seulement dans le style Rabelaisien ou Cornélien
5.
M’empêchant de sombrer corps et âme dans l'inconnu
6.
Dans l’étreinte puissante de mes bras
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Si, jadis, tu t’es retrouvée dans les ténèbres du malheur,
8.
Me promenant dans les champs, en bordure de forêt,
9.
Dans la salle à manger, bourdonnante de petits et faibles cris,
10.
Dans la joie que me procurent ses délicieux câlins
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Car si je ne sais pas lire dans les yeux des autres,
12.
Moi je sais lire dans les cœurs et l'esprit des personnes qui m'aiment
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Chaque soir dans le noir,
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Il vaut mieux que je me retrouve dans l’autre monde,
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Il en est des jours comme des nuits qui disparaissent dans le temps
16.
Je ne fais pas partie de ceux qui foncent aveuglement dans le tas,
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Et, main dans la main,
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Faut-il que je sois dans l'agonie,
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te regarder dans les yeux,être à tes cotés
20.
Tu es spéciale Yolande, femme en qui je fonde tout un immense espoir car le parfum qui émane de ton être passionné,est comme une bataille dans laquelle l'amour éclate
21.
C'est aussi pourquoi je me suis remis à fumer dans l'espoir de te retrouver et oublier le chagrin que ton départ et ton absence ont suscité
22.
Teodor, Centres artisanaux dans les regions
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« Pourquoi nous ont-ils épousés s’ils sont pédés ? Nous ne sommes même pas riches ! » dit Lucia avec les mains dans les cheveux et le visage emplit de larmes
24.
William est officiellement détenu dans la prison de Kuala Lumpur, mais en réalité, il vit en toute liberté sous une fausse identité aux Etats-Unis, précisément à Little Rock, Arkansas
25.
On a également découvert que les deux jeunes hommes qui sont morts dans l'incendie, s’étaient réfugiés dans ce village perdu après avoir fui l’Angleterre où, convertis à l’Islam, ils travaillaient pour le compte de l’Ayatollah à l’ambassade américaine de Londres
26.
Chaque pas dans la rue me semble un rite, un rite trop usuel
27.
Je pense à : Où a fini cette inspiration qui nous rend si différent des bêtes ; où a fini ce goût pour la connaissance qui nous a sorti du statut de barbares dans lequel vivaient nos aïeux des cavernes
28.
Où a fini cette amitié qui nous a permis de nous réunir dans les villes ? où est cet amour, si sacré il y a deux-mille ans, et tant de profanes aujourd’hui, qui nous donnaient aussi un intérêt à la survie ? Les grosses usines se découpent à l’horizon et les cheminées noires vomissent des poisons dans l’atmosphère
29.
J’ai refusé ! La barque pour moi est sacrée, c’est le moyen qui me permet de vivre dans le vrai sens du terme, c’est le moyen d’être accueilli dans les bras bénéfiques de la mer
30.
Je la peignit toute de bleu et j’étais fier de moi ! Ce lancement me semblait être un moment historique pour ma vie, il représentait ce moment dans lequel je réussissais à me séparer de cette triste et misérable vie sociale
31.
Un renard dans le désert
32.
Je regarde le timbre, pour voir, si, par hasard, c’était un ami étranger, connu dans le passé, qui m’écrivait
33.
Lui, un type à l’air bourru, dans la cinquantaine, me dit d’un sourire forcé : « Vous pouvez commencer dès maintenant, je vous présenterai le chef du bureau qui sera votre supérieur direct »
34.
Aussitôt dit, aussitôt fait, il m’accompagne dans la salle du bureau, me présente un homme suant avec les traits contrastés, lequel après m’avoir dévisagé, s’exclame en me fixant : « Bienvenu dans cet enfer »
35.
Je me rends, donc, dans une agence de voyages où, parmi toutes les brochures, dont certaines suggéraient des destinations vraiment belles et fascinantes, mais pleines de milliardaires, qui en troupeaux, s’affûtent les canines pour, ensuite dans leur ville, mieux les planter dans la viande tendre des agnelets, aux toisons tondues et sans défense, m’a intéressé justement celle qui, inconsidérée par toutes les personnes présentes, promouvait le charme de ville comme Alger et Tripoli et du désert voisin du Sahara
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Le matelas aussi, contrairement à la pente habituelle qu’il forme chaque jour, permettant même de me laisser glisser jusqu’au sol, ce matin il est bien stabilisé dans la surface du sommier qui, étrangement, n’a pas bouger d’un seul centimètre dans la pièce
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Comme le café est bon ce main ! Il s’est même rendu moelleux comme dans les bars ! C’est plaisant de s’étirer et de se remplir les poumons d’un air prometteur, de se désintoxiquer d’un sol, à l’atmosphère graveleuse et grise de tous les jours
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Déjà, c’est beau d’être en haut ! Même lorsque j’étais soldat, j’insistais pour dormir dans le lit superposé supérieur, inconfortable à souhait, mais sans aucun doute moins odorante de la sous-jacente, que pets et masturbations du locataire du dessus rendaient plutôt dangereuse par manque total, à certains moments, d’azote, d’anhydride carbonique et d’oxygène
39.
J’ai remarqué, aussi, que pendant qu’ils entretiennent la paix dans leurs habitats naturels, ils deviennent hystériques dans les villes et les endroits civilisés (j’espère que la compagnie de navigation me remercie pour ce compliment fait à son navire)
40.
Modernes et larges sont les rues qui me conduisent à l’élégant hôtel que j’ai réservé ; eh oui, la peur, de punaises et de puces présentes en grande quantité dans les petits hôtels, a gagné sur ma parcimonie enracinée
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Mais revenons aux boissons ; certainement boire en posant la bouche sur une boite n’est pas très hygiénique, mais ici à Alger, boire dans les verres serait une véritable aide aux lave-vaisselles ! Dommage, l’exhibition de la fille est déjà finie : je dois dire que ses voluptueuses contorsions ont visiblement secoué tous les spectateurs ; cela les a secoués à tel point que certains ont même perdu le contrôle de leur troisième soutien viril qui, véritable jambe aux réflexes prompts, se lève au déclenchement d’une moindre sollicitation menaçant la fermeture renforcée des pantalons
42.
Tant de gens dans les rues ! Quels beaux couples d’amoureux s’y rencontrent ! Affectueux et visiblement fou d’amour l’un pour l’autre, mais pressés car chaque minute est bonne pour produire la cinquantième grossesse
43.
Les algériens ont justement abhorré ce genre de marché contrefait : à leurs animaux, la nature y a pensé, à leur sucer le sang ! Ainsi, le peu de boutiques de tels produits disparaissent jusque même dans la kasbah
44.
Les si nombreux petits trous dans les murs de ces ruelles ne peuvent certes pas être définis comme boutiques, mais c’est dans ces petits trous que l’on peut acheter tout type de marchandise : de riches étoffes aux armes les plus sophistiqués, de drogues légères à celles les plus dures et dangereuses
45.
J’ai rêvé d’être pris au piège dans la kasbah, et que mes geôliers fussent mes collègues de bureau
46.
Quoi qu’il en soit, j’étais très apprécié en classe et mes bons camarades, me voyant dans l’embarras, s’efforçaient le plus possible de me souffler les réponses
47.
Parfois, je me demande si, avec mon habileté dans les affaires, je n’aurais pas pu devenir un gros magnat
48.
Il y avait cependant une petite escroquerie : les vibrations du précieux et sophistiqué moteur provoquaient en effet de petites fractures dans la tôle
49.
Le bruit du vent dans les feuilles accompagne le rapide battement d’ailes des volatiles bariolés
50.
Comme j’ai rêvé à yeux ouverts jusque trois heures du matin ! je me voyais accroupi dans l’eau, caneton apocryphe parmi de nombreux cygnes blancs, jouant avec eux, comme un d’eux, chouchouté et chéri
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Il est temps enfin que j’avance dans le désert
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Eh oui l’Ouest ! Fascinante aventure, Eldorado de tant de hors-la-loi, terre promise des mormons barbus ! Mais qu’est-ce-que cela a à voir avec l’Afrique dans laquelle je me trouve ? Ah si ! je pensais que, pendant qu’à l’Ouest il arrivait tout ça, dans les autres Etats américains du Sud, les grands propriétaires terriens faisaient affluer de terres lointaines beaucoup d’animaux
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S’imaginez qu’il y avait, en plus, des marchés spécialisés dans le commerce de ces animaux ! « Belle demoiselle, voulez-vous acheter cette musculeuse jambe à peine amputée ? – ou alors – « Mademoiselle, voulez-vous jouer avec ses doigts noirs fraichement tranchés ? » criaient les macabres vendeurs de jouets
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Qu’importe-il à ces hommes s’il pleut ou s’il fait beau temps ? Que leur importe si dans les villes arrivent tant d’injustices ? Quel intérêt pour eux, le manque d’une compagne, peut-être aussi laide qu’eux ? Quel problème de nutrition peuvent-ils avoir, étant donné qu’ils se nourrissent d’une baie par jour ? Le fascinant Tibet où les hommes et les femmes sont aisément reconnaissables par le manque ou non de chevelure ! Et une pensée en appelle une autre, dans mon esprit si peu occupé dans le non moins certain panorama du Sahara : l’ère des magnifiques Beatles ! Quelle vitalité et enthousiasme transmirent-ils aux jeunes avec leur musique, si douce et déchainée à la fois
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Quelle figure fit, dans les premiers temps, le « Sir » au chapeau melon, à la vue des chevelures coulantes de ses fils ! Que de grandes affaires faites par les opticiens en cette période : combien de lunettes vendues à ceux qui voulaient distinguer les garçons des filles ! Toute l’atmosphère avait radicalement changée : gaieté, insouciance, amusement
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Comme les branches mimétiques sur la tête étaient fastidieuses, pour eux qui étaient habitués aux couronnes florales ! Entre-temps, ma jeep continue, imperturbable, son voyage avec de nombreux kilomètres dans le dos
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Que de beaux moments, lorsque, main dans la main, nous passions les après-midi dans le plus absolu et embarrassant silence
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La base cristalline, que des mouvements tectoniques déchirèrent en plusieurs parties en donnant naissance aux volcans, passa de dépôt dans l’ère primaire à des coutres sédimenteux dans l’ère secondaire, en partie de type marin et aussi de type continentale, qui grâce à l’alternance de transgressions et d’admissions de la mer, en clair les marées, se stratifièrent au cours des siècles
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La difficulté majeure réside dans la déshydratation corporelle à cause de la transpiration, non compensée par la suffisance d’eau
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C’était agréable de les suivre et de vivre une journée dans leur village
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était un mélange d’huile de ricin et de sel marin ; Quelle délicieuse coutume de faire cracher les petits dans les tasses pour rendre plus savoureux ce jus de chèvre ! Quel estomac j’ai eu : j’ai réussi à vomir en seulement deux ou trois minutes ! c’était intéressant de regarder les femmes pendant qu’elles préparaient la nourriture
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Quels blagueurs ces enfants Touaregs d’avoir mis du lait dans le réservoir ! Quels braves gens, pensais-je en bavant du cigüe ! Mais qui s’arrête est perdu, au moins ici
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Cortège de mon hardiesse, une nuée doiseaux nécrophiles voltigent dans le ciel : « donne-nous un peu de nourriture » semble me crier ces bêtes si antipathiques aux croque-morts
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Quelles têtes tristes firent ces savants quand, après une heure avec un pied dans la fosse, je repris connaissance !
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Quel froid la nuit dans le désert ! Mais qu’est-ce que c’est que le froid pour moi ? N’avais-je pas forcément résisté lorsque, oubliant la saison hivernale, mes camarades de classe m’accueillaient avec un énorme jet d’eau à peine dégivrée du congélateur ? Je résistais et je tombais malade : pour cela aussi je fus renvoyé trois fois ! Je me couche donc dans l’unique couverture que j’avais emportée et je tente de trouver le sommeil
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Comme je me trainais alors que peu de dizaines de mètres me séparaient de l'un des points d'eau, dans l'oasis miraculeuse et grande de Djanet que j'avais atteint
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Peut-être parce que même la simple vue de l'eau m'avait revigoré, je me suis souvenu que j'étais dans la Tadrart, dans un coin de l'Algérie, près de la frontière de la Libye et du Niger, une région magnifique du désert, et comme je l'ai lu sur la brochure de l'Agence de Voyage, certainement la zone la plus spectaculaire de l'immense Sahara
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Je pense que je devrais les remercier pour leur générosité et leur altruisme : ils se sont fatigués à me trainer en arrière pour me permettre d’avoir ensuite une plus grande satisfaction et me donner plus de goût dans le fait de savourer l’eau
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Les bergers ensuite, sans doute les habitants les plus riches de l’oasis, passent leur temps dans les pâturages dont le carillonnement des troupeaux bat la mesure
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Les plus âgés relaxent leurs membres fatigués assis sur de rudimentaires bancs, fumant le tabac dans leurs pipes marquetées
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C’est en effet un énorme danger pour les enfants : s’ils s’éloignent trop de l’oasis, il est facile de se perdre dans le désert, sans réussir à retrouver le chemin du retour
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Ces animaux imposants, au calme religieux dans le rationnement de l’eau, me rappelaient, je ne sais pourquoi, le cirque que, de tout petit, après de si nombreuses péripéties familiales, je me délectais de visiter
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Comme je m’amusais à assister à l’exhibition des singes dressés, récompense aux nombreuses études de Darwin ! Je m’en souviens comme si c’était hier, ce moment où l’un d’eux, après m’avoir fixé dans les yeux, me cracha à la figure pendant les applaudissements déchainés des spectateurs
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Quelle beauté la vie de cirque et quel charme aussi ! Que c’est sympathique de voir circuler dans la ville les échassiers faisant la publicité du spectacle du cirque ! Je leur courais toujours après, heureux que j’étais ; mais quel douleur quand ces échasses me montaient sur les pieds ! et quelle tendresse de voir les nains ; et même s’ils me volaient dans mes poches le peu d’argent que j’avais, ils me récompensaient ensuite par un sourire désarmant
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Qu’est-ce que c’est agaçant le sable dans les yeux ! Et comme il piquait, rabattu violemment par le vent sur mon visage ! Il fut un temps, que j’aimais le sable ; j’avais la frénésie de me poser dessus, de me détendre dessus, chaude couche pour mes membres réchauffés par le soleil
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J’aimais me rouler dessus et me catapulter dans la proche et invitante eau fraiche ; Quel charme cela exerçait-il sur mon esprit ! Cela me redonnait de la jeunesse, presque de l’enfance dirais-je
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C’était curieux de voir les mères bouleversées courir après leurs enfants ! Et quelle force masculine elles devaient avoir pour soulever leurs seins imposants, obstacle souvent de leur déhanchement, de leur démarche ! La course de ces femmes était vraiment étrange : les pieds, appuyés au sol en position horizontale et parfaitement perpendiculaire au reste du corps, laissaient un profond sillon en labourant et en épurant ainsi le sable des détritus si nombreux dans la période estivale
78.
Je me faisais enterrer complètement et je résistais bien deux minutes en dessous ! Qu’est-ce que ça plaisait aux enfants de me sauter dessus violemment et de donner des coups de poings sur ce tas de sable rehaussé ! Que c’était divertissant de rester en apnée dans les basses eaux du bord et d’en sortir recouvert d’urine jaune ! Maintenant par contre, ce sable est une vraie torture ; encombrant et sali par des millions d’années, il flagelle sans pitié ses visiteurs occasionnels
79.
Je me rappelle que dans chaque vague, j’apercevais, avec mon imagination, des enfants vêtus de blanc qui se rapprochaient de moi amoureusement ; et dans les rames, certainement pas posées sur l’eau d’une manière magistrale, j’entrevoyais les ailes d’un grand oiseau qui volait heureux et imperturbable ; même la faible trainée que je laissais derrière moi se voilait en un tapis blanc étendu gracieusement en mon honneur
80.
Comme cet ami s’amusa à me faire observer le majestueux fond marin ! Comme il s’amusa à me maintenir la tête sous l’eau pour que je craignisse pour ma vie ! Et pardonnez-le, comme il s’amusa à cracher sur ma haute façon de philosopher ! Entre-temps dans la ville, les étoiles brillaient, captées par les bas lampadaires, pour toute la population
81.
Le mendiant était là, immobile dans sa vieillesse, allongé sur les marches froides d’une église ; les passants frétillants et affairés, fourmillaient dans les rues encore pleines d’enseignes lumineuses de magasins et de bars ; un enfant, un petit enfant de couleur, marchait tout seul, accablé par la lourde charge séculaire de la haine raciale ; les voitures filaient bruyamment en remplissant l’air de gaz d’échappement ; et les klaxons, producteurs désagréables de sons des plus variés, faisaient la loi dans l’obscurité à peine survenue ; les fenêtres des immeubles étaient illuminées, et les familles se réunissaient dans les foyers domestiques
82.
Ils arrivent aux alentours du ruisseau, regardent autour d’eux : personne ! Etonnés, ils continuent à chercher ; ils s’approchent d’une berge du ruisseau et regardent dans l’eau cristalline
83.
Luttes sans pitié dans les ruelles de la ville désormais rasées par les bombardements des factions opposantes
84.
On entend des cris lointains, des gens désespérées qui pleurent, des mères qui cherchent leurs enfants dans les décombres par n’importe quel moyen
85.
Un gamin, dans les 13 ans, et une gamine du même âge, sont en train de s’embrasser allègrement en se roulant dans ce sable, encore ruisselant de sang du dernier débarquement sanglant
86.
C’est le printemps et le climat particulièrement doux, l’air sain et oxygéné semble vouloir les aider dans leur chasse
87.
Il se rappelle de cet été d’il y a plusieurs années, quand heureux et insouciant, il courait libre dans les prés, il se roulait dans la verte prairie et regardait en l’air à la recherche, entre les branches des arbres, de nids d’oiseaux
88.
Il avait à l’époque une copine avec qui il passait de douces heures sur la plage, entre mer et sable, se promenant main dans la main et se faisant lécher les pieds par les eaux fraiches de la mer très propre
89.
Il restait jusqu’au coucher du soleil et se plaisait à regarder cette balle rouge dans le ciel limpide, et il semblait qu’il voulut les immortaliser dans un tableau
90.
Il aimait regarder, dans les yeux, sa femme, et lui effleurer délicatement les lèvres
91.
Comme elle s’était transformée dans les années 60 cette métropole si conservatrice
92.
Chevelus qui se sentaient tel Samson par rapport à la société, voyant dans leurs longues tignasses comme une source d’énergie pour combattre et vaincre l’hypocrisie des gens et pour obtenir cette liberté et ce bonheur propre aux jeunes
93.
Aux rythmes des mélodies tendres et insouciantes des quatre garçons de Liverpool, ils passaient des journées entières à se rouler dans l’herbe des majestueux parcs londoniens
94.
C’est leur orgueil de cultiver un potager, situé dans le jardin en face de leurs maisons
95.
Le jeune, visiblement fatigué et trempé de la tête aux pieds, répondit : « Je vous demande l’hospitalité ; je n’ai pas de domicile ; je ne possède que cette guitare avec laquelle je passe tout mon temps dans les prés ou sous les ponts »
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Elle se sentait bien, à l’aise comme elle l’était, dans les bras puissants de son homme lequel entrecoupait ses discours de chaleureux baisers
97.
D’un coup, apparue une silhouette d’homme, dans la soixantaine environ, avec les épaules courbées et les jambes tremblantes, qui marchait lentement soutenue par une canne
98.
Tony, acquiesça de la tête et une fois l’homme invité et assis, alla chercher du bois à bruler dans le bosquet voisin
99.
Tony répondit : « Je m’appelle Tony Essler et elle c’est Mary Quinn, ma petite copine ; nous habitons près d’ici ; là où il y a ces maisons de campagne dans la banlieue de Sunbridge ; et toi d’où viens-tu ? » ajouta Tony en regardant le vieux d’un air amical
100.
Mary et Tony se regardaient dans les yeux ; émus par les paroles du vieux et voulant l’aider sans savoir comment